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The pleading of a workaholic | Oli &Cal

Lun 21 Aoû - 17:45

Oliver & Callum
Il avait fait une bourde, il le savait. Enfin, il pouvait surtout le sentir. Le regard plein de reproches d'Angel était posé sur lui et Callum ne pouvait que lui faire un énorme sourire innocent dans l'espoir que ce dernier n'arrête de le fusiller du regard. Après tout... ce n'était pas tellement sa faute à lui si la photocopieuse avait décidé de lui tomber dessus et de lui écraser le pied et la cheville au passage. Il avait juste voulu qu'elle se mette à fonctionner. Et merde, lorsque l'on secoue un objet électronique, ne se met-il pas magiquement à refonctionner ? « Boude pas Angie... » Son assistant fixait la route devant eux, les mains sur le volant tandis qu'il emmenait son patron à l'hôpital, restant totalement silencieux. On pouvait clairement sentir qu'il avait quelque chose à dire, quelque chose qu'il tentait de retenir par tous les moyens afin de ne pas se mettre à abattre de nombreuses reproches sur son passager. Malheureusement, il avait l'air de tellement bouillir à l'intérieur qu'il n'était certainement pas question pour lui de rester silencieux. « Cal. Tu t'attendais à quoi, en secouant la putain de photocopieuse dans tous les sens ? Qu'elle tienne debout comme par magie ? Que son poids diminue de moitié avant qu'elle ne te tombe dessus ? » Oups. Angel n'avait absolument pas tord. Callum se tassa alors dans son siège, comme s'il cherchait à se fondre dans celui-ci afin de se cacher. Un Angel en colère, c'était plutôt impressionnant, il fallait avouer.

Ils ne tardèrent pas à arriver à l'hôpital et le jeune surdoué sortit de la voiture en boitillant, une grimace de douleur permanente sur son visage. Il ferma la porte derrière lui et, avant qu'il n'ait eut le temps de dire quoique ce soit, son assistant était à côté de lui et avait glissé un bras autour de lui afin de l'aider à marcher. « Je te jure. T'es tellement un boulet, Cal. » souffla-t-il tandis que son patron venait lui décrocher son plus beau sourire. « Oui, mais c'est pour ça que tu m'aimes bien. »

Ils arrivèrent alors à la réception sans trop savoir où aller, sans trop savoir à qui s'adresser. Les deux jeunes hommes regardèrent autour d'eux, un peu perdus au beau milieu de la grande pièce d'acceuil de l'hôpital. Alors qu'Angel s'éloignait afin de trouver quelqu'un, Callum sortit son portable afin de consulter ses mails et d'y répondre en attendant... une grossière erreur qu'il ne tarda pas à regretter amèrement lorsque sa précieuse technologie disparut de ses mains. « Hey ! » s'exclama-t-il en levant les yeux afin de se trouver nez à nez avec le regard désapprobateur du blond. « Tu te fous de ma gueule, Danvers ? » Gloups. « Tu veux pas arrêter de penser au boulot deux secondes le temps qu'on s'occupe de ta cheville que tu as réussi à te niquer EN BOSSANT. » Regloups. Son précieux téléphone disparut alors dans la poche arrière du jean d'Angel et Callum ne put que le suivre des yeux tout en gémissant doucement devant cette terrible perte. « Alors tu vas me faire le plaisir de te faire soigner correctement et d'arrêter de penser à bosser jusqu'à ce qu'on soit de retour à la villa. Et ce n'est pas une requête ou une question. C'est clair ? » Callum hocha alors doucement la tête, impressionné par l'autorité dont faisait preuve son interlocuteur. Bon, il pouvait au moins essayer d'être sage... pour quelques dizaines de minutes.
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Mer 23 Aoû - 0:17

