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Lun 8 Jan - 17:13



disappear

faceless, underwater. we can disappear for a while. no one will notice. shifting, out of focus. the silence calls on us for a moment.

Ca faisait deux semaines maintenant. Deux semaines que tu t’étais plongée dans ton propre Enfer. Deux semaines qu’elle était partie, qu’elle t’avait abandonné et lâché comme un vulgaire chien galeux. S’était douloureux, s’était insupportable, d’avoir été traité comme un animal malade qu’on ne peut pas assumer. Elle t’avait laissé, faisant couler votre relation, pour cette simple raison. Pourtant, vous aviez passé trois mois ensemble, et malgré tes absences à cause de tes tournées, votre couple était solide, en béton. Mais visiblement, t’étais trop compliquée, trop particulière pour elle. Trop infirme. Elle voulait du léger, le genre de relation où elle n’a pas à gérer le problème de l’autre, un tel problème. Alors elle est partie ce fameux jour, et elle n’est jamais revenue. Ce fameux jour où tu lui a tout avoué. Pour les provenances de ta cicatrice, mais aussi que grâce à elle, tu commençais à faire ton deuil. Mais elle a tout gâché, marquant ton cœur déjà abîmé au fer rouge, tout en rouvrant ces plaies dont tu avais pris tellement de temps pour les soigner. Tu pensais pas qu’un jour, une autre femme qu’elle, réussirait à te blesser, te faire du mal. Et pourtant si. Ca faisait bel et bien deux semaines que tu avais coupé les ponts avec tout le monde, que tu t’étais enfermée chez toi, cloîtrée entre tes murs, seule avec tes pensées. Ces pensées hurlaient sans arrêt dans ta tête et broyait ton cœur d’une main brûlante. Plus personne ne te voyait ou te parlait, mise à part les garçons de ton groupe et ton manager, mais ils avaient bien remarqué que tu avais replongé. Que tu étais redevenu cette fille glaciale et sombre de l’année dernière. Tous ces progrès que tu avais fait durant l’année, grâce au groupe, tes nouveaux amis, Lyra, tu les avais perdus. Toi qui avais commencé à retrouver le sourire, t’étais remise à sortir, avoir de la conversation et de la compassion pour les autres, tout ça, s’était reparti. Parce que t’avais plus envie de faire d’effort. Après tout, t’étais qu’un cadavre ambulant, obligé de marcher avec sa canne si elle ne voulait pas boiter et souffrir à cause de ce muscle atrophié. Lyra t’avais mise plus basse que Terre, désormais tu te voyais si misérable. Incapable de courir, faire du sport, marcher trop longtemps. Qui voudrait d’un cadavre comme toi ? C’est comme ça que tu te voyais. Inutile, un pied dans le cercueil. Tout ce qu’il te restait, s’était ton groupe. Ta seule raison de vivre, en fait. Parce que s’était ta passion, que tu aimais tes gars comme tes frères, et parce que t’avais des fans, des personnes qui comptaient sur toi. Et ça, ce n’était pas rien. Alors, ça te mettait l’autre pied sur Terre.

T’avais passé ta journée chez toi, dans cette maison que tu avais héritée de ta grand-mère. Ta voiture était garée devant chez toi, flambant neuve. Ca faisait pas longtemps que tu l’avais, t’avais décroché ton permis pile avant tout ça, alors tu t’étais acheté cette voiture, maintenant que la notoriété de ton groupe te le permettait. Elle n’était pas si grande, mais moderne. Une voiture sympa pour des trajets simples. Mais elle roulait rarement avec toi, parce que tu ne sortais que pour le boulot, les courses, et les filles. Et aujourd’hui, s’était pour cette dernière raison que tu avais fini par sortir de ton gouffre. T’avais pas pris ta voiture pour ce soir, t’avais eu la flemme de faire du trajet, alors tu es allé à ce bar à quelques pas de chez toi, sans ta canne, pour pas effrayer une conquête. Le trajet était assez court pour que ta jambe le supporte. Alors, toute vêtue de noir, tu étais allé boire un verre. Tu portais ce jean noire, des bottes de même couleur et un long manteau toujours aussi sombre, il n’y avait que tes cheveux blanc neige qui ressortait de toute cette pénombre. S’était devenu ton style avec le temps, même si tu ne portais pas non plus de couleur pour ton deuil. Mais sous ton manteau, tu avais cette chemise blanche, un peu transparente, laissant voir ton soutien-gorge noir et ton grand tatouage sur les côtes et le flanc gauche ; deux femmes. T’étais plutôt à l’aise avec ton corps, alors porter ce genre de vêtements ne te posait pas de problème.
C’est comme ça que tu avais rencontré cette fille ; Waverly. Elle était douce, gentille, t’avais pris plaisir à lui parler et faire sa connaissance. Et puis elle était belle, aux longs cheveux bruns, comme les tiens au naturel, sans tes côtés rasés. Elle avait su te mettre à l’aise, et visiblement, vous aviez bien accrochés, car elle avait accepté de venir chez toi, jusque dans ton lit. Et t’as passé un bon moment avec elle, sans qu’elle ne te dérange à propos de ta cicatrice ou ta règle à ne pas les laisser toucher ton intimité. Elle restait douce, et même compréhensive.
Ca te faisait encore étrange de recommencer les histoires d’un soir, toi qui t’étais posé pendant trois mois. Waverly, s’était la troisième, depuis le départ de Lyra. La première avait été une catastrophe, t’as perdu les pédales et lorsqu’elle a commencé à te toucher, tu l’as foutu dehors. La deuxième, c’est après l’avoir fait que toi, t’as plié bagage et t’as pas dormi chez elle. Parce qu’elle ressemblait trop à Lyra, t’étais incapable de dormir à ses côtés. Maintenant, tout ce que tu espérais, c’est que t’allais pas avoir un pétage de câble avec cette femme qui visiblement, ne méritait pas ça. Malgré tout ce que tu vivais en ce moment, t’as su tout mettre de côté pour ce soir, profiter de cette belle compagnie et prendre soin d’elle. T’étais pas si glaciale avec les femmes, car le but était de passer un bon moment. Alors avec Waverly, t’as été quelqu’un de douce, à son écoute, et soigneuse, malgré le fait que tu ne lui souriais que rarement. Et puis tu as su lui faire plaisir. Car tu avais ce charme particulier, imposant et animal, tout en ayant cette douceur, et tu avais ce don de chercher et trouver la moindre petite parcelle d’endroit qui faisait frissonner et gémir les femmes, pour l’user jusqu’à la faire partir. Allez savoir comment t’avais réussi à acquérir ce petit don, mais en tout cas, elles repartaient toujours avec le sourire grâce à toi.
Et toi, dans tout ça, n’est-ce pas ? Toi, t’avais juste besoin de poncer ton cœur, avoir un corps féminin contre toi, faire sourire et jouir une femme. Qu’elles sourissent grâce à toi. Ca, ça suffisait à te faire du bien. Alors même si toi elles ne te touchaient pas au bas-ventre, tu trouvais tout de même du plaisir à passer du temps avec elle. Le corps nu d’une femme contre le tien, suffisant à accélérer ton cœur et te faire frissonner.
Et tu n’avais pas perdu les pédales avec cette fille. Car elle aussi, avait une aura particulière, qui te détendait. Sans oublier ses cicatrices que tu as pu découvrir sur son corps. Ca t’avait décomplexé, et presque fait oublier cette immense brûlure sur le côté de ta cuisse. Parce qu’elle était comme toi. Et ça, pour tout ce que tu subissais à cause de cette merde, ça te faisais quelque chose, même si tu ne lui montrais pas.

Au final, votre histoire terminée, tu restais allongée à côté d’elle. T’avais pas cette envie de partir, de la mettre dehors. Pour une fois depuis que Lyra était parti, t’acceptais de passer du temps avec une autre femme. Mais s’était particulièrement à cause de cette femme-là. Elle avait quelque chose, pas simplement ses cicatrices. Tu avais ce ressenti, qu’elle avait quelque chose de bien, qui te faisait du bien. Allez savoir quoi, et pourquoi. En tout cas, tu prenais plaisir à rester à ses côtés ce soir. Le souffle encore chaud et rapide, tu reprenais tes esprits à côté d’elle, tant elle avait tout de même su te faire bouillir le sang sans avoir eu à te toucher. S’était rare, mais ça arrivait que certaines femmes avaient cet effet sur toi, et t’étais plutôt contente que ça t’arrive ce soir. Tu te disais presque que t’aurais dû la laisser faire, en fait. Mais t’étais trop renfermée pour ça. Tu étais un peu dans tes pensées après ça, t’étais pas très bavarde, ni tactile, tu restais juste allongée à côté d’elle. « Tu peux rester dormir ici, si tu veux. » T’étais pas froide, juste inexpressive. Ce n’est pas que ça t’agaçais, loin de là, c’est presque si t’avais envie qu’elle reste, c’est juste tu avais perdu toute expression, t’avais plus envie de faire l’effort de te faire comprendre en forçant ton visage à sourire, rire, hausser le ton, froncer les sourcils… S’était pareil lorsque tu étais agacée ; ça ne se voyait pas. T’avais juste le visage totalement neutre. Parce que t’avais la flemme de te sociabiliser, tout ça n’était qu’un autre langage après tout. Alors tu ne faisais aucun effort, quitte à ce que les autres se perdent en ta présence.

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Luna C. Griffin
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Ven 12 Jan - 2:33

How dif you love?

