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Who are you. Ft Madeline

Jeu 5 Oct - 20:57

Who are you ?
Ne rien croire et être sur vos gardes contre tout. Δ Temperance and Madeline.


- Un problème monsieur Winston ?

Le regard perçant, Temperance observa un de ses élèves qui commençait à perdre de l’assurance face à l’interpellation de la professeure. Après tout, mademoiselle Johnston n’était pas connue pour être quelqu’un de tendre. En quelques semaines, elle avait réussi à se forger une réputation de femme à ne pas ennuyer. Pourquoi ? Elle avait incendié le premier élève qui avait osé parler pendant son cours. Depuis, tout le monde se tenait à carreau avec elle. C’est donc pour ça que le cher monsieur Winston commençait à pisser dans son pantalon. Il avait été surpris en train de bavarder avec sa voisine, chose qu’il allait regretter.

- Partagez avec nous ce que vous avez dire. Cela semblait donc si intéressant puisque vous avez interrompu mon cours pour ça. En fait non, je ne veux même pas entendre vos idioties. Vous n’êtes qu’un ignorant Winston. Et vous feriez mieux d’écouter ce que je dis parce que vu le résultat de votre dernier test, je travaillerais plus. Ce n’est pas donné à tous d’être intelligent. Ecoutez et apprenez. C’est si simple et pourtant cela parfait complexe pour vous.

Et tout ça fût dit sur un ton ferme et dans la langue espagnole. Avec ses élèves, elle ne parlait aucunement en anglais. C’était comme ça qu’ils allaient mieux apprendre… Elle allait continuer son petit laïus lorsque la sonnerie se fit entendre. Sauvé par le gong.

- On reprendra notre petite discussion plus tard. N’oubliez pas le dossier traduit pour demain.

Le brouhaha se fit entendre dans la classe et Temperance se mit à ranger ses affaires. C’était son dernier cours de la journée, elle pourrait enfin rentrer et s’atteler à ses recherches personnelles. Elle devait retrouver cette organisation et leur faire payer la mort de son cher et tendre. Elle eut d’ailleurs un regard sur sa bague de fiançailles et son coeur se serra aussitôt. Javier lui manquait tellement, elle avait encore son odeur dans les narines et sa douce voix qui résonnait dans ses oreilles. Elle ne put retenir la petite larme qui coula le long de sa joue et l’essuya automatiquement, ne voulant pas qu’on la voie dans cet état.

Après avoir éteint les lampes, l’Américaine sortit de la pièce et son regard fut automatiquement attiré par une jeune femme tatouée. Elle n’avait pas vu la tête de cette dernière mais la vue de la peau tatouée suffit pour la mettre dans tous ses états. Il y avait certains tatouages qui lui disaient quelque chose, une femme dans le cartel mexicain avaient des semblables. Non, ils ne pouvaient pas les avoir déjà retrouvés, elle devait faire d’autres choses avant. D’un pas rapide, elle s’approcha d’elle et l’empoigna avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit.

- Tais toi et suis moi sinon je te bute.

Dit-elle froidement avant de la faire rentrer dans une pièce vide. Elle lâcha aussitôt ses affaires et attrapa son flingue bien caché pour le pointer sur la jeune fille.

- Qui est-tu ? Est-ce qu’ils savent que t’es ici ? Comment tu nous à retrouver ? T’as déjà touché à Esperanza ? Putain répond moi zorra
©️ GASMASK
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Ven 6 Oct - 11:34

Who are you ?
You have no idea how worthless you make me feel. Δ Temperance and Madeline.