The pleading of a workaholic C’était une autre journée comme les autres à l’hôpital et bien sûr, elle apportait son lot de patients plus ou moins difficiles. Certains pouvaient vraiment être exécrables quand ils s’y mettaient, n’acceptant aucun soin ou engueulant les médecins et les infirmiers pour aucune raison valable. Juste parce qu’ils n’aimaient pas souffrir et parce qu’ils pensaient souvent tout mieux savoir que le personnel soignant. Oui, certains pouvaient être difficiles, mais il y avait aussi ceux qui se montraient très reconnaissants, notamment les enfants. Ces derniers étaient souvent bien trop adorables. Oliver ne comptait même plus le nombre de câlins qu’il avait déjà reçus. Et le nombre d’amoureuses qu’il avait désormais. C’était touchant, terriblement mignon et c’était bien un côté de son boulot qui lui plaisait beaucoup. Du moment que ces enfants n’avaient rien de grave. Car il n’y avait sans doute rien de pire, rien de plus triste qu’un enfant condamné, victime d’une grave maladie. Quoiqu’il en soit, en tant qu’interne, il était un peu sur tous les fronts et passait souvent de longues heures à l’hôpital, courant à droite et à gauche, avant de finalement rentrer, totalement crevé. S’il ne passait pas tout simplement la nuit à l’hôpital.

Alors qu’il venait d’être appelé pour un nouveau patient, il était encore loin de se douter du cas auquel il aurait affaire. Apparemment, la personne s’était blessée à la cheville, mais il ne connaissait pas encore les détails. Il arriva donc au niveau de la réception et fut témoin d’une scène des plus… singulières dirons-nous. Un jeune homme était en train de se faire réprimander par un autre. Et l’autre avait presque l’air d’un gamin pris en faute. Oliver ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire amusé alors qu’il approchait des deux inconnus. Il devinait que celui qui se faisait engueuler était son futur patient. Ça promettait. « Bonjour. Je suis le Dr. Williams et je vais m’occuper de vous. » Il jeta un rapide coup d’œil à la cheville du brun, puis croisa son regard. « Ça va aller ? Vous pourrez vous déplacer jusqu’en salle de consultation ou on vous met dans un fauteuil roulant ? » Nul doute que l’inconnu avait mis sa cheville à rude épreuve. Moins il forcerait, mieux ce serait. Finalement, il décida de ne pas attendre sa réponse et demanda à une infirmière d’aller chercher un fauteuil. « Interdiction de protester. » Il lui lança un regard déterminé et un peu – faussement – sévère.

Une fois l’infirmière revenue, Oliver invita son nouveau patient à s’installer dans le fauteuil et laissa le jeune homme qui l’accompagnait s’en occuper. « Suivez-moi. Ce n’est pas loin. » I se dirigea donc vers la salle de consultation et ferma la porte une fois que tout le monde fût à l’intérieur. « Bien. Et si vous commenciez par me dire ce qui s’est passé ? » Ensuite, il allait devoir déterminer si la cheville était cassée ou juste fêlée.



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Oliver Williams
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Oliver Williams
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Mer 23 Aoû - 13:51

Oliver & Callum
Un médecin  s'approcha alors d'eux et Callum l'écouta se présenter avant de le faire à son tour. « Callum Danvers, abruti qui a perdu un combat contre une photocopieuse. Ravi de vous rencontrer. » dit-il avec un grand sourire. Il pouvait clairement sentir Angel lever les yeux au ciel à côté de lui et marmonner quelque chose dans sa barbe mais il n'y prêta pas attention, d'autant plus que le médecin venait d'envoyer une infirmière chercher un fauteuil. Un fauteuil ? Non mais il manquait plus que ça. Le jeune homme ouvrit la bouche pour protester mais le médecin le fit alors taire... ainsi que le regard foudroyant de son assistant. Bon d'accord, d'accord, il allait utiliser le fauteuil. Il n'osait même pas imaginer ce que le blond pourrait lui faire subir s'il refusait. « Ok. » dit-il faiblement, bien que l'irritation de ne pas pouvoir se déplacer seul se faisait bien entendre dans sa voix.