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« This ain't no cross to carry, We are the judge and jury »
Il y a des blessures qui ne partiraient jamais réellement. Ces moments laissaient des marques sur l’esprit des gens et aident à former le futur des gens. Mais la vie pouvait changer du jour au lendemain. Tu pouvais par exemple dire qu’il y a un an de cela tu n’avais pas la même vision de la vie que tu avais aujourd’hui. Partir de Toronto et venir vivre à Wellington avait été la première étape nécessaire pour commencer à panser tes plaies. Tu étais encore suivi par un psychiatre de ton propre choix. Et tu appréciais avoir une personne, ici, avec qui tu pouvais parler de tous tes soucis avec ton passé. Ton passé n’était pas une des choses que tu parlais de au premier venus. Surtout pas quand tu rencontrais une personne pour la première fois ou quand tu tentais d’attirer une personne. D’ailleurs, toi qui tentais de retrouver la compagnie d’une personne étais bien récent pour toi. Quand tu avais approché le sujet avec ton psychiatre le mois dernier, il était resté surpris. Et ce même s’il ne te suivait que depuis quelque mois seulement. Tu commençais à penser que tu étais peut-être sur la voie pour passer par-dessus toute cette affaire. Et ce soir quelque employé t’avait invité à venir les trouver au bar pour une bière et tu avais décidé de sauter sur l’occasion pour apprendre à connaitre les nouveaux de l’équipe. Après avoir discuté avec quelques-uns d’entre eux, tu t’étais retrouvé seul alors qu’ils avaient décidé de danser un peu ou faire des trucs que tu ne pouvais pas nécessairement faire. Oh, tu pouvais les faire, mais tu devais faire attention à cause de ton dos. Tu ne voulais pas avoir des spasmes ici dans un endroit public. Tu ne voulais surtout pas te retrouver à nouveau dans un lit d’hôpital pendant des heures. 
 
Et c’était comme ça que tu l’avais rencontré. Une jeune femme avec cette aura de mystère qui avait attisé ta curiosité. Quelque chose t’avait attiré, et naturellement vous en étiez venu à discuter ensemble. La discussion avec elle avait été tellement facile et naturelle avec elle. Malgré son style qui aurait facilement pu mettre n’importe qui mal à l’aise, tu t’étais senti bien avec elle. Tu n’irais pas jusqu’à dire qu’elle avait instauré un calme en toi, mais elle avait éveillé l’esprit aventurier en toi. La dernière fois où tu avais senti cet esprit en toi tu avais été à l’université, tu avais été à Halifax avec ta coloc à tenter de pirater le réseau de l’université. C’était bien différent que même ce que tu avais vécu avec Alex. Tu avais apprécié la discussion qu’il y avait eu avec Luna, c’était comme si tu avais retrouvé une amie de longue date et tu étais confortable. C’était normal comme discussion pour toi, même quand elle t’avait invité chez elle. Même la suivre, une pure étrangère que tu avais rencontrée à peine trente minutes plus tôt, avait semblé naturel pour toi. Et puis pourquoi pas ? Ton psychiatre te répétait constamment qu’il était temps de recommencer à vivre et à l’instant où tu avais pris cette décision c’était comme si tu avais finalement accepté de vivre à nouveau. Tu l’avais suivi jusqu’à chez elle sans même hésiter, tu savais parfaitement ou il y avait des chances que ça termine. Et tu étais parfaitement d’accord avec l’idée. Tu étais confortable, à l’idée de terminer dans son lit. Tu étais confortable aux règles qu’elle avait imposées. Tu étais d’un naturel doux et attentif au besoin des autres. N’allez pas penser par là que tu te laissais marcher sur les pieds, mais tu avais rapidement compris que chaque personne avec qui on partage sa vie avait ces limites à ne jamais franchir et tu avais compris que la femme n’aimait pas être touchée de certaines façons. Est-ce que ça t’avait empêché de faire preuve de douceur ? Non, pas du tout, tu t’étais peut-être perdu dans le plaisir qu’elle avait su te donner, mais tu avais aussi été attentive à ces besoins. Il y avait chez Luna quelque chose qui t’avait immédiatement attiré. Elle avait un charme fou, c’était vrai, mais tu n’arrivais pas immédiatement à comprendre pourquoi elle t’avait si étrangement attiré dès le moment ou tu l’avais remarqué. C’était quand tu remarquais toutes ces particularités que tu t’apercevais qu’elle ressemblait beaucoup à une personne que tu connaissais, que tu respectais profondément et surtout pour qui tu avais toujours eu une certaine attirance. Même si tu n’avais jamais réellement agi sur cette attirance. Oui, Luna avait une passion animale qui savait éveiller la lionne en besoin d’attention qui sommeillait dans ton corps.
 
Alors que tout était fait, tu commençais à redescendre sur terre et tu retournais la tête vers elle, un sourire aux lèvres. C’était un de ces sourires vrais. Un de ces sourires qui savait traduire comment tu avais apprécier le moment de connexion avec elle. Non, parce que de vrai sourire de pur bonheur tu en avais eu peu ces dernières années. C’était une chance que tu savais sourire dans les courts moments où tu avais passé du bon temps, parce que sinon tu aurais surement inquiété tes parents plus que tu ne l’avais surement déjà fait. Mais oui, tu l’avais regarder elle avec un nouveau regard alors que tu redescendais tranquillement sur terre. Tu ne pouvais que t’apercevoir qu’elle-même n’était pas restée de marbre. Le souffle un peu court lui-même semblait être dans cette bulle ou tu te retrouvais. « Merci… » Pourquoi est-ce que tu la remercies ? Toi-même, tu ne le sais pas réellement. Tu tournes la tête vers elle et même si tu ne vois pas réellement d’expression dans son regard, même si elle n’a pas un sourire béat tu sais à l’intérieur qu’elle n’est pas une statue de marbre. Elle est comme toi, mais elle est aussi ton contraire. Elle semble moins à l’aise avec les cicatrices sur sa jambe que toi tu l’es avec celles sur ton dos. En fait quand tu la regardais elle te faisait penser aux paroles d’une chanson que tu aimais bien écouter ces derniers temps. Elle te sortait de ton silence quand elle t’invitait à rester pour la nuit et tu avais un sourire en te rapprochant d’elle. Elle n’est peut-être pas de celles qui sont tactiles, elle a peut-être ces limites tel un animal sauvage, mais en te retournant vers elle tu te risques à passer ta main sur son bras. Bien entendu, tu continues de l’observer pour t’assurer qu’elle n’a pas de réaction de recul. Les paroles de la chanson qui te vient en tête quand tu penses au moment que tu viens de passer avec elle, tu ouvres la bouche pour en murmurer les paroles avec douceur. « How do you justify I’m mystified by the ways of your heart. » Tu lui fais un sourire, une étincelle dans le regard. Parce que oui elle sait te tenir sur la pointe des pieds. Tu n’es jamais certaine des rections qu’elle aura. C’est comme si elle pratiquait une sorcellerie dont tu ne connais pas le nom, mais que tu voudrais pouvoir pratiquer comme elle. Diamétralement opposé, pourtant vous vous ressemblez et tu veux percer à jour le mystère qui l’entoure.

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Dim 14 Jan - 0:00



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Tu regardais son sourire. Il était beau, et semblait sincère. Et ça te faisais du bien, de savoir que ce sourire s’esquissait grâce à toi, que tu pouvais au moins apporter ça à quelqu’un. Que t’étais pas si inutile, au final. Alors ça te faisais esquisser ce petit sourire en coin, discret, mais bel et bien là. Et puis elle te remerciait. T’avais pas compris sur le coup, s’était assez surprenant qu’on te remercie pour ça. Mais tu fini par sourire à pleines dents, l’espace d’un instant, amusée. « Merci.. ? » Bon, ça prouvait que t’avais su t’occuper d’elle comme il le fallait, et puis, ça te flattait. Original. Et pendant que vous repreniez de vos esprits, et surtout que elle, reprenne son souffle, tu lui avais fait cette fameuse proposition. Sa présence t’était agréable, alors tu ne voyais pas d’inconvénient à ce qu’elle reste dans ton lit pour la nuit. Qui sait, ça pourrait même t’être bénéfique. Avoir quelqu’un contre toi, à prendre dans tes bras. Tes nuits, même si tu ne l’admettras jamais, tu t’y sentais affreusement seule. T’avais besoin de ce contact, de quelqu’un pour t’apaiser et te rassurer en étant contre toi. Au final, t’avais beau faire cette fille froide et distante, au fond, t’étais tellement fragile.

C’est pourquoi tu l’avais laissé faire, lorsqu’elle s’était rapproché de toi et passait sa main sur ton bras. S’était agréable, doux. Le tactile avait beau être rare de ta part, lorsqu’on t’en offrait, tu ne refusais pas. T’appréciais, même. Surtout venant d’elle, qui était si douce, et qui avait été parfaite jusque-là. Pas de questions ou de mauvais regard sur ta cuisse, pas d’insistance pour te toucher à l’intimité, elle n’avait pas forcé ou tenter de t’avoir et tout de même y toucher comme certaines avaient essayé de faire. Elle t’avait totalement respecté, et ça, tu ne le manquais pas. Et puis tu l’écoutais te murmurer ces mots, avec un léger chantonnement. Sa voix était douce elle aussi, et berçait ton oreille, ainsi que ton âme. Et tu souriais, en reconnaissant le petit air ainsi que les paroles. « Shinedown.. ? » T’étais chanteuse après tout, ta culture musicale était immense, surtout quand il s’agissait de rock. Tu passais une main dans tes cheveux histoire de les arranger un peu, et tu te tournais davantage contre elle, allant passer ta main sur son ventre. Tu caressais doucement sa peau du bout de tes doigts, subtilement, ou de ta paume. Au final, ça te venait tout seul, cette douceur, ces gestes pour elle. T’avais beau ne pas vouloir d’attaches, t’étais faible face à la tendresse d’une femme.

