Groupe 3 - Sujet Commun
GET REAL

Sam 2 Déc - 15:52

Sujet commun

Vous vous trouviez à la plage au moment du séisme et rapidement, la panique a gagné les gens. Certains craignent l'apparition d'un raz-de-marée, et vous ? En même temps, vous n'êtes sans doute pas dans l'endroit le plus idéal.
Vous vous retrouvez avec des inconnus, tous dans la même galère. Qu'allez-vous faire ? Penser à vous-mêmes en priorité ou aider ceux dans le besoin ?

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@Abigail Keegan
@Connor Jang
@Keziah E. Anderson
@Madeline Steel
@Sky N. Hamilton
@Damian G. Holderson

Sam 2 Déc - 18:52

Madeline marchait souvent. Bien que Cher, son dogue allemand, était décédé, elle appréciait toujours se balader sur la plage. Le chant de la mer, la mélodie des mouettes et à la fois le doux son du silence parvenait toujours à l’apaiser, surtout ces derniers temps. Faut dire que Madeline en avait vu de toutes les couleurs. Erihel l’avait quittée, Cher avait été euthanasié, elle avait été victime d’un braquage à la banque et un des agresseurs lui avait mis un pistolet sur la tempe, elle était partie à Londres avec son meilleur ami pour affronter ses démons et elle revenait d’un voyage d’affaires en Sibérie. Elle était épuisée, aussi bien physiquement que mentalement. L’air salé et chaud la déstabilisait bien qu’elle y avait toujours été habituée. Le décalage avec la météo russe était tout bonnement insupportable. Elle souffla, longuement, les mains dans son sweat-shirt pour évacuer les pensées négatives. Elle avait pris la décision d’être plus sage à l’avenir ; elle était en pleine remise en question. Erihel l’avait quittée et c’était entièrement de sa faute ; elle l’avait frappée. Cher avait été euthanasié car elle l’avait utilisé pour agresser quelqu’un qu’elle ne supportait pas. Peut-être finalement que le braquage avait été un rappel du karma, un rappel pour lui dire que si elle continuait dans cette voix elle ne pourra jamais être heureuse.

Elle songeait à adopter un nouveau chien car Cher lui faisait tellement de bien quand elle l’avait. Cette fois en revanche elle voulait une autre race car un second dogue allemand lui rappellerait trop son premier amour amour canin. Pourquoi pas un Dalmatien ? Ou un Terrier ? Elle pensait aussi à quitter son frère pour prendre un appartement toute seule. Elle adorait Cole mais les soirées qu’il organisait régulièrement à la maison la poussait trop à consommer des drogues dures. Elle avait même pensé à revenir chez ses parents le temps d’un petit mois, le temps de prendre le temps.

Madeline fut coupée de ses pensées peu après cinq heures du soir. La mer était particulièrement agitée ce soir là, et soudain, ses pieds s’enfoncèrent dans le sable. Elle regarda, ce n’était pas parce qu’il avait trop de sable, mais parce que la terre bougeait. Elle regarda, épouvantée, autour d’elle. Elle n’était pas toute seule, il y avait bien quatre ou cinq autres personnes. Son sang fit un tour dans son corps et elle réalisa ce qu’il se passait. La terre tremblait. Elle regarda à nouveau autour d’elle, terrifiée, et visualisa mentalement le dessin de la plage. Ils étaient déjà tous près des falaises et elle pensa à l’escalier qu’il y avait, celui qui remontait le long de la roche et menait au delà des falaises.
Elle entendit soudain crier et leva le menton. Un homme courrait tandis qu’une vague le pourchassait. Elle ne réfléchit pas une seconde, et se mit à courir pour le prendre par le bras brusquement et l’immobiliser. Elle se mit à hurler « Tout le monde ! Il faut rejoindre les escaliers là bas ! Il faut monter avant que la mer ne devient trop violente. Il faut monter ! On a pas le temps de retourner vers le bord de mer ! Il faut monter ! » Elle faisait de grands gestes pour que tout le monde la voit et désigna d’une main les escaliers. Ils étaient longs, montaient haut, mais c’était la seule solution qui lui paraissait censée. La mer était trop agitée pour qu’ils prennent le temps de retourner sur leurs pas, et on le leur avait tous répété à l’école : tremblement de terre en bord de mer égal tsunami. Il fallait monter à tout prix pour ne pas être projeté contre la roche et espérer échapper à la potentielle vague meurtrière.