Callum finit par s'installer dans le fauteuil, non sans l'avoir regardé comme si ce dernier venait d'insulter sa très chère maman, et laissa son assistant le pousser jusqu'à la salle de consultation. « Je parie que tu t'amuses bien, hein ? A me balader. » lança-t-il à ce dernier, avant qu'il ne se prenne une petite claque derrière la tête et ne laisse échapper un juron de protestation. « C'est de ta faute si on en est là, alors tu te tais. » Alors il se tû. Du moins, pendant quelques petites minutes, avant que le médecin ne lui demande des précisions sur l'accident. « Euh, la photocopieuse voulait pas marcher. Elle mettait que le papier était coincé. Sauf que c'est une sacré menteuse. Du coup, je l'ai secouée. Un peu -beaucoup- fort et euh... elle a décidé de venir s'écraser sur ma cheville pour se venger. » raconta-t-il alors, un sourire petit sourire niais venant se dessiner sur ses lèvres. « Et depuis euh, Angie s'est occupé de soulever la vilaine machine de la mort et... j'ai eut interdiction de bouger depuis. » Parce que oui, son assistant pouvait être bien autoritaire lorsqu'il le voulait et que Callum n'allait certainement pas tenter de le contredire. Du coup, il n'avait pas marché ou appuyé sur sa cheville depuis et Angel l'avait aidé à se déplacer. « Vous croyez qu'elle est cassé ? » demanda-t-il ensuite, soudainement sérieux. Il avait vraiment peur que de finir avec une cheville cassée ne l'empêche de bien travailler. Après tout, il courrait partout dans sa villa afin d'aller voir ses employés et s'assurer que tout se déroulait parfaitement. Il n'imaginait même pas le bordel que ce serait s'il devait le faire avec des béquilles.

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Sam 2 Sep - 20:26

The pleading of a workaholic Oliver savait déjà qu'il avait affaire à un sacré personnage, le genre de gars qui serait sans doute difficile à soigner, le genre de gars qui se plaignait, pas content d'être là. Mais il fallait y passer et c'était non négociable. L'interne haussa un sourcil en apprenant qu'une photocopieuse était tombée sur le pied du jeune homme. Sérieusement ? Qu'avait-il donc fait pour qu'une chose pareille se produise ? Oliver n'était pas du genre à juger les gens, loin de là, mais en l'occurrence, c'était quand même assez...original. Oui, on va dire ça. En même temps, il avait déjà été témoin de bien des choses bizarres dans cet hôpital, alors une photocopieuse ? Un objet insolite de plus à ajouter à sa liste, voilà tout. Quoiqu'il en soit, ils se rendirent donc en salle de consultation et une fois dans la pièce, le brun demanda à son nouveau patient comment c'était arrivé. Encore une fois, il haussa un sourcil. Ce petit gars tout frêle avait secoué une photocopieuse jusqu'à la faire tomber ? Comme quoi, il ne fallait vraiment pas se fier aux apparences. "Eh bien...elle ne vous a pas loupé." Il tentait de faire un peu d'humour, histoire de détendre l'atmosphère, puis se tourna vers le blondinet. "Vous avez eu raison de lui interdire de bouger."

Maintenant, il fallait passer aux choses sérieuses. Avec un tel poids qui lui était tombé dessus, il y avait de grandes chances pour que la cheville du dénommé Callum soit cassée. Oliver commença par demander à son jeune patient de s'asseoir sur la table d'examen, l'y aidant au passage, même s'il était certain que son assistant le faisait très bien aussi. Il se mit ensuite à examiner la cheville de plus près, en appuyant doucement dessus et en faisant attention à la moindre réaction de la part du blessé. Il ne lui fallut pas longtemps pour rendre son verdict. "J'ai bien peur que votre cheville soit cassée. On va devoir vous faire une radio pour constater l'étendue des dégâts." Il espérait que ce soit une fracture simple qui n'ait pas besoin d'intervention chirurgicale. Sans plus attendre, il prévint son confrère en radiologie, puis y emmena son patient. Une fois la radio effectuée, Oliver l'examina un instant avant de se tourner à nouveau vers le jeune homme. "Vous avez de la chance. Les os devraient se remettre tout seuls. Il vous faudra juste un joli plâtre." Il était presque sûr que cette nouvelle ne plairait pas beaucoup au principal intéressé. Mais au moins, il n'avait pas besoin d'intervention, c'était déjà ça.

"La prochaine fois, faites attention quand vous vous trouverez en compagnie d'une photocopieuse. J'ai entendu dire que ces trucs cherchaient à conquérir le monde." Encore une tentative d'humour débile, c'était un peu sa spécialité, après tout. Bref, après avoir demandé à une infirmière de préparer tout le nécessaire, le plâtrage de la cheville pouvait commencer. "Ne bougez pas surtout." Quelques instants plus tard, le plâtre fut donc posé. "On va vous trouver des béquilles et vous pourrez rentrer chez vous." Il lui adressa un petit sourire qui se voulait rassurant, puis se tourna vers l'assistant du jeune homme. "Je compte sur vous pour l'empêcher de refaire une bêtise similaire."