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Dim 14 Jan - 1:46

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« This ain't no cross to carry, We are the judge and jury »
Tu étais sur un petit nuage après tout ça, au côté de la femme qu’il y a quelque heure tu ne connaissais pas du tout. Tu avais trouvé en elle une personne qui te ressemblait et qui pourtant était si différente de toi. Elle t’avait fait grimper dans les nuages et tu redescendais tout doucement sur terre en la remerciant. Tu ne savais pas réellement pourquoi, mais c’était un truc qui te rendait si unique. Tu disais souvent à la blague que c’était parce que tu étais canadienne, mais la vérité était que Toronto n’était pas nécessairement la ville la plus polie du pays alors même là ce n’était pas tout à fait ça. Mais tu ne savais pas pourquoi tu l’avais remercié, tu étais encore sur ton petit nuage et quand tu la regardais tu voyais bien qu’elle aussi avait pris plaisir à ce qui s’était passé entre vous deux. Tu étais un peu surprise quand même parce que tu n’avais rien fait, mais en même temps tu savais que beaucoup pouvait prendre plaisir à donner du plaisir. Peut-être que Luna était de ces femmes. « Je ne sais pas pourquoi je l’ai dit, mais merci quand même. » Tu voulais aussi lui dire merci de ne pas commencer sur les cicatrices dans ton dos. Il n’y avait pas de doute qu’elles les avaient vus et elle n’avait pas commenté à ce sujet. Elle n’avait pas eu la réaction auquel tu étais maintenant habitué. Une réaction de recul tout d’abord, puis les questions qui fusait et finalement une réaction de pitié. Pitié pour la femme que tu étais. Une réaction que tu détestais plus que tout. Et elle n’avait même pas eu la première réaction que tous avaient eux. Elle n’avait pas eux de réaction de recul a la vu des cicatrices sur ton dos. C’était un baume sur ton cœur cette réaction. Finalement une personne que tu appréciais, et tu voulais surement la remercier pour ça. Mais tu n’arrivais pas à trouver les bons mots pour l’expliquer.
 
Tu ne peux pas t’empêcher. Les paroles de la chanson t’échappent et tu chantonnes à voix basse. Oh tu sais que tu es capable de chanter, ce n’est pas parce que tu es timide, ou plutôt tu n’es plus timide. Tu es juste prise dans la magie du moment et tu ne veux pas briser cette magie. Ton grand-père t’a appris la guitare et tu sais très bien que tu as une voix particulière quand tu chantes, mais tu te dis que ça rajoute juste à tes charmes. Tu la vois sourire à tes paroles et soudainement elle laisse échapper le nom du groupe que tu as en tête. Tu souris un peu bêtement en hochant la tête. « Oui, c’est les premières choses qui me viennent à la tête en ce moment. » Tu l’as regarde un doux sourire aux lèvres alors que tu passes ta main doucement le long de son épaule et sa nuque. Tu veux glisser tes mains dans sa magnifique tignasse blonde. Tu es certaine que ces cheveux sont soyeux. Tu n’as aucun doute qu’elle n’est pas de celle qui aime réellement le tactile, mais elle ne t’a pas encore repoussé et si elle te repoussait tu t’arrêterais immédiatement. Tu te retournais sur le côté pour pouvoir la regarder pendant que tu continues. Tu sais que tu peux parfois être étrange comme fille. Et tu as depuis longtemps accepté que tu sois toujours différente, tu sortirais toujours de la masse. « Je suis un peu étrange, je sais… fuck ! » Tu n’as pas la chance de terminer ce que tu voulais dire parce que tu sens le premier spasme te frapper comme un dix-huit roue. Non, tu n’es pas atteint du syndrome de Tourette subitement. Instinctivement, tu avais lâché sa nuque, car tu ne voulais pas que tes poings se serrent sur sa peau sous l’effet de la douleur. Aux lieux, tu retombais sur le dos plantant tes ongles dans les paumes de ta main. Soudainement, tu te tortilles de douleurs, tout ton corps se raidit sous l’effet de la douleur. Oui, la magie est subitement brisée à cause de ton dos qui décide de faire des siennes. Ta respiration se faisait rapide à nouveau sous l’effet de la douleur. Tu ne l’avais pas vu venir, habituellement tu avais des crampes qui annonçais l’arriver des spasmes. Comme pour préparer ton corps. Mais les plus douloureuses c’était quand ça venait sans les crampes. « Mon dos… j’ai des spasmes… J’ai pas mon sac… j’ai besoin de faire un appel… Appeler mon chauffeur il saura quoi faire. » Non, tu ne voulais pas avoir à partir, mais ça ne passerait pas comme ça. Tu fermais les yeux déçus, elle venait de t’inviter à rester avec elle pour la nuit et voilà que ces plans volent en éclat parce que ton dos décide de faire des siennes. C’est quand ce genre de choses arrive que tu détestes ce qui t’est arrivé, tu rages encore contre ces terroristes, tu rages encore à cause de tout ce que tu as perdu. Ta capacité à faire des sports, le bébé et finalement Alex. C’est quand ça t’arrive dans des moments comme celui-ci ou tu étais tellement heureuse que ta tête par en vrille avec des idées noires. Tu ne seras jamais normal, tu ne seras jamais capable d’aimer ou d’être aimé à cause de ça. Et maintenant, tu es complètement rigide dans le lit d’une femme qui il y a quelque heure t’était complètement inconnu. Voilà que tu viens de ruiner le moment. Tu en pleurerais surement si tu ne détestais pas autant pleurer et être sensible.

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Lun 15 Jan - 17:19



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« Je ne sais pas pourquoi je l’ai dit, mais merci quand même. » Tu souriais, à la fois amusée et attendrie. Tu voyais dans ses yeux qu’il y avait vraiment quelque chose qui la touchait, qu’elle ne te remerciait pas simplement pour faire la conversation. Faut dire qu’on t’avait jamais remercié pour avoir donné du plaisir. Mais tu te doutais, que s’était au sujet de ses cicatrices, parce que toi aussi, t’avais pas pu t’empêcher de lui répondre : « Je devrais te remercier, moi aussi. » Parce que elle aussi, n’avait rien dit au sujet de ta cicatrice. Pourtant, s’était dur de ne pas la louper, même si vous étiez désormais sous la couette. Elle n’avait même pas tiqué dessus, passé sa main dessus par curiosité de sentir la sensation de la peau brûlée, ce que beaucoup de femmes faisaient lorsqu’elles passaient la nuit avec toi. Et généralement, pour ce dernier point, tu retenais leur main et tu t’énervais presque, te sentant comme une curiosité, une bête de foire, et ça te vexais, toi qui étais tellement complexée par cette cicatrice. Waverly, elle avait bien passé sa main sur ta cuisse, mais simplement pour caresser ton corps, et non pas ta blessure, ce qui donnait une toute autre sensation. Ce n’était pas le tâtonnement curieux du bout des doigts, mais une caresse apaisante et agréable. Et ça, tu ne pouvais que l’apprécier, car vu ton état actuel, ce complexe immense, s’était comme si on caressait ton âme.

Tu la voyais surprise lorsque tu avais révélé le nom du groupe des paroles qu’elle t’avais murmuré. Faut dire que tu étais un shazam humain lorsqu’il s’agissait de rock, après tout, s’était ton travail et ta passion à la fois. « Oui, c’est les premières choses qui me viennent à la tête en ce moment. » Tu frissonnais, agréablement, lorsqu’elle passait sa main sur ton épaule et ta nuque. Tu n’étais peut-être pas de nature tactile, mais vu cette période que tu subissais, même si tu n’en demanderas jamais, des caresses, une étreinte, c’est ce don tu avais besoin. Alors tu la laissais faire, appréciant simplement le moment, lui souriant, la regardant de tes yeux verts. Tu te disais qu’elle avait un beau visage, des traits fins tout en n’étant pas communs. Et puis des cheveux brillants et si longs, tout comme les tiens. Ce moment était si doux, paisible. Ca te faisait du bien, de ne pas être seule dans cette immense maison, à broyer du noir, seule, hantée par tes pensées et tes idées noires. T’appréciais sa compagnie, pour son calme, cette compréhension qu’elle avait pour… Tout. Ton caractère, ta cicatrice, tes restreintes. A aucun moment elle ne te forçais à quoi que ce soit, te mettait mal à l’aise ou te blessait. Rien de tout cela, au contraire ; elle allégeait ton cœur. « Je suis un peu étrange, je sais… fuck ! » Tu sursautais à son injure qui rompait tout ce calme, tu t’y attendais pas. Tu la voyais se tordre, te relâcher pour s’éloigner de toi, se contracter. Tu la regardais sans rien dire, les yeux écarquillés, la situation te montant au cerveau puis te réveillait. Et plus tu la regardais, plus t’avais l’impression d’être devant un miroir. Plus t’avais l’impression que s’étais toi, lorsque ta jambe te faisait souffrir le martyr. « Mon dos… j’ai des spasmes… J’ai pas mon sac… j’ai besoin de faire un appel… Appeler mon chauffeur il saura quoi faire. » Aussitôt, tu te réveillais, et tu te levais d’une traite. Tout en enfilant des sous-vêtements rapidement, tu lui disais : « Attends, non, j’ai une meilleure idée. Je peux te filer mes anti-douleurs, tu verras, ça te calmera… ! » Ta salle de bain n’était pas loin heureusement, alors tu y filais. Tu n’utilisais jamais les médicaments que ton médecin te prescrivait, parce que tu ne voulais pas dépendre des anti-douleurs, alors tu les gardais au fin fond d’un carton dans ta salle de bain. Heureusement que tu les avais, au final, tu ne pensais pas avoir à t’en servir pour ce genre de situation. Tu revenais avec un petit sachet, l’ordonnance encore à l’intérieur et rempli de flacons remplis et neufs. Tu lisais en vitesse l’ordonnance pour trouver le nom de l’anti-douleur, puis tu récupérais le fameux flacon, y sortant deux pilules. Tu t’asseyais à côté d’elle, récupérant une bouteille d’eau dans ta table de nuit, lui tendant tes deux mains. « Prend ça, et ça ira mieux. Vas-y. » Ta voix était inquiète, mais aussi rassurante. Tu savais ce que tu faisais, vous aviez les même blessures après tout, c’est juste qu’elles n’étaient pas au même endroit. Alors t’étais certaine que tes médicaments allaient fonctionner sur elle. Peut-être pas lui faire totalement passer la douleur, mais au moins l’apaiser. Tu te sentais mal pour elle, ton cœur se tordait, parce que tu savais à quel point ces douleurs étaient horribles et pouvaient gâcher un si bon moment. Tu le vivais sans arrêt, nuits et jours, alors tu savais bien. Et puis ça te faisait bizarre, de voir que tu n’étais pas la seule. Alors, tu prenais l'une de ses mains, voyant qu'elle se blessait les paumes avec ses ongles, et tu l'empêchais de le faire. « Te fait pas ça, serre ma main. » Toi aussi, il t'arrivait de te blesser toi-même lorsque ton muscle te faisait souffrir, et tu le regrettais à chaque fois. Tu ne pouvais pas t'empêcher de l'en empêcher.
Non, tu n’étais pas la seule dans cet Enfer, et il était temps que tu le réalises.