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Note: l'homme qui court et que Maddie arrête, c'est Kez. Groupe 3 - Sujet Commun 1950101742

Dim 3 Déc - 16:01

Connor se demandait encore pourquoi il était ici. C'était l'idée la plus idiote sur terre, et il savait très bien qu'il allait le regretter. S'il avait eu le choix, il aurait pris avec lui son chien, Puddle, mais ses parents avaient tout bonnement refusé. Apparemment, ça le faisait mal d’emmener son chien à un rendez-vous arrangé. Ce n'était quand même pas de sa faute s'il préférait largement les animaux aux humains, pas vrai ? De plus, il n'avait vraiment pas envie de venir, et pourtant il était là, aux côtés d'un autre jeune homme. Parce que oui, connaissant ses préférences, son père n'avait presque pas bronché. Connor savait très bien qu'un jour ou l'autre, son père choisirait un autre successeur pour l'entreprise familiale, il n'avait juste pas encore trouvé quelqu'un à sa hauteur. Avoir un héritier, c'était possible de plusieurs manières aujourd'hui. Après tout, Connor pouvait très bien adopter, même s'il refusait de le faire avec son paternel. Celui-ci ne choisirait qu'un gamin par ses capacités et e, s'imaginant ce qu'il pourrait accomplir plus tard. Et le jeune asiatique se refusait de jeter un pauvre enfant là-dedans.

Le rendez-vous avait plutôt bien commencé, si on appréciait les discussions basées sur la politique, les finances et bien d'autres choses ennuyantes. Il ne s'attendait pas à autre chose : son paternel l'avait obligé à venir à un rendez-vous avec un autre futur héritier qui gérait déjà les dépenses de l'entreprise de son père, alors bon. Mais Connor, il s'en fichait tellement. Mais par respect et surtout par peur des représailles venant de sa famille, il écoutait, souriait comme une quiche à chaque mots et se forçait à rire pendant ses blagues. Il se demandait si, dans un sens, ce n'était pas une sorte de punition et que son père avait tout bien préparé avant. Ils étaient assit au bord de la plage lorsque soudainement, ils s'enfoncèrent plus que la normale dans le sable, les vagues frôlant leurs pieds. Se relevant avec difficulté, Connor jeta un coup d’œil autour de lui, observant les gens commencer à paniquer eux-aussi. « On devrait... » commença-t-il en se retournant vers l'homme, mais à sa place se trouvait désormais le vide. Ah. Donc en plus d'être chiant, le gars était lâche et venait de l'abandonner. Génial. Un cri attira soudainement son attention, et il regarda une jeune homme courir jusqu'à ce qu'on attrape son bras.

Il ne mit pas longtemps à reconnaître Madeline et un sentiment de soulagement le submergea soudainement. Ils n'étaient peut-être pas les meilleurs amis du monde, mais au moins, il n'était pas totalement perdu avec des inconnus. « Je ne connais pas bien le chemin, alors je vous suis. » affirma-t-il aux autres, s'approchant de la jeune femme qu'il connaissait. Il lui sourit gentiment, rassuré de l'avoir à ses côtés. Elle semblait pleine de ressources et ne paniquait pas, ou alors ne le montrait pas. Bref, l’étoffe d'une leader.