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Dim 3 Sep - 23:24


the pleading of a workaholic
( oliver & callum & angel )


Des fois tu te demandes ce que tu fais là, avec ce garçon de ton âge, le suivant comme un paparazzi suit la star du moment. Puis tu te rappelles que tu bosses pour lui et qu’en plus tu lui dois tout, alors ça te fait sourire, intérieurement et du coup tu te reprends et t’es juste heureux de pouvoir être à ses côtés, de pouvoir vivre grâce à ses besoins. Mais tu aurais pu te passer de ce genre d’incidents, totalement. Mais non, il avait fallu que monsieur Danvers se mette à jouer les superhéros et fasse en sorte que la photocopieuse lui tombe sur le pied, bah oui. Tu t’étais donc empressé de l’emmener voir un médecin et voilà ce que vous étiez en train de faire depuis maintenant une bonne demi-heure. « Merci. Enfin quelqu’un de raisonnable dans cette pièce. » souffles-tu au plus vieux alors que tu regardes ton patron en levant tes yeux en l’air, limite exaspéré.

Le médecin joue alors son rôle et il se met à ausculter Callum. Tu le regardes faire tout un tas de gestes et voilà qu’il vous annonce la sentence : la cheville du jeune fondateur semble cassée et il faut faire une radio pour en être sûr. Tu suis donc les deux brundinets avant de lâcher un petit soupire de soulagement quand tu apprends qu’un plâtre devrait tout remettre en place. Tu lâches un petit rire à la blague du médecin et tu restes là, sans trop rien dire de plus. T’observes la cheville de Cal’ se faire plâtrer et tu insistes pour répéter, ou plutôt faire en sorte que le jeune geek respecte les ordres du docteur Williams. « Surtout, écoute-le. Ne. Bouge. Pas. » articules-tu comme si tu parlais à un enfant. Finalement le plâtre est finalement posé et une fois sec, tu hoches la tête quand le plus vieux te demande de l’empêcher de faire des bêtises, à l’avenir. « Croyez-moi, je ne fais que ça, le surveiller. » dis-tu en roulant des yeux. Tu aides alors ton patron à se redresser et tu le conduis jusqu’à une salle où lui sont confiées des béquilles. Tu le laisses alors s’adapter à ces dernières et tu attends. Tu ne sais pas si y a encore un truc à faire ou si tout est terminé, du coup tu regards Cal’ et tu attends, sagement. Comme tu le fais, toujours enfaîte.
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Dim 10 Sep - 15:59

Oliver & Callum
Callum était de nouveau calme et extrêmement silencieux, ce qui le changeait totalement de son habitude. Le regard fixé sur le médecin qui s'occupait de lui, il clignait des yeux un peu comme un enfant perdu qui attendait la sentence de ses parents après avoir fait une connerie. Et il le sentait mal. Il sentait qu'il allait se prendre une très mauvaise nouvelle dans la gueule assez rapidement. Et là, le couperait tomba. Le jeune patron entendit le mot « cassé » et ouvrit immédiatement de grands yeux. Ohnonohnonohnon. Pitié. Non. Pas cassé... Il se laissa donc entraîner dans la salle de radiologie, attendant patiemment, avant qu'il ne revienne où il était et... entende le mot plâtre. « C'est... C'est une blague hein ? Rassurez moi ?» demanda-t-il alors avec une voix plaintive et pleine d'espoir. Sauf que non, il ne s'agissait pas d'une blague. Une infirmière alla chercher de quoi faire la plâtre de la mort et Callum déglutit. Oh merde. Pourquoi il avait secoué cette photocopieuse, lui, bordel ? « Conquérir le monde en cassant des chevilles ? C'est pour qu'on court moins vite ? » tenta Callum à son tour, avec sa voix légèrement plaintive, alors que son accent anglais ressortait encore plus dans cet état d'esprit.