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Oui, tu avais passé doucement tes doigts sur sa cicatrice dans un mouvement fluide. Montant doucement, juste pour sentir la douceur de sa peau sous tes doigts. Tu avais toujours été comme ça après ce genre de choses. C’était un truc qui avait toujours amusé Alex même. Il avait toujours pris un plaisir à te taquiner en disant que tu devrais être pianiste et non pas guitariste. Il disait que c’était comme si tu jouais du piano sur son corps. C’était un truc que tu faisais souvent sans t’en rendre compte. Tu avais passer tes mains sur sa cicatrice sans t’en rendre compte, une fois fait toutefois tu avais noté qu’elle n’avait pas tilté, elle n’avait pas eu un mouvement de recul, elle t’avait laissé faire. Tu t’étais demandé pendant un moment si comme toi elle ne sentait pas quand on touchait sa cicatrice. Oui, parce que toi tu ne sentais rien au toucher. C’était difficile à expliquer quand après on voyait tes spasmes douloureux. Mais au toucher même durant un massage tu ne sentais pas les mains ou la peau d’une personne. Même quand tu utilisais une couverte chauffante pour calmer la douleur ou tes muscles tu ne sentais pas la chaleur elle-même. Mais si tu subissais un massage ou encore tu utilisais de la chaleur pour détendre les muscles de ton dos tu en sentais les effets. C’est-à-dire la détente qui suivait, ou encore la tension qui se relâchait dans ton dos. Tu sentais tout à un niveau musculaire, mais au niveau tactile, tes cicatrices, aussi bien dire que les terminaisons nerveuses de ta peau avaient été brulées en permanence comme quand on ce brule un doigt par accident. Mais au lieu d’être une blessure en surface sur tes terminaisons nerveuse toi, c’était en profondeur, c’était permanent. Les spasmes et les crampes étaient le seul moyen que ton corps trouvait pour te faire savoir qu’il était temps d’arrêter et de te calmer, ou encore pour te faire savoir qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas avec ton dos. Si ça partait sans problèmes avec médicament ou encore de la chaleur alors il n’y avait pas de problèmes. Quand rien ne fonctionnait, il était temps de te rendre à l’hôpital parce qu’il y avait quelque chose de plus grave.
 
Pourquoi tu pensais à tout ça pendant que pensivement c’était comme si tu jouais du piano sur elle ? Ce serait une question que beaucoup se poserait au courant de ta vie. Tu avais cette étrange capacité à pouvoir faire plus d’une chose en même temps. Sauf quand tu étais ensevelie sous une vague de plaisir. Dans ces moments tu perdais toute cette capacité à penser à plus d’une chose en même temps. Cette capacité entrepreneuriale, celle qui te rendait un petit génie des affaires ou de l’informatique. Le plaisir avait un effet que même la douleur n’était pas capable d’avoir. Réussir à arrêter le petit hamster dans ta tête qui tournait toujours dans sa petite roue était tout un miracle. Et ça même si elle ne le réalisait pas la blonde avec qui tu avais partagé son lit ce soir avait réussi ça. Mais ce n’étais pas réellement pourquoi tu la remerciais, non plus. Et même si tu étais un peu perplexe de l’entendre te dire qu’elle devrait te remercier elle aussi tu n’avais qu’un petit sourire mutin en la regardant. Elle était peut-être la nuit alors que tu étais le jour, elle était peut-être diamétralement opposée à toi, mais tout comme dans cette histoire tu pouvais facilement imaginer le jour te perdre dans la nuit. C’était une histoire que ta mère te racontait quand t’étais petite, et aujourd’hui tu ne serais pas capable de la répéter sans faire une erreur. Mais aujourd’hui, tu pouvais en comprendre la morale. Tu étais encore un peu dans ton petit nuage quand tu avais laissé échapper des paroles des chansons pendant que tu continuais tes petites caresses en douceur. Elle avait immédiatement reconnu cette chanson qui t’était venue à la tête en la regardant. Tu avais été un peu surprise au début, mais plus tu y pensais et plus tu te doutais qu’elle avait ce charisme d’une rockeuse. Un magnétisme qui savait attirer les regards sur elle quand elle était sur scène. Après qu’elle est découverte rapidement ce que tu avais chantonné à voix basse, tu étais certaine qu’elle vivait encore plus au son de la musique que toi. Tu avais toujours aimé la musique, mais seulement pour ces effets que les bruits avaient sur ton esprit. Tu étais certaine que pour Luna c’était une passion, qu’elle vivait au son de la musique, en mangeais pour petit déjeuner et en faisait ça vie tout entière. « Quelque chose me dit que je serais incapable de trouver une chanson que tu ne connaitrais pas. » Tu avais eu un sourire en là regardant. Tu avais descendu tranquillement de ton petit nuage. Jusqu’à ce que tu lui avoues que tu étais un peu étrange. C’était à ce moment que les portes de l’enfer s’étaient à nouveau ouvertes sur toi pour t’ensevelir.
 
Tu venais de ruiner un moment tellement magique. Tu avais honte maintenant. Tu n’étais même pas capable d’avoir une nuit magique dans les bras d’une autre personne sans que ton dos décide de faire des siennes. Tu étais paralysé par la douleur, crispé, les ongles qui se plantait dans les paumes de tes mains quand finalement tu réussissais à lui lancer une explication brève de ce qui se passait. Tu lui glisses rapidement que tu dois appeler ton chauffeur, il saura quoi faire. Ou au moins, il saura qui appeler et il est capable de te lever sans problèmes. Oui, tu embauches maintenant tes employés pour leurs capacités à pouvoir te prendre dans leurs bras quand ton dos décide de faire des siennes. Oui, c’est ironique, mais si c’était réellement un critère ton chauffeur passerait ce critère haut la main. La question était de savoir s’il allait te reluquer, t’habiller avant de t’amener avec lui ou bien s’il te prendrait toute nue pour te ramener chez toi… ou à l’hôpital. Non pas l’hôpital, la dernière fois avait été une catastrophe. Même si ce serait l’endroit où te trouveraient si tu ne trouvais pas un moyen de calmer tes muscles. Luna, elle avait plutôt rapidement compris ce que tu voulais dire, c’était à la fois étonnant et presque prédictible. Oui, c’était deux choses qui s’opposaient et pourtant voilà la réalité des choses. Elle se levait rapidement en enfilant des sous-vêtements pour déclarer qu’elle pouvait te refiler ces antidouleurs. Tu l’entends plus que tu ne la regardes parce que tu as fermé les yeux sous l’intensité de la douleur. Tout ce passe si rapidement, tu l’entends partir dans une autre pièce de la maison et elle revient quelque seconde plus tard, ou minute qui sait réellement. Et elle revient à tes côtés et tu remarques le sachet qui contient son ordonnance. Ta tête te crie de ne pas prendre ce qu’elle te donne. Et si elle en avait réellement besoin, et qu’elle n’en avait plus parce qu’elle t’avait donné sa prescription. Tu veux refuser, mais tu sais que dans ton ça ces spasmes ne passent pas tout seul. Déjà, tu imagines la douleur que tu auras demain. Tu prends note mentalement d’appeler pour un massage quand tu arrives chez toi. Finalement, Luna te tend deux capsules et de l’eau. « Tu… tu es certaine ? Et si t’en avais besoin. » Tu sais qu’elle en a surement besoin pour qu’on lui prescrive ces médicaments. Tu as vu ces cicatrices sur sa jambe, tu vois maintenant qu’elle a surement des souffrances similaires aux tiennes. Tu ne voulais pas prendre ce dont elle avait surement besoin, la volée de ça, mais en même temps tu ne t’étais pas attendu à ce que la douleur soit si intense. À cette vitesse si tu ne faisais rien tu savais ce qui pouvait se passer. Tu ne savais pas jusqu’à quel point ces muscles pouvaient lui donner du mal, mais toi tu savais que quand ton dos agissait ainsi tu perdais la capacité de marché complètement, si tu ne calmais pas les spasmes rapidement tu finirais à l’hôpital à nouveau. Tu avais eu assez d’humiliation publique à cause de celui-ci tu étais désespéré en ce moment. Et le débat que tu menais dans ton esprit, à hésiter à prendre l’aide qu’elle t’offrait, était peint sur ton visage. Tu étais entre la douleur et le besoin de la calmer. Pourtant elle avait mis tellement de confiance malgré l’inquiétude qui avait percé dans sa voix que tu sentais que oui tu devais le faire. Ce n’était que quand tu avais senti ta peau se percer un peu sous tes ongles et qu’elle avait pris une de tes mains pour t’arrêter de te blesser que tu avais cédé. Tu avais pris les médicaments qu’elle t’offrait et tu les avais pris te forçant à les avaler à sec parce que tes mains tremblaient trop, tu avais l’impression que tu allais tout renverser sur toi. Tu secouais la tête quand même. « Non… je vais te faire mal… j’ai plus de force que j’en ai l’air. » Ce n’était pas parce que tu la pensais fragile que tu disais ça. Mais c’est parce que tu ne voulais jamais faire de mal de personne. Il n’y avait eu que très peu de gens dans ta vie à qui tu avais voulu faire du mal dans ta vie. Il y avait eux ces professeurs à l’université qui avait détruit tellement de vie autour de toi. Dont celle d’une ancienne colocataire, il y avait eux ces frères qui avait décidé de détruire ta vie avec leurs bombes, il y avait eux toute personne capable d’un acte comme celui-là. Mais fondamentalement tu n’étais pas une personne qui avait de la haine dans ton cœur. Tu t’en voudrais de lui faire mal tout comme tu t’en voudrais de faire mal à une personne comme ton chauffeur qui avait surement deux à trois fois la taille et la force d’une personne comme toi.