@Abigail Keegan, @Madeline Steel, @Keziah E. Anderson, @Damian G. Holderson et @Sky N. Hamilton

Dim 3 Déc - 23:34

Il y a de ces soirs, ou une balade, vaut mieux que n’importe quel remède pour faire passer ce que l’on appelle un mauvais moment. Ce soir, Damian était seul, Felicity et Kahan étaient restés à la maison. Damian avait besoin de souffler, de prendre l’air. Il avait besoin de changer d’air, de retrouver des bases stables dans sa vie. Il sortait de moment assez compliqué. Avoir retrouver Sophie avait beaucoup chamboulé sa vie. D’autant qu’il avait passé un weekend entier avec elle. Et ils avaient partagés de très bon moment, et cette nuit avait été magique, mais ça avait semé le bazar dans sa tête. Il ne savait plus quoi faire. Il est vraiment bien avec elle, il l’aime inconditionnellement, mais bordel, la société fout le bordel dans sa tête. La loi aussi. Il a peur pour lui, pour elle. Comme quand il est parti. Il veut la protéger.

Il longeait la mer, les yeux fixé sur l’horizon, quand la Terre se mets à trembler sous ses pieds. Les vagues sont e plus en plus violentes, d’autant qu’une seconde secousse se fait des plus fortes. Damian souffle profondément, et regarde un peu partout autour de lui, c’est la panique. Il faut partir, un tremblement de terre là où la mer est, est bien trop dangereux, tout le monde sait que cela engendre des séismes. Damian se mets alors à remonter la plage, pour prendre les escaliers, et se sortir de ce pétrin, avant que la mer ne l’engloutisse vivant. Il pensait à son petit garçon, loin de lui, sans sa protection, et la panique monte dans la tête du jeune père.

Il se retrouve dans un groupe de jeune personnes, avec pour tête forte, une petite brune tatouée de la tête aux pieds, elle est calme, ne panique pas, et guide un peu tout le monde. Damian se manifeste alors. « Il y a un restaurant plus haut, sûrement capable de nous abriter, et de nous protéger, par-dessus la digue. » Damian ne voulait qu’une chose, que tout le monde soit épargné, qu’il reste en vie, sain et sauf, et il espérait à tout prix, que Kahan soit en bonne santé.

Lun 4 Déc - 2:16

Mais qu’est-ce qu’il fichait là? Il n’en avait pas la moindre idée. Pourquoi était-il sorti alors qu’il s’enfermait depuis des jours et des jours dans sa chambre? Parce qu’on lui avait tout simplement dit que sortir lui ferait du bien, que sortir ça lui changerait les idées. Baaaah pour ce changer les idées, ça lui a changé les idées! Il regardait l’eau en se demandant combien de millilitres d’eau ça prenait dans les poumons de quelqu’un pour se noyer. Il secoua la tête et soupira avant de se coucher dans le sable. Il regarda le ciel tranquillement avant de sentir du sable rentrer dans ses oreilles, il avait l’impression de caller dans le sable tranquillement. Il essaya de se relever, mais ce fut qu’après la troisième tentative qu’il réussit à se relever. Il regarda la mer se retirer avant de voir une vague devenir de plus en plus énorme. La première chose qui lui vient en tête, c’est que ce serait tellement facile de rester juste sur la plage et attendre que la vague vienne le frapper de plein fouet ou de partir en marchant en direction de la vague. Il secoua de la tête cligna des yeux un moment avant de lâcher un cri à plein poumon à en faire retourner les morts dans leur tombe.