Le médecin lui dit de ne pas bouger et le jeune homme blêmit alors qu'il fermait les yeux et tournait sa tête vers Angel, comme pour chercher un soutient psychologique. « Je veux pas voir ça. Je veux pas voir cette vilaine chose qui va me pourrir la vie. » souffla-t-il avant de croiser les bras sur sa poitrine, tel un enfant qui boude. Son assistant assista sur le fait qu'il ne bouge pas et c'est ce qu'il fit donc après avoir hoché positivement la tête. « Oui chef. » lâcha-t-il tout de même avec un petit sourire en coin, essayant tant bien que de mal de rendre la situation vachement moins pénible qu'elle ne l'était.

Le plâtre fut terminé et alors que Callum commençait doucement à assimiler ce qui était entrain de lui arriver, il entendit le mot « béquilles » et il ne put s'empêcher de gémir au milieu de la carré. Il avait horreur des béquilles. Il en avait déjà eu enfant et il les avait brisées en deux de colère. Bon. Il espérait avoir plus de self control maintenant qu'il était adulte. Parce qu'il allait tout de même en avoir besoin, de ces béquilles de la mort. « Tu fais que ça ? » s'exclama ensuite le brun alors qu'il levait les yeux vers son assistant. « J'suis pas aussi chiant quand même... Si ? » l'espoir d'une réponse négative était clairement palpable et il planta son regard dans celui du blond tout en clignant des sourcils, essayant ainsi de passer pour un petit homme à la fois mignon et parfaitement innocent.

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Mar 26 Sep - 4:23

The pleading of a workaholic
Oliver avait déjà eu affaire à plusieurs patients qui n’acceptaient pas ce qui leur arrivait ou qui pensait justement à une blague. Comme c’était le cas pour ce jeune homme qui allait pourtant devoir se faire une raison. Sa cheville était cassée et il allait devoir utiliser des béquilles pendant un temps. C’était certainement embêtant, mais ce n’était pas dramatique non plus. Il avait évité le pire et ne devait pas passer par la case opération. « J’aimerais vous dire que oui. Mais hélas, c’est la dure réalité. Il va falloir l’accepter. » Il lui adressa un regard désolé et posa une main compatissante sur son épaule. « Et puis, ça aurait pu être bien pire. Vous pouvez vous estimer chanceux. » Après la pose du plâtre, ce fut donc l’heure des présentations avec les deux nouvelles meilleures amies du jeune homme. Les béquilles. Bien sûr, Oliver voyait que son patient était tout sauf ravi, mais encore une fois, il y avait bien pire. En tout cas, le jeune homme à ses côtés semblait quelque peu exaspéré par l’attitude de l’autre. Cela pouvait se comprendre, surtout si ça se produisait régulièrement, mais Oliver n’était pas là pour juger, de toute façon. Il avait donc glissé au blond de le surveiller et ne put s’empêcher d’esquisser un petit sourire à sa remarque. « Je vois. Il vous mène la vie dure, on dirait. »

L’interne se tourna vers son patient et croisa les bras. « Je sais que ça peut être frustrant, mais il va vraiment falloir vous ménager pendant un temps. Je ne voudrais pas vous revoir dans quelques jours parce que vous n’avez pas tenu en place et que votre fracture s’est aggravée. » Il avait déjà eu affaire à un patient qui avait refusé son plâtre et qui avait tenté de le retirer tout seul au bout de quelques jours. Bizarrement, il n’avait aucun mal à imaginer celui-ci faire pareil. Néanmoins, son assistant avait l’air d’être quelqu’un de raisonnable, alors Oliver ne se faisait pas trop de soucis au final. « Très bien ! Je pense que nous avons terminé. Je vous accompagne jusqu’à la réception. Vous aurez juste quelques papiers à remplir et vous pourrez rentrer. » Il se rendit donc jusqu’à l’accueil et tendit le dossier de son nouveau patient à la secrétaire qui, après l’avoir feuilleté, donna un formulaire de sortie au concerné. « Eh bien, je pense que mon travail ici est terminé. Prenez soin de vous et que je ne vous revoie plus ici ! » Il lui adressa un petit clin d’œil taquin, puis serra la main à l’assistant et se contenta d’une petite tape sur l’épaule du patient en guise de salut. D’autres patients l’attendaient, il ne pouvait donc pas trop s’attarder ici.

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Oliver Williams
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