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Ven 19 Jan - 23:22



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Malgré ta blessure un peu similaire à la sienne, tu ne pouvais même pas imaginer la souffrance qu’elle devait endurer, et ça te serrais le cœur. Lorsque ta cuisse te faisait mal, ça te rendait incapable de marcher, ça te faisais parfois hurler, pleurer, avoir peur. Alors, pour ce seul muscle qui te mettait dans un tel état, tu n’imaginais pas pour le dos entier de la jeune femme. Et ça te faisais quelque chose, s’était à la fois heureux et malheureux. Parce que tu réalisais que tu n’étais pas toute seule. Pas toute seule, à souffrir autant d’une blessure aussi présente dans ta vie, et pour le coup, ça te faisais mal de voir la jeune femme souffrir le martyr dans ton lit, dans le même état que ta blessure puisse te mettre, voire pire. Enfin, s’était même sûr qu’elle en morflait beaucoup plus.

« Tu… tu es certaine ? Et si t’en avais besoin. » Tu secouais la tête, signe de négation. Le flacon était totalement neuf, ça faisait un bon moment qu’il était à traîner dans ta salle de bain avec les autres médicaments au fin fond d’une boîte de rangement. Tu les prenais à la pharmacie histoire de prouver à ton médecin que tu suivais ses instructions, mais c’est tout. Et tu ne les jetais pas, au cas où. Au cas où quoi ? T’en sais rien, mais visiblement, t’avais bien fait. « T’en fait pas pour moi. » Visiblement, elle n’osait pas, mais sa douleur l’a sûrement fait craquer, heureusement. Tu te voyais mal la laisser partir dans une douleur pareille comme elle le demandait. Elle ne prenait pas ton eau, t’avais mal à la gorge pour elle, de les prendre à sec. Elle tremblait tellement, tout comme toi, lorsque ta jambe te faisait une crise, tant ça te fatiguait et te faisait peur. Tu savais jamais quand ça allait s’arrêter, étant donné que tu ne prenais jamais tes anti-douleurs. Ca pouvait aller de dix minutes à quatre heures, voire plus, même si s’était plus rare et que dans ces cas-là, tu l’avais cherché à avoir trop poussé sur ton muscle qui n’était pas capable de le supporter. Et t’avais tellement peur, parfois, que ça ne s’arrête jamais. Mais bon, au moins, grâce à ça, sa douleur allait passer, et vu la dose de cheval que s’était, ça ne prendra pas longtemps pour l’apaiser. « Non… je vais te faire mal… j’ai plus de force que j’en ai l’air.  » Tu soufflais et tu prenais sa main, la desserrant pour qu’elle attrape la tienne, sans vraiment demander son avis. « Je préfère encore que tu craques ma main que tu ne fasses saigner la tienne. » Et en effet, elle mettait déjà de la force dans ta main, mais tu supportais, riais parfois un peu nerveusement par la douleur, mais tu préférais mille fois avoir les os qui craquaient que de voir du sang couler de ses paumes. Tu passais ta main libre sur son épaule, caressant doucement sa peau. T’espérais pouvoir l’apaiser un petit peu en attendant que les cachets face effets. Tu te sentais un peu inutile, et ça te mettait mal, parce que toi aussi, lorsque ton muscle faisait une crise, personne ne pouvait apaiser ta douleur. Même lorsqu’on te parlait, te caressait, te serrait dans leur bras, ta douleur te prenait complètement et tu ne voyais pratiquement rien autour de toi. Tout ce que tu faisais, s’était hurler, pleurer, ou serrer quelque chose. Tes dents, tes poings, quelque chose dans tes mains. Et c’est tout. Alors tu te disais qu’elle devait être dans le même état. Tout ce qu’il y avait à faire, s’était attendre. Pendant ce temps, tu passais avec douceur ta main sur son épaule, parfois ses cheveux, pour la calmer, et bien lui prouver que t’étais là, que t’allais pas la lâcher. Tu savais trop bien ce qu’elle pouvait ressentir, et être abandonnée dans un moment pareil, s’était le pire. T’avais beau ne pas avoir de cœur quand il s’agissait de lâcher les autres, surtout les inconnus, mais elle, tu pouvais pas. S’était même pas envisageable. Parce que si t’avais été à ta place et qu’on te laisserait dans cet état, ça te briserais le cœur, ça te donnerait un coup de massue. Toi qui souffrais déjà d’un abandon à cause de cet handicap qui te pourrissait la vie.

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Sam 20 Jan - 4:12

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Tu avais cédé, tu avais pris ce qu’elle t’offrait. Tu ne devrais pas nécessairement accepter tout ce qu’on t’offrait et ça, tu le sais, mais tu l’avais vu prendre le flacon d’un sac de pharmacie. Et tu avais vu sa propre cicatrice. Tu te doutais que c’était surement quelque chose comme ce que tu devais prendre toi aussi. Tu t’en voulais juste parce que si elle en avait besoin elle aurait une dose en moins dans son flacon. Tu avais attrapé les pilules et tu les avais pris à sec. Tu avais vu sa réaction et tu avais voulu sourire, mais en ce moment ta capacité à sourire facilement était occupée à ne pas hurler de douleurs ou pleurer alors peut-être que tu pourrais en sourire dans quelque minute. Tu n’avais pas de doute que les prochaines heures seraient longues et que tu aurais encore un peu de mal ou encore des spasmes et des crampes ici et là. Même avec les médicaments il y avait un résidu de la douleur qui restait. Ce n’était pas un antidouleur qui allait faire passer les spasmes. Non, seuls un relaxant musculaire ou du repos savaient faire l’affaire. Et parfois, il te fallait les deux. Mais au moins, un antidouleur savait rendre la douleur tolérable jusqu’à ce que ça passe. Surement que d’ici la prochaine trentaine de minutes la douleur commencerait à diminuer et tu pourrais au moins trouver une position plus confortable dans ce lit. Tu avais fermé les yeux quelque seconde en soupirant. Oh, combien de questions pouvait-elle avoir ? Tu te doutais qu’elle avait des questions depuis qu’elle avait vu les cicatrices et tu avais été tellement heureuse qu’elle ne pose pas de question. Oui, répondre sans cesse aux questions au sujet de ta condition n’était pas le problème pour toi. C’était la pitié que tu voyais dans leurs regards après que tu as raconté ton histoire qui te dérangeait.
 
Tu avais refusé de prendre sa main, tu ne voulais pas la blesser. Elle ne comprenait pas la force que tu pouvais avoir quand un spasme était aussi fort qu’aujourd’hui. Du moins, tu ne pensais pas qu’elle pouvait comprendre. Mais en même temps, ton esprit te ramenait sa jambe et sa propre cicatrice, puis au médicament qu’elle t’avait donné. Et si elle savait plus que personne la force que son propre corps pouvait avoir dans ces situations. Tu avais posé ton regard brun sur elle et tu l’avais senti desserrer ta main pour que tu la prennes. « Je ne veux pas la casser non plus ! » Elle supportait la pression que tu mettais sur sa main sans dire un mot. Son autre main venait caresser tes épaules, tes cheveux et si tu devais être honnête c’était comme un baume sur ton corps ces caresses. Tu sentais ses caresses apaiser ton esprit qui partait en vrille dans ces moments-là. Tu lui étais plus reconnaissante qu’elle ne pouvait le comprendre en ce moment. Tu avais eu des masseurs te masser. Tu avais eu ton chauffeur te faire couler un bain, mais tu n’avais jamais eu un amant être capable d’apaiser ton esprit comme elle le faisait en se moment. Bon, tu n’avais pas eu d’amant ou d’amante depuis bien longtemps c’est vrai, mais même ton chauffeur ou ton masseur actuel n’avait pas réussis à le faire. Et ils te connaissaient tout très bien t’ayant vu à ton meilleur comme à ton pire physiquement. Tu avais levé les yeux en pensant à quelque chose d’autre qui pourrait aider. « Ça va sonner étrange, mais t’as de la musique ? Quand j’ai mal comme ça et que j’ai pas de source de chaleur près de moi, la musique arrive à me changer l’esprit le temps que mon médicament fasse effet. » Elle avait peut-être été capable de reconnaitre immédiatement les paroles de Shinedown tout à l’heure, mais elle ne savait pas à quel point la musique était un point de repère pour toi. Tu la regardais avec douceur serrant encore sa main avec force un moment quand tu avais senti une tension plus forte dans ton dos au niveau des reins. Tu avais relaxé ta main quand la douleur s’était détendue un peu et tu avais soupiré.
 