Il partit en courant complètement paniquer en gardant l’image mentale de la vague qui s’en venait droit sur eux. Il courait sans trop savoir la direction qu’il avait prise, ses jambes fonctionnaient indépendamment de son cerveau. Probablement l’instinct de survie malgré les pensées suicidaires récurrentes de Keziah depuis plusieurs jours. Il courait sans regarder où il allait, il n’avait l’impression de ne rien voir. Tout à coup, quelque chose l’agrippa par le bras, l’arrêtant dans sa course. Il lança un regard complètement horrifié à la demoiselle qui le retenait. Il regardait la demoiselle, puis les deux hommes qui s’étaient joints à eux. Ils les regardèrent alternativement, serrant les poings. Il se demandait comment ils pouvaient parler calmement avec la vague monstre qui s’en venait. Il respirait rapidement, secouant la tête en essayant de se calmer sans, vraiment, y arriver.

Quand on indiqua qu’ils devaient monter, Keziah se figea un moment, il espérait vraiment qu’ils ne doivent pas monter ces escaliers qui flottaient dans le vide. Il tourna le regard et déglutie. C’était justement ces escaliers qu’il voulait éviter! Il ferma les yeux un instant. Il regarda la vague qui s’approchait dangereusement. Il se tourna vers les trois personnes qui étaient présentes avec lui.

« Je dis ça comme ça, mais y’a une BORDEL DE VAGUE qui approche on ferait mieux de partir tout de suite! »

Il avait l’impression d’être détestable, mais bon il était paniqué, il s’excuserait plus tard quand il se sera calmé. Il partit rapidement vers les escaliers avant de s’arrêter devant, son visage devenant de plus en plus blanc. Il serrait la rampe dans sa main droite en serrant les dents. Il devait monter … il n’avait pas le choix. Si ses jambes tout à l’heure avançaient sans demander son avis … la maintenant elle refusait de bouger malgré qu’il se répète qu’il devait monter.

« Bordel c’est pas vrai, j’suis trop con … s’pas possible … », marmonna-t-il.

@Abigail Keegan @Connor Jang @Madeline Steel @Sky N. Hamilton @Damian G. Holderson

Mar 5 Déc - 2:16

Ta tentative d’aider Keziah ne porta pas ses fruits. Tu n’eus droit à aucune réponse et avant même que tu n’aies pu tenter autre chose, tu vis la jeune femme redescendre. Elle prit la parole et tu secouas la tête en guise de réponse initiale. Tu ne pouvais pas laisser l’interne comme ça, pas quand il ne semblait pas en mesure de faire quoi que ce soit. Tu hésitas un instant, mais l’autre jeune femme mit fin à cette hésitation à t’intimant à nouveau de monter. Elle accompagna le geste d’une main dans le dos et tu dois donc te résigner à faire ce qu’elle te dit. « Fais attention. » Voilà tout ce que tu dis alors que tu commenças à monter les marches le plus rapidement possible. Ce n’était pas non plus comme si tu avais envie de t’attarder, juste que ta conscience t’empêchait de ne pas essayer d’aider.
Tu avais réussi à atteindre le haut des marches rejoignant les autres par la même occasion, lorsque la situation se détériora à nouveau. Tu n’avais pas vraiment remarqué les choses qui se passaient autour : que les réseaux cellulaires et que l’électricité disparaissent t’avaient laissé indifférente, mais tu remarquas bien les roches. Tu eus peur pendant un moment, craignant d’avoir abandonner deux personnes à leur sort - quand bien même tu n’aurais été d’aucune utilité. Un jeune homme tatoué leur demanda s’ils avaient besoin d’aide. Tu attends la réponse, voyant qu’ils avaient tout de même commencés leur ascension. « Vous y êtes presque. » Ou pas, mais il te fallait les encourager à défaut de pouvoir les aider. « Il faut décider où on ira pour se mettre à l’abri. » Tu soulevais la chose, inconsciente que le tatoué avait déjà proposé un restaurant. Tu essayais seulement de te rendre utile, d’organiser les choses avant que votre leader ne revienne. Une jeune femme te surprit alors avec une question. Ce n’est seulement qu’à ce moment que tu pensas à vérifier ton téléphone. « Je n’ai pas de réseau non plus… » Ce qui voulait dire que vous ne pourriez pas appeler les secours si jamais quelque chose se passait, génial.