Madeline envoya un dernier sms à son ami pour confirmer qu’elle venait bel et bien le chercher à l’université. La journée se terminait et il commençait à se faire tard. Elle salua son frère et caressa son dogue allemand, et partit s’installer dans sa voiture. Le chemin n’était pas si long jusqu’à l’université et elle s’y retrouva en un petit quart d’heure. Elle était vêtue d’un simple jeans noir et d’un dos nu et regretta sur le chemin depuis le parking ne pas avoir pris de gilet car le vent commençait doucement à se lever. Elle n’avait pas mis les pieds à l’université depuis longtemps, elle n’y venait que de temps à autres pour venir le chercher et se perdit dans les couloirs en soufflant. Elle avait fait des études elle aussi, mais dans une école privée, rien à voir avec le labyrinthe qu’était l’enceinte universitaire.
Au détour d’un couloir elle sentit une main froide sur son poignet, et se retourna tout sourire avant de s’apercevoir que ce n’était pas lui. Elle fronça les yeux, c’était une femme, la quarantaine, le visage fermé. Elle lui dit, d’une voix menaçante de la suivre, sous peine de la tuer. « Quoi ? », bégaya Madeline avant de se faire happer à l’intérieur de ce qui semblait être une salle de classe vide. Elle regarda un peu partout, de gauche à droite, de bas en haut, tandis que son palpitant s’affolait. La brune laissa tomber ses affaires au sol, et sortit une arme à feu qu’elle pointa sur Madeline. Son cœur fit un loupé, et ses pupilles se dilatèrent sous la peur. D’une voix agressive, la brune lui demanda « Qui est-tu ? Est-ce qu’ils savent que t’es ici ? Comment tu nous à retrouver ? T’as déjà touché à Esperanza ? Putain répond moi Zorra. » Paniquée, la fille aux cheveux de jade fit répétitivement non de la tête. Elle se voyait déjà mourir, et dans l’effroi ne put s’empecher de penser à Erihel qui l’avait quittée quelques jours avant. Elle eut l’impression qu’on venait de lui arracher le cœur, qu’elle était maudite, que la terre entière lui en voulait. Elle ne connaissait rien de cette Esperanza, ni de cette Zora. Des larmes se mirent à couler de ses yeux et elle bégaya. « Vous vous trompez de personne. » Mais sa vie avait perdu de sens. Sans elle c’était trop dur. C’était un échec de plus. C’était insupportable. Elle arrêta de hocher la tête et se focalisa sur toute la peine qu’Erihel lui faisait. Et avait complètement oublié l’ami qu’elle était venue chercher, son frère, ses amis, et eut envie de mourir, pour arrêter d’avoir mal. Madeline fit un pas en avant et colla son front contre le col de l’arme. Elle la provoqua. « Bien sûr qu’ils savent. » C'était peut être plus facile qu'on la tue plutôt qu'elle ne le fasse elle même.
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Madeline Steel
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Lun 23 Oct - 11:02

Who are you ?
Ne rien croire et être sur vos gardes contre tout. Δ Temperance and Madeline.


Temperance avait peur, tellement peur qu’ils aient retrouvé Esperanza. Elle se fichait de mourir mais elle devait protéger celle qu’elle considérait comme sa fille ainsi que le petit être qui grandissait en elle. Elle n’avait pas le droit d’être lâche et de se donner en pâture aux loups. Alors, si elle devait tuer pour les protéger, elle n’hésiterait pas une seule seconde. Elle n’était plus la jeune femme qui n’osait pas tirer sur quelqu’un, elle était sans remords à présent. C’était de leurs fautes, ils l’avaient rendue comme ça.

Alors, quand elle avait vu cette jeune femme qui lui semblait si familière, elle n’avait pas réfléchi une seule seconde. Elle faisait partie du cartel de Sinaloa, du moins c’est ce qu'elle pensait, et elle devait se débarrasser d’elle. Elle l’avait donc attrapé pour l’écarter de la masse affluant dans les couloirs. Et quelques secondes plus tard, l’américaine avait une arme entre les mains, pointée sur la jeune femme. Elle vit alors cette dernière se décomposer face à la situation et quelques larmes vinrent amplifier cela. Pourquoi pleurait-elle ? Quelque chose de faux sonnait. Aucun membre de cartel ne pleurait mais cela pouvait être un piège, un leurre pour que Temperance la relâche, chose qu’elle n’allait certainement pas faire.

« Vous vous trompez de personne. » Un rire nerveux s’échappa de ses lèvres. Ce n'était pas la première fois qu’elle entendait ce genre de mots. Elle se souvenait des descentes qu’elle faisait avec Javier pour s’occuper des personnes qui avaient foiré avec le cartel, ils jouaient tous les ignorants, comme elle maintenant. A la pensée de Javier, elle eut l’instinct de toucher son collier de sa main libre, celui qu’il lui avait donné pour la protéger.