Elle restait là avec toi pendant que tu te tordais de douleur, elle avait refusé d’appeler ton chauffeur quand tu lui avais mentionné qu’il pouvait t’aider. Elle avait gardé ta main dans la sienne même si tu savais qu’elle devait avoir mal à force de la serrer. Mais elle ne disait pas un mot. Elle restait à tes côtés et tu voulais à nouveau alléger l’ambiance. Tu t’en voulais d’avoir ruiné l’ambiance à cause de ton dos. Et tu sentais tranquillement le médicament venir vers son effet et calmer lentement la douleur. Ce n’était pas instantané, mais ça avait commencé par tes jambes qui avaient arrêté de se tordre de douleurs. Oui quand tu avais tellement mal c’était comme si tout ton corps venait se tordre. Ça se rependait dans tout ton corps. Donc tes jambes avaient tranquillement arrêté de se tordre et tu avais pu ramener ton esprit à la situation présente. « Je suppose que si tu ne veux pas que j’appelle mon chauffeur tu veux que je reste quand même ? Parce que sinon tu es prise avec moi jusqu’à ce que ça passe. Je ne peux pas marcher dans cet état. » Tu avais eu un mince petit sourire en la regardant. Mais tu n’étais pas en train de mentir quand tu disais que tu ne pouvais pas marcher. Tu n’aurais même pas été capable de mettre un pied à terre sans t’effondrer par terre. Tu n’étais même pas certaine que tu pouvais dire à ton cerveau de bouger tes jambes alors moins tenter de les faire bouger. C’était surement ce qui t’énervait le plus dans ta situation c’était la perte de contrôle que tu pouvais avoir dans ces moments-là.
 
Quand finalement tes mains et tes bras avaient commencé aussi à se détendre, tu savais que le médicament était en train de faire effet sur ton corps. Tu n’avais pas encore la force de tenter de trouver une position assise plus confortable, mais tu avais relâché ta main libre tranquillement tout en arrêtant de serrer celle de Luna. Tu pouvais maintenant te concentrer sur autre chose comme sur elle et sur les questions qui devait maintenant lui bruler les lèvres. « Tu dois avoir tellement de questions en ce moment. Ne t’inquiète pas si tu veux les poser j’y répondrais. Mais s’il te plait, ne me prends pas en pitié par la suite. » Ce n’était pas la première fois que tu faisais cette demande. Si elle réussissait à ne pas avoir pitié de toi, ce serait la première fois qu’on t’écoutait réellement. Tu tentais de te préparer mentalement à raconter pour une énième fois ton histoire. Pourquoi est-ce que tu n’avais pas peur de la raconter ? Parce que les médias de Toronto avaient pris un plaisir sadique à la répéter pendant des mois après le suicide d’Alex après avoir placardé des photos de vous l’une à côté de l’autre. Tu avais été la veuve en pleur pendant tellement longtemps. Le policier, le héros, et sa fiancée, la femme d’affaires a la force de caractère incroyable. Voilà comment ils vous avaient décrit. Tu avais été anonyme après l’accident qui avait amené à son suicide, mais après ce dernier tu avais été percuté avec une célébrité que tu avais détestée. Tu t’étais forcé dans ton propre exil pour qu’on oublie ta présence. Mais on ne l’avait jamais réellement oublié. Au moins ici à Wellington tu n’étais pas cette femme qu’on avait placée à côté d’Alex. Tu étais simplement Waverly, et ici tu pouvais contrôlé quand tu racontais ton histoire, on ne t’y forçait pas. Alors si elle avait des questions à ton sujet tu y répondrais, tu lui avais donné l’autorisation de le faire.

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Jeu 25 Jan - 0:03



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Tu savais que tes caresses ne pouvaient que lui faire du bien. Parce que toi, lorsque ta jambe te faisait souffrir, c’est tout ce don tu avais besoin. On t’a parlé, on t’a rassuré, on t’a aidé à marcher, mais jamais quelqu’un n’avait la douceur, l’intimité suffisante et l’attention pour t’apaiser de cette manière. Lyra l’a eu, mais lorsque ta jambe te faisait souffrir en sa présence, tu serrais les dents et tu faisais comme si de rien n’était, tu ne lui as jamais montré, parce que t’avais peur de sa réaction. La nuit, lorsqu’elle dormait avec toi, tu agonisais en silence et tu te contentais de serrer les draps dans tes mains, sans rien dire, et retenant tes larmes. C’est pour ça que tu avais fini par lui avouer cet handicap. Parce que t’avais besoin d’elle, qu’elle te rassure, qu’elle t’apaise de ses caresses et ses mots. Mais au lieu de ça, elle est partie. Et elle t’a blessé jusqu’au coeur, sans le moindre scrupule. Alors, tu savais la douleur en plus que tu pouvais ressentir, lorsque tu agonisais seule dans ton lit, et que tout ce que tu demandais, s’était une présence pour te rassurer et t’apaiser. C’est pourquoi ces gestes t’étaient venus tout naturellement, et tu ne t’arrêtais pas. Pas tant que tu la voyais souffrir. Et tu ne répondais pas non plus, lorsqu’elle parlait de casser ta main. T’avais beau avoir un corps fragile à cause de ta malnutrition, ce n’était pas une jeune femme qui allait te briser ta main. Et au pire, quoi ? T’allais avoir un plâtre quelques jours, ton guitariste te remplacera au piano, et tout s’arrangera très rapidement. Tu t’étais déjà cassé des os en étant petite, toi qui étais une casse-cou totalement pété dans ta tête, et tu te souvenais bien de ce que ça faisait, donc ça ne te faisais pas peur. Tu préférais de loin aller à l’hôpital pour un simple doigt cassé, que pour ta jambe. Tu l’écoutais plutôt lorsqu’elle te faisait cette demande, assez particulière : « Ça va sonner étrange, mais t’as de la musique ? Quand j’ai mal comme ça et que j’ai pas de source de chaleur près de moi, la musique arrive à me changer l’esprit le temps que mon médicament fasse effet. » Ca ne te surprenais pas tant que ça. Toi au contraire, t’avais besoin de silence lorsque t’étais en pleine crise, alors le contraire était possible. Alors tu lui rendais son sourire, lorsqu’elle t’en esquissait un malgré sa douleur, avant de serrer ta main davantage. Une fois la grosse douleur passée, tu la voyais soupirer, tu sentais bien qu’elle était fatiguée de tout ça. Tout comme toi lorsque ça t’arrivais. Tu hochais ensuite vivement la tête, et tu te levais, lâchant sa main à contre cœur. Toujours en sous-vêtement, tu te dirigeais vers les enceintes dans un coin de ta chambre. En tant que passionnée de musique, t’étais obligée d’en avoir un peu partout dans la maison. Dans la chambre, le salon, et même une spéciale pour le jardin que tu sortais parfois pour les soirées que tu organisais chez toi. Mais bon, vu ton état actuel, elle prenait la poussière dans ton sous-sol, toi qui n’invitais plus personne. T’avais même un tourne-disque dans ta chambre, spécialement pour les vinyles, car s’était la sono que tu utilisais le plus. S’était généralement dans ta chambre que tu passais le plus de temps à te détendre, si ce n’était pas dans ta salle de musique, alors t’avais mis le budget pour celle-ci. Tu l’allumais soigneusement, et la laissais lire ta clé usb. Il y avait un peu de tout, rock, musique de film, remixs… Mais vu ton humeur du moment, ta clé était rempli de musiques douces et émotives, alors tu laissais, parce que tu te disais que du rock qui pétait et faisais vibrer les murs ne serait pas agréable vu la situation.

Une fois la musique mise en route, tu la rejoignais dans le lit, t’asseyant à nouveau auprès d’elle, et récupérant sa main pour ne pas qu’elle recommence à se planter les ongles dans la paume. En voyant que ses jambes se décontractaient grâce à l’effet de tes calmants, tu passais doucement ta main sur sa cheville puis sa cuisse, puis t’allais vers son bras, que tu caressais toujours avec douceur et délicatesse, de la paume de ta main tatouée. Tu ne pensais même pas à lui poser de questions, tu ne t’en posais pas, tu ne pensais pas à tout ça. S’était tout naturel chez toi, de laisser la cause de tout ça de côté, parce que t’aimais lorsqu’on te faisait pareil. T’aimais pas parler de la provenance de ta blessure, parce que ça amènerait à voir de la pitié dans les yeux de la personne, et ça, t’en avait pas envie. « Tu dois avoir tellement de questions en ce moment. Ne t’inquiète pas si tu veux les poser j’y répondrais. Mais s’il te plaît, ne me prends pas en pitié par la suite. » Tu souriais en coin à cela, et tu la regardais, caressant de ton pouce sa main que tu tenais, sentant qu’elle s’était détendue. Parce qu’elle pensait comme toi, elle avait cette même peur, de ce fameux regard. Ca te faisait quelque chose, s’était particulier. Ca te touchait encore une fois, de voir que tu n’étais décidément pas toute seule dans tout cet enfer. Certes, le sien était différent, mais les racines étaient les mêmes, et la similitude était impressionnante. Alors, allez savoir pourquoi, tu l’as dit. T’en a parlé la première, tu l’as dévoilé. Toi qui pourtant, ne le disais à personne. Pas même tes meilleurs amis. « J’ai fait un accident de voiture. J’étais avec ma sœur aînée, Mélissa, c’est elle qui était au volant. Et à un carrefour, un camion a grillé le feu rouge et nous a percutés. Ma sœur a été gravement blessée et elle est aujourd’hui paraplégique. Quant à moi, la ceinture n’a pas tenu et j’ai été éjectée de la voiture. Les pompiers m’ont pas vu à l’autre bout de la route, c’est un garçon qui m’a trouvé et m’a sauvé. Mais en chutant, ma jambe a frotté le sol et ça l’a brûlé. Ça a été… La pire journée de ma vie. J’ai eu beaucoup de chance qu’il me trouve, et que mes brûlures au visage et le flanc n’ont pas été aussi profondes que la cuisse... » Et en racontant cela, t’as pas pu t’empêcher de passer ta propre main sur ta cuisse brûlée, puis soupirer, en la regardant. Ça te faisait quelque chose de raconter tout cela, toi qui en parlait si rarement, mais ça ne te faisais pas mal. Après tout, tu vivais cet accident chaque jour à cause de ta blessure, tu devais en reparler chaque mois avec ton médecin lors de tes bilans, et Gaston avais su être là pour t’épauler. Alors, t’as fini par te faire à l’idée. Le seul point sensible qu’il te restait à ce sujet, s’était ta sœur, qui elle, avait vu toute sa vie s’écrouler à cause de cet accident. Sa vie professionnelle, sa vie amoureuse… Maintenant, elle devait rester collée à cette chaise roulante, aidée par une professionnelle pour certaines tâches personnelles de tous les jours, obligée de passer son temps chez elle à trouver de quoi s’occuper. Ca, ça te déchirais le cœur. Car tu avais beau avoir perdu contact avec toute ta famille qui t’avais reniée, elle, même si elle a été influencée au début, elle est très vite revenue vers toi, et a pris soin de garder ce lien de sœurs entre vous. Tu ne pouvais que l’aimer et la chérir.