@Abigail Keegan, @Madeline Steel, @Keziah E. Anderson, @Damian G. Holderson et @Sky N. Hamilton

Mar 5 Déc - 2:31

Information

Le Karma ne semble pas de votre côté, aujourd'hui. En effet, les communications sont coupées. Si vous essayez d'appeler vos proches, vous ne réussirez pas à les joindre.

Mar 5 Déc - 21:58

Madeline tenait toujours le bras de celui qu’elle avait attrapé tandis qu’elle appelait les autres. Tous vinrent vers elle, et elle reconnut un visage puis une voix familière. Connor était là, ouf. Ses yeux s’illuminèrent en le regardant, elle était soulagée qu’une tête connue soit avec elle. Elle lui sourit inconsciemment, bien trop heureuse qu’il soit là, avant de regarder les autres. Un brun, tatoué, lui dit qu’il y a un restaurant tout en haut dans lequel ils pourront s’abriter, elle hocha la tête. Sa voix et son regard avait quelque chose de réconfortant. « T’as raison. » Et ils se mirent tous en route. Elle n’avait toujours pas lâché le plus maigrichon d’entre eux qui paniquait et les insultait en criant qu’il fallait se dépêcher. Elle ne lui en tint pas rigueur, dans la panique, on ne se rend pas toujours compte de ce qu’on dit, et puis il avait raison ; ils avaient intérêt à se dépêcher. Ils se mirent tous à courir ; ils étaient cinq, Madeline, le maigrichon, une blonde, le tatoué et Connor. Elle monta en toute hâte les escaliers quand elle entendit encore une voix tout en bas. Elle posa une main sur l’épaule de Connor, et lui dit d’une voix qui se voulait calme « Je suis contente que tu sois là. Continue de monter avec lui, je vous rejoins. On va s’en sortir. » Elle désigna le tatoué et jeta un coup d’œil inquiet vers l’océan qui se retirait d’une vitesse affolante. Elle jura sans tout à fait s’en rendre compte et descendit en quatrième vitesse les escaliers, manqua de tomber, et se rattrapa à la rampe. Elle s’adressa à la blonde. « Monte, je m’occupe de lui. » Elle parlait d’une voix autoritaire, presque sèche ; pourtant il n'y avait aucune méchanceté en elle. « Vite ! Je m’occupe de lui. » Elle mit une main derrière son dos pour l’inciter à monter.
Elle s’adressa ensuite au maigrichon. « Comment tu t’appelles ? » Quand il lui donna son prénom, elle continua, la voix toujours autoritaire, mais à la fois maternelle. Elle le regardait dans les yeux. « Regarde là » Elle désignait l’océan. « Keziah si on attend que la mer revienne, on sera plus là pour le raconter. Il faut monter maintenant Keziah. Maintenant. Maintenant. » Elle prit son bras et le força à monter. Elle le serrait très fortement, si bien qu’elle allait probablement lui laisser une marque mais elle n’y pensait pas. La peur et l’effort l’essouffla rapidement. Elle regrettait largement toutes les cigarettes qu’elle avait fumées. Elle était au milieu, entre les deux retardataires et les deux premiers. Elle s’arrêta juste quelques secondes pour reprendre son souffle. Juste quelques secondes.

@Abigail Keegan, @Keziah E. Anderson, @Damian G. Holderson et @Connor Jang

Mer 6 Déc - 2:01

Information

Le Karma vous informe qu'un séisme ne dure guère plus de 5 minutes. La première secousse devrait donc déjà être terminée, mais attention...des répliques peuvent suivre. Ce sera le Karma qui décidera de votre sort.
D'ailleurs, après la coupure des communications, voilà que l'électricité aussi est coupée. Bon courage.