- Je sais que c’est toi. Comment tu nous à retrouver ? Est-ce que Don Epifanio est ici ?

La panique la submergeait petit à petit mais elle ne laissait rien transparaître, il ne fallait pas qu’elle se montre vulnérable, elle devait être forte. Puis, l’attitude de la jeune femme changea rapidement, comme-ci elle avait envie de la provoquer, de la faire sortir de ses gonds. La plus jeune des deux vint coller son front contre le col de l’arme, était-elle suicidaire ? « Bien sûr qu’ils savent. » Non non, ils ne pouvaient pas. Est-ce qu’un autre était déjà à la recherche de sa fille ? Putain, elle avait tout fait pour couvrir ses pas, elles avaient pris plusieurs avions, évités toutes les caméras possibles. Elles n’étaient plus à l’abri.

- Puta.

Pour accompagner ses mots, elle donna un coup sur la tête de la jeune femme, de quoi la plonger dans un petit somme pendant quelques minutes. Elle profita de ce temps là, pour la mettre sur une chaise et l’attaché avec les cables d’ordinateurs qu’elle trouva dans cette pièce. Elle avait besoin de réponses. Elle prit aussi le temps d’appeler Esperanza et fut soulager de l’entendre répondre. Après s’être assurée qu’elle se soit mis dans un endroit sûr, elle se retourna vers la fille qui allait lui causer plein d’ennui. Elle sortir une bouteille d’eau de son sac et lui lança à la figure.

- Oh, réveilles-toi maintenant !
©️ GASMASK
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Invité
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Jeu 26 Oct - 18:55

Who are you ?
You have no idea how worthless you make me feel. Δ Temperance and Madeline.

Madeline ne bougea pas d’un pouce lorsque son front se colla au métal froid de l’arme à feu, elle ne tressaillit pas, ne frissonna pas. C’était plus simple de se faire tuer que de se tuer. Plutôt que de se concentrer sur son agresseur, elle était concentrée sur sa peine, sur ce sentiment ingrat de se sentir inutile et seule, sur ce sentiment si oppressant qu’elle préférait mourir plutôt que de le ressentir une seconde de plus. Dans son regard on pouvait lire tue moi, je n’ai pas peur.
La brune en face d’elle eut l’air paniquée quand elle lui dit qu’ils savaient, et jura dans une langue qu’elle devina être latine avant d’asséner un coup en pleine tête à Madeline, qui perdit connaissance.
Elle fut révéillée par un jet d’eau sur le visage. L’autre criait « Oh, réveille toi maintenant ! ». La fille aux cheveux de jade leva la tête dans un gémissement pénible et tenta de porter sa main à son visage d’où venait une douleur lancinante. Mais sa main resta immobile son dos. Elle découvrit alors malgré elle qu’elle était attachée à une chaise par ce qui semblait être des câbles électriques et grimaça d’horreur. Elle tenta à plusieurs reprises de s’en défaire, en vain. Alors elle sentit à nouveau toute sa propre estime disparaître au fond d’elle. Elle se répéta une énième fois quelle stupide fille elle était et sentit ses larmes lui monter les yeux. Il n’y a pas plus terrible comme sentiment que celui de se detester. Les yeux rouges de rage, elle ordonna à son molesteur « Lâche moi. » Elle la détailla du regard un long moment, bouillonnante de haine puis posa les yeux sur le revolver. Elle tenta à nouveau de se débattre, avec plus de vigueur cette fois et cria « Lâche moi putain. » Une mèche vint obstruer sa vue et elle donna un coup de tête pour la dégager de ses yeux. Elle hurla cette fois, dans un cri mêlant terreur et haine « Lâche moi ! ». Sa voix raisonna dans la pièce, et à la suite de la phrase, elle se tût, ne laissant sortir de sa bouche pour seul et unique son son souffle rapide. L’idée même d’être attachée la rendait furieuse et la mimique de son visage en témoignait. Elle ne pensait même pas à la raison du pourquoi, elle n’avait qu’une seule envie, qu’on lui rendre sa liberté.
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