Tu souriais à la jeune femme couchée devant toi. Si tu lui avais raconté ça, s’était pour lui prouver que toi aussi, t’avais vécu une tragédie, t’avais morflé dans ta vie à cause d’une journée où t’as été au mauvais endroit au mauvais moment. Et s’était comme ça, ça arrivait, fallait juste se battre maintenant. Et que non, t’allais pas la regarder avec ces yeux remplis de pitié, mais plutôt de compréhension. Parce qu’elle n’était pas seule, et tu voulais lui prouver, toi qui le réalisais grâce à elle. Et ce n'était pas la peine de mettre des mots sur cela. Ce regard doux et attentif que tu portais sur elle, ces douces caresses sur son corps, suffisait à lui prouver, après cet aveux.

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Mer 31 Jan - 1:48

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Les médicaments commençaient à faire effet et tu avais senti tes muscles se détendre un peu, mais ce n’était pas suffisant. Tu avais besoin de quelque chose de plus. Tu avais fini par lui demander si elle avait de la musique. C’était peut-être un peu étrange, mais pour toi la musique avait un effet calmant, te perdre dans les notes et les paroles qui entrait dans tes oreilles te permettait d’oublier la douleur. C’était la raison pour laquelle chacun de tes manteaux avait une paire d’écouteurs en plus des autres qui trainait toujours chez toi. Et tu avais toujours ton cellulaire plein de musique rien que pour avoir ta thérapie musicale quand tu en avais besoin. Tu avais seulement commencé à te montrer en spectacle cette année, combattant ta peur de chanter en public. Tu avais encore souvenir de la première fois. C’était une soirée à micro ouvert et tu t’étais présenté ta vieille guitare en main et tu avais chanté une chanson de chez toi, mais les applaudissements que tu avais reçus t’avaient permis de combattre ta timidité à ce niveau-là. Étrange n’est-ce pas ? Mais même si tu n’avais jamais eu la passion pour en faire ta carrière tu avais toujours vécu au son de la musique. C’était la musique qui te faisait courir quand tu étais petite, et aujourd’hui c’était la musique qui venait panser ton esprit quand tu avais mal. Tu avais senti sa main quitter la sienne et tu l’avais regardé faire en soupirant. Tu te disais que tu pouvais parfois être un peu bouleté, mais au moins elle était d’une patience, c’était déjà ça. Elle avait mis la musique et tu avais laissé les premières notes t’emporter dans un monde. Tu avais fermé les yeux le temps qu’elle revienne vers toi. Elle devait avoir elle aussi senti ton corps se détendre parce que tu avais ouvert les yeux le moment où tu avais senti sa main sur ta jambe et tu avais regardé ces mouvements avec attentions. Tu l’observais, un sourire doux aux lèvres jusqu’à ce que finalement tu la regardes pour lui donner l’autorisation de poser les questions qu’elle devait surement avoir.
 
Elle te raconte son histoire, elle te raconte la source de cette cicatrice. C’était juste après que tu lui as donné l’autorisation de poser des questions, mais tu lui as demandé de ne pas te prendre en pitié. Tu ne voulais pas lire la pitié dans son regard à elle aussi. Et pourtant elle est la première à ouvrir la danse, elle te raconte son histoire et tu fermes les yeux pour pas qu’elle voie les larmes dans tes yeux. Elle n’a pas idée à quel point l’origine de cette cicatrice est similaire à la tienne. Tu sens ta main libre se poser sur celle qui caresse sa cuisse meurtrie. Tu suis le mouvement de cette dernière avant de remonter le long de son bras pour venir te poser sur sa nuque. Elle est toujours la même femme que tu as rencontrée il y a quelque heure dans un bar, elle est encore la même femme qui a su te donner un plaisir fou, et finalement elle est celle qui ne t’a pas abandonné dans ta douleur. Et sa peau est toujours aussi douce qu’il y a quelque instant. Ton autre main lâche la sienne pour tenter de forcer ton corps dans une position assise plutôt que coucher. Tu grimaces, car tu sens encore de la douleur au mouvement, mais tu seras bien plus confortable, une fois assise pour finalement lui avouer ce qui est arrivé. Tu reprends sa main quelque instant, cherchant un peu de courage pour finalement commencer à parler. Tu n’as jamais eu vraiment besoin de courage pour parler, mais on dirait que cette fois est plus intime pour toi et c’est étrange. « Est-ce que tu te souviens ou tu étais le 15 avril 2013 ? C’était le lundi de pâque, mais aussi la journée du Marathon de Boston. » C’est étrange de commencer comme ça, mais en même temps c’est vrai tu as un souvenir vivide d’où tu étais. C’est un peu comme tu te souviens exactement ou tu étais quand tu as entendu parler de l’attentat sur les tours jumelles de New York. Est-ce que c’est parce que tu habitais le pays voisin, ou parce que tu habitais une ville métropolitaine comme Toronto ? Peut importe, même si tu n’avais pas été a Boston au moment des bombardements du marathon tu étais certaine que tu aurais un souvenir parfais de l’endroit ou tu te trouvais à ce moment-là. « Cette journée-là, j’allais courir pour la première fois ce marathon-là. Je cours… courrais depuis que j’étais toute petite. Avec mon fiancé Alex, on avait décidé de faire ce dernier marathon avant l’arrivée du bébé. J’étais enceinte. » Tu fermes les yeux, ta main se posant sur ton ventre comme un souvenir de tout ce que tu avais perdu cette journée-là. Tu savais que cette journée avait fait de toi la femme que tu étais aujourd’hui, mais tu ne pouvais pas t’empêcher de te demander ce à quoi ce petit bébé aurait pu ressembler. Est-ce qu’il aurait ressemblé à toi ou à son père ? Tu tournes la tête sur le coter pour te reprendre un instant. Quand tu ouvres à nouveau les yeux, tu la regardes, un petit sourire qui cache toute ta douleur. « Tu te souviens surement de ce qui est arrivé ce jour-là. Deux bombes ont explosé à la ligne d’arrivée. J’ai été prise dans l’explosion. J’arrivais finalement à la ligne d’arrivée. Alex avait terminé, surement une trentaine de minutes avant moi alors il aurait de l’être sauf, mais quand il m’a vu arriver il a décidé de venir me retrouver pour qu’on passe la ligne d’arriver ensemble. Au moment de l’explosion, on a été séparé. » Tu la regardes, c’est à ce moment-là que tu comprends finalement à quel point vos blessures ont une origine similaire. Elle a glissé sur le pavé tout comme toi. Bon d’accord, elle c’est un accident de voiture, et toi une explosion suite à un incident terroriste, mais vous êtes incroyablement similaire. « Quand je me suis réveillé, j’étais à l’hôpital. C’est une chance qu’on a tous les deux étés envoyée au même hôpital. Bref, j’avais perdu le bébé et les docteurs ont tenté de m’expliquer le mieux possible ce qui m’était arrivé. Ils supposent que quand j’ai été frappé par la déflagration j’ai partie par en arrière, et quand je frapper le pavé j’ai glissé sur peut-être une dizaine de mètres peut-être plus ils ne sont pas certain encore aujourd’hui. Comme je n’avais pas de sensation au toucher dans mon dos, ils ont eu peur que je ne puisse plus marcher. Mais j’ai été chanceuse à ce niveau. Alex un peu moins. Il a perdu l’usage de ces jambes complètement. Un an et six mois plus tard il c’est enlever la vie dans notre condo à Toronto. » Tu es incapable de la regarder pendant quelque minute, tu tournes la tête vers le mur en face de toi. Encore aujourd’hui penser à Alex te fait mal. Chaque jour c’est un peu mieux, et tu le vis un peu mieux. Mais tu as fui Toronto dès qu’on t’a donné la chance parce que vivre là c’était trop. Revoir les mêmes restaurants que vous aviez l’habitude de côtoyer ensemble était trop fort. Même après avoir changé toute ta routine tu n’avais pas été capable de vivre une vie normale sans lui. Ce n’était pas avant Wellington que tu t’étais sentie vivre à nouveau.
 