Ven 8 Déc - 1:01

Connor était donc entouré de gens qu'il ne connaissait pas, si ce n'était pour Madeline. Et il était bien content qu'elle soit là, surtout de ces circonstances. La jeune femme avait la tête sur les épaules, et c'était assez rare comme réaction face à ce genre de catastrophe. Même Connor qui était d'habitude assez impassible sentait déjà la peur monter et lui prendre le ventre. Un homme proposa alors d'aller se réfugier dans une restaurant qui se trouvait plus haut, et le jeune asiatique ne fit qu'hocher la tête, ne connaissant rien à cet endroit. Le jeune homme paniqué de tout à l'heure se mit alors à crier que la vague s'approchait de plus en plus d'eux, et il n'avait pas tord. Ils devraient vraiment se bouger le cul, ou dans quelques minutes, ils allaient finir noyé. Connor avait alors commencé à monter, avec Madeline et l'homme qui avait proposé le restaurant plus tôt. Mais alors qu'il regarda derrière lui, il remarqua immédiatement que le paniqué de service ne suivait pas, et son regard effrayé expliquait tout. Soit il était phobique des marches, soit c'était le vide et la hauteur qui lui donnait des sueurs froides. Une femme qui venait d'arriver commença alors à lui parler, semblant le connaître. Peut-être pourrait-elle faire quelque chose pour lui...

« Je suis content aussi. » lui sourit-il gentiment. « C'est compris, mais fais attention. » Il jeta un coup d’œil rapide à l'homme. « Je vous suis. » Il aurait bien aimé aller les aider, mais à quoi bon être autant là en bas ? Elles étaient déjà deux à tenter de l'aider. Alors qu'ils continuaient leur montée, Connor n'arrêtait pas de regarder derrière lui, essayant de vérifier si les autres suivaient. Du coin de l’œil, il put voir Madeline forcer le jeune homme à monter, qui semblait encore apeuré et figé sur place. Il le plaignait : les phobies, ça ne se contrôlent pas, et avec le contexte du moment, c'était encore moins facile. Perdu dans ses pensées, il trébucha sur une marche quand une espèce de mini-secousse apparu, s’éraflant les mains et son bras droit. Rien de cassé, il pouvait continuer. C'était pas un peu de sang et une douleur de ce genre qui allait l'arrêter, l’adrénaline étant bien trop forte. « Vous avez besoin d'aide ? » cria-t-il quand ils furent aux dernières marches, regardant en bas pour voir ce qu'il se passait. La vague arrivait rapidement, et la peur montait de plus en plus. Il transpirait et sa respiration était difficile après cette montée des marches éreintantes.

@Abigail Keegan, @Madeline Steel, @Keziah E. Anderson, @Damian G. Holderson

Ven 8 Déc - 13:15

Intervention

Alors que certains d'entre vous montent les marches, des bouts de roche se détachent. L'un de ces bouts est plus gros que les autres et son impact détruit deux marches. De plus, une multitude de petits cailloux se mettent à tomber et vous atterrissent sur la tête.

Ven 8 Déc - 22:18

Quand certains semblent se connaître, ici Damian est seul et ne connait absolument personne, il est mort d’inquiétude, pour lui, pour Sophie, pour Kahan. En montant les escaliers pour rejoindre le restaurant, aussi vite que possible, il avait jeté un œil à son téléphone, mais sans résultat, pas un message, d’autant qu’il n’y a pas de réseau. Bon sang, c’est une horreur cette histoire, un vrai film d’horreur. Il gardait cependant un visage des plus neutres, pour être le plus calme et qu’on voit sur son visage qu’on peut lui faire confiance, et qui inspire la sécurité, la situation est suffisamment angoissante pour en rajouter une couche.

Quelques jeunes gens se rajoutèrent à leur petit groupe, une jeune femme blonde, et un jeune homme qui semblait être secoué d’une terrible phobie. Le pauvre, Damian se penche alors, pour presser les autres. « Il faut se dépêcher avant que la mer ne nous engloutisse ! Quelqu’un à besoin d’aide ? » Demande le jeune homme, alors qu’une autre mini secousse les rappelle à l’ordre, ils doivent se mettre à l’abri, avant qu’ils ne meurent tous, engloutis par l’eau et Damian se refuse de mourir ici, c’est hors de question. Il ne mourra pas ici, sur cette plage, il doit rentrer chez lui, prendre soin de son fils, parce que demain peut-être le dernier jour d’une vie.

Mais la roches craquelle, Damian se surprends d’un coup après un sursaut, alors que la roche s’effondre et se désagrège. « Attention tout le monde, protégez vos têtes ! On doit se dépêcher de monter les marches pour se mettre à l’abri. » Dit le jeune homme, qui écarquille les yeux, en voyant les dernières marches s’effondrer littéralement, coinçant le dernier de la bande en bas des escaliers. « Vous avez besoin d’aide ? » Demande le jeune homme prêt à redescendre les marches, pour aider les autres à se sortir de ce pétrin. Bon sang, comment vont-ils s’en sortir ? Le jeune homme soupire, désespérément.

Mar 12 Déc - 3:07

C’était du gros n’importe quoi. Il avait beau avoir envie de mourir, son corps criait qu’il voulait vivre. Son corps voulait vivre et sa tête commençait à se dire que c’était peut-être une bonne idée de se battre pour rester en vie. Il ne voulait pas mourir, pas comme ça du moins. Il serrait les dents et secouait la tête. Il était perdu dans ses penser, donc il n’avait pas remarqué Abigael et ne le sortit que quand Madeline lui demanda son nom. Pourquoi elle lui demandait son nom ? Pourtant elle le connaissait à cause de Drake. Il ne se posait pas vraiment plus de questions et lui répondit pareil. Aucune réaction. Bon tant pis si elle ne le réalisait pas, lui, il ne ferait pas comme s’il ne la connaissait pas, ça serait quand même un peu con. Cependant, quand elle lui prit fortement le bras pour le forcer à monter, le jeune interne se renfrogna. Elle le prenait pour un enfant de 3 ans ou quoi ? Elle serait vraiment forte en plus, ça faisait mal. Il grimaça un peu avant de décider de s’arrêter brusquement dans les escaliers se tenant fermement après la rampe et tira sur son bras sans réfléchir pour se dégager.

« C’est bon lâche-moi ! Tu me fais mal MA-DE-LI-NE ! », dit-il en insistant sur son nom.

Il secoua la tête et, quand il eut la mini secousse, il s’agrippa à la rampe en fermant les yeux. Rapidement, il eut la chute de roche. Il en reçut d’ailleurs sur la tête. Rapidement, il monta ses mains sur le dessus tout en regardant d’un regard presque horrifier les deux marches se briser. Il serra les dents.

« J’en ai marre, j’en ai marre, j’en ai marre… », marmonna l’interne.

Il secoua la tête et il fixa un point invisible devant lui avant de faire signe à Madeline de se coller à la rampe d’escalier, puis se mit à reculer et à reculer encore. Puis il se mit à courir rapidement, sans regarder en bas, fixant son objectif des yeux. Il courut et rapidement il poussa fortement sur la dernière marche pour se donner un élan et sauter par-dessus le trou fait par les marches qui était tombé… s’était super méga dangereux ce qu’il venait de faire… faut croire que son côté irréfléchi ressortait davantage en situation de crise. Il n’avait clairement pas réfléchi. Il s’agrippa à la rampe et ferma les yeux, tremblant légèrement mettant les pieds l’un devant l’autre avançant tranquillement… beaucoup trop entêter à le faire seul que de mettre quelqu’un en danger. Ce n’était pas plutôt dû chacun pour soi, normalement ? Parce que plus tu t’entêtes à aider les autres plus tu risques ta vie… mais, lui, il refusait que quelqu’un risque sa vie pour lui, malgré que, lui, il irait aider quelqu’un.

Hors-RP:

Mar 12 Déc - 17:34

J'étais partie à la plage pour m'évader un peu. Après avoir appris l'accident de Vicky et avoir consoler Preston, je devais me changer les idées. je me baladais le long de l'eau pensant à ce que je pouvais faire pour les soutenir. Quand soudain, « Tout le monde ! Il faut rejoindre les escaliers là bas ! Il faut monter avant que la mer ne devient trop violente. Il faut monter ! On a pas le temps de retourner vers le bord de mer ! Il faut monter ! » Je me retournais dans tous les sens, les gens étaient agités. Je ne faisais que suivre les ordres jusqu'à présent même si je pensais au fond de moi que c'était du chacun pour soi. Je montai les escaliers avec les autres. Le sol se mit à trembler et j'étais terrifiée. Mais je ne disais rien, je me réfugiai sous une table pour pleurer. Je voyais ma vie défiler devant mes yeux, les crasses que j'avais fait aux gens, à ma famille. Mais aussi tous les bons moments. Quand la terre arrêta de trembler, je pris mon téléphone pour appeler mon père, lui expliquer ce qu'il se passait ici mais pas de réseau. Je sortis enfin de ma cachette en essuyant mes larmes Quelqu'un a du réseau ? Je dois absolument appelé mon père. Dis-je froidement, j’espérais que personne ne m'avait vu pleuré. ils auraient vu à quel point je suis faible.

Spoiler:

Mar 19 Déc - 13:17

Ta tentative d’aider Keziah ne porta pas ses fruits. Tu n’eus droit à aucune réponse et avant même que tu n’aies pu tenter autre chose, tu vis la jeune femme redescendre. Elle prit la parole et tu secouas la tête en guise de réponse initiale. Tu ne pouvais pas laisser l’interne comme ça, pas quand il ne semblait pas en mesure de faire quoi que ce soit. Tu hésitas un instant, mais l’autre jeune femme mit fin à cette hésitation à t’intimant à nouveau de monter. Elle accompagna le geste d’une main dans le dos et tu dois donc te résigner à faire ce qu’elle te dit. « Fais attention. » Voilà tout ce que tu dis alors que tu commenças à monter les marches le plus rapidement possible. Ce n’était pas non plus comme si tu avais envie de t’attarder, juste que ta conscience t’empêchait de ne pas essayer d’aider.
Tu avais réussi à atteindre le haut des marches rejoignant les autres par la même occasion, lorsque la situation se détériora à nouveau. Tu n’avais pas vraiment remarqué les choses qui se passaient autour : que les réseaux cellulaires et que l’électricité disparaissent t’avaient laissé indifférente, mais tu remarquas bien les roches. Tu eus peur pendant un moment, craignant d’avoir abandonner deux personnes à leur sort - quand bien même tu n’aurais été d’aucune utilité. Un jeune homme tatoué leur demanda s’ils avaient besoin d’aide. Tu attends la réponse, voyant qu’ils avaient tout de même commencés leur ascension. « Vous y êtes presque. » Ou pas, mais il te fallait les encourager à défaut de pouvoir les aider. « Il faut décider où on ira pour se mettre à l’abri. » Tu soulevais la chose, inconsciente que le tatoué avait déjà proposé un restaurant. Tu essayais seulement de te rendre utile, d’organiser les choses avant que votre leader ne revienne. Une jeune femme te surprit alors avec une question. Ce n’est seulement qu’à ce moment que tu pensas à vérifier ton téléphone. « Je n’ai pas de réseau non plus… » Ce qui voulait dire que vous ne pourriez pas appeler les secours si jamais quelque chose se passait, génial.

@Abigail Keegan, @Madeline Steel, @Keziah E. Anderson, @Damian G. Holderson et @Sky N. Hamilton

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