Tu sais pourquoi elle t’a raconté son histoire et tu comprends très bien qu’elle voulait te faire comprendre qu’elle ne te regarderait pas comme une poupée de porcelaine si tu lui racontais ton histoire. Et peut-être qu’elle a rendu ça plus facile. Tu sais que, toi-même, tu as été plus ébranlé cette fois à raconter ton histoire que par le passer. Oui, tu es beaucoup plus émotive cette fois que le millier d’autres fois ou tu as été forcé à raconter ton histoire. C’est comme si en te racontant la sienne elle t’a permis de ne pas ériger un mur entre toi et la personne à qui tu racontes ton histoire. Pour une fois, tu n’es pas sur la défensive, prête à attaquer si tu vois la moindre pitié dans ces yeux. Parce que tu sais que tu n’en trouveras pas. Une fois que tu t’es reprise, tu tournes à nouveau la tête vers elle, un sourire à nouveau sur les lèvres, quand ton regard se pose sur elle. « Je te jure, habituellement, je ne suis pas émotionnelle. Tu es tellement différente des autres, c’est incroyable. Tu me fais penser à une bonne amie à moi, une amie d’université. Elle aurait surement une réplique ironique juste en ce moment, juste histoire réchauffer l’atmosphère. » C’est peut-être parce que tu es habitué d’être la femme d’affaires que te montrer émotionnel n’est pas quelque chose que tu fais facilement devant les autres. Tu reposes ta main sur sa nuque et la force à se rapprocher de toi juste pour que tu puisses l’embrasser à nouveau. Est-ce pour la remercier d’avoir été elle, et d’avoir rendu ça tellement plus facile pour toi ou parce qu’encore une fois elle a su t’épanouir plus que n’importe quelle autre personne dans les derniers cinq ans ? Mais tu es contente d’avoir croisé son regard ce soir, de lui avoir parlé, de l’avoir suivi jusqu’ici pour une fois. Tu avais pris une chance en venant ici, une chance que tu n’avais pas pris depuis que tu avais perdu Alex, une chance sur la vie, une chance tout court. Tu ne voyais peut-être pas un futur avec cette femme, mais tu voyais une amitié naitre, tu voyais quand même quelque chose. Et il était peut-être trop tôt pour penser à un futur avec une autre personne, mais au moins tu commençais à penser à un futur. Tu étais certaine que ton psychiatre allait être heureux de la nouvelle.

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Dim 11 Fév - 14:19



disappear

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Ca te serrait le coeur d'en parler. Tu regardais ailleurs et ta voix tremblait parfois. Après tout, la dernière fois que t'en avais parlé, la situation a pris un tournant dont tu étais loin de te douter, un tournant qui t'as marqué le coeur au fer rouge. Coeur dont la cicatrice était encore à sang. Mais ton regard se redirigeait vers ses yeux, lorsque tu voyais sa main se poser délicatement sur la tienne, cette main que tu posais sur ta cicatrice si grande. Cette caresse t'apaisait, ton coeur se calmait, et t'esquissait un léger sourire lorsque sa main se glissait sur ton corps, allant de ton bras jusque ta nuque. Tu la laissais faire, tu la regardais, de tes yeux verts. Des yeux tellement sombres malgré leur belle couleur, des yeux qui avaient perdus de leur lueur. S'était comme regarder un fantôme. Mais ça te faisait du bien, d'avoir une bonne oreille à qui tu pouvais en parler. Pas de pitié, de jugement, de dégoût. Juste de la compréhension. Ca te faisait étrange. Elle n'était pas la seule au courant de cet accident, Drake et Gaston aussi. Mais les deux jeunes hommes, même si ils étaient là pour toi et savaient t'apaiser à leur manière, ce n'était pas ce ressenti que tu avais ce soir, avec cette femme. Car elle, possédait les mêmes cicatrices que toi. Autant au sens propre, que figuré.

Tu la voyais grimacer lorsqu'elle faisait de son mieux pour se redresser et s'asseoir, tu posais ta main en vitesse sur son dos pour l'aider un peu. "Doucement..." Mais ses douleurs avaient l'air de se calmer, heureusement. T'étais à l'écoute de la moindre douleur qu'elle pourrait ressentir, prête à t'occuper d'elle. T'avais beau manquer d'empathie pour les autres, surtout dans l'état où tu étais actuellement dans ton esprit, avec elle, cependant, ça te venais tout naturellement. Vous étiez les mêmes, tu savais ce qu'elle pouvait ressentir, même si vos blessures n'étaient pas totalement les mêmes. Tu savais à quel point vous aviez besoin de quelqu'un lorsque vous subissiez cette horreur. Tu la voyais prête à se confier, sa main se posant sur la tienne, tu la caressais doucement pour l'encourager, lui prouver qu'elle n'avait pas à s'y faire. Et elle commençait d'abord, par cette question. Le 15 avril 2013... Tu serrais les dents. 2013 avait été la pire année de ta vie. Ton coming-out, ton exil, sa mort, la situation de sans-abris... T'as tout pris dans la gueule durant cette année, alors que tu venais seulement d'atteindre ta majorité. 15 avril. S'était un mois après ton anniversaire, tu te souvenais pas exactement de ce que tu as fait de cette journée, mais en tout cas, tu étais déjà exilée de ta famille, accueillie par les parents de ta petite-amie, ton grand amour, encore en vie. T'avais encore mal, d'avoir été bannie, mais t'étais bien, parce qu'elle était là. Loin de te douter que tes malheurs ne faisaient que commencer. Bref. T'essayais d'écouter la jeune femme, plutôt que de te perdre dans tes souvenirs. Elle parlait du marathon, qu'elle courrait avant. Toi aussi, tu courrais, avant que ta jambe n'en soit incapable. Tu faisais du sport, pour garder la forme, et ça te plaisait. Tu courrais parfois avec Jake, ton batteur, il avait beaucoup plus de souffle que toi, toi qui fumais déjà, mais s'étais amusant. Ca, tu ne le connaissais plus. Tu fais encore un peu de sport de temps à autre en évitant de faire travailler tes jambes, et on voit la différence: tes jambes sont fines, faibles, mais tu as des abdos et des bras. Et puis elle te parlait de son fiancé, qu'elle était enceinte. Tu fermais les yeux à cela, te doutant de la suite. Car sinon, elle ne serait pas là, dans ton lit, sans la moindre marque sur le ventre, ou une bague au doigt. Tu l'écoutais poursuivre, parler de ces deux bombes, l'hôpital. Ton coeur se serrait lorsqu'elle disait avoir glissé sur le bitume sur plusieurs mètres. Tout comme toi. Et il se serrait davantage, quand elle parlait de son fiancé, Alex, qui a perdu l'usage de ses jambes, puis s'était ôté la vie. T'avais tellement mal pour elle, ça te faisait penser à Eden, également. Vous étiez les mêmes. Dont la vie à arraché votre coeur, ainsi qu'une partie de votre corps. T'avais mal pour elle, et pour toi. Tu te disais que s'était pas juste, pourquoi vous? Une si belle vie se préparait à elle, et toi, tu commençais seulement à construire la tienne. Et il a fallu que tout cela tombe sur votre tête. Ca te faisait serrer les dents. Tu regardais ailleurs, et tu retenais ces larmes qui voulaient couler. T'avais les yeux brillants, et tu passais ta main sur ce collier autour de ton cou. Cette chaîne aux plaques militaires, qui étaient à son nom. T'as jamais su t'en séparer, parce que c'est tout ce qu'il te restait d'elle. Tu disais rien, tu restais silencieuse. Tu pensais tellement alors que ton coeur te faisait mal, que tu ne te rendais pas compte de ton silence. Tu serrais juste sa main, la tête tournée, les yeux fermés. T'avais pas de pitié pour elle, tu comprenais. Mais justement, tu comprenais trop. Et qu'elle te parle de son passé, s'était comme revoir le tien. Et puis t'avais cette rage pour le monde entier. Le karma, le seigneur, allez savoir ce que s'était. Mais en tout cas, ça avait quelque chose contre vous. Et lorsqu'elle reprenait la parole, tu la regardais à nouveau, et tu la voyais sourire. "Je te jure, habituellement, je ne suis pas émotionnelle. Tu es tellement différente des autres, c’est incroyable. Tu me fais penser à une bonne amie à moi, une amie d’université. Elle aurait sûrement une réplique ironique juste en ce moment, juste histoire réchauffer l’atmosphère." Tu souriais également à cela. C'est vrai, tu pensais la même chose d'elle. Et en pensant à cette amie dont elle parlait, tu te disais que la Luna d'avant, brune, joyeuse, décoincée, aurait été du genre à réagir de la même manière. Alors, elle ne voyait pas si faux que ça. Mais aujourd'hui, t'étais trop éteinte pour ça. "J'aurais espéré être en état de le faire." Mais t'avais beaucoup trop changé pour ça. T'étais devenue maigre, aux cheveux blancs, sombre, associable, froide. T'en soufflais, parce que cette personne que tu étais avant, elle te manquait un peu. Certes, t'avais pris en maturité depuis ce temps-là. Mais au moins, tu pouvais courir, rire, aller en soirée et ne plus te prendre la tête. Maintenant, tu passais ton temps seule à broyer du noir. Mais t'as été tirée de tes pensées, lorsque la main de la jeune femme revenait sur ta nuque, et te tirait vers elle. Elle t'embrassait, avec tellement de douceur. T'y répondais, avec cette même délicatesse, alors que ta main se posait sur sa joue pour la lui caresser de ton pouce. Son contact avait ce don pour te calmer, t'apaiser et te faire du bien. Tu ne pensais plus à rien avec elle, tu te sentais avec quelqu'un avec qui tu pouvais être toi-même, sans avoir peur de quoi que ce soit. Ca te faisait un bien fou. Pour une fois, qui sait, le karma était de ton côté, pour t'avoir permis de rencontrer cette femme, qui te comprenait tellement.

Le baiser rompu, tu lui souriais, gardant ta main sur sa joue que tu caressait encore. Sa peau était douce, subtile, tu pouvais pas t'empêcher de passer ton autre main sur sa hanche, que tu caressais du bout de tes doigts. T'avais envie d'elle à ce moment-là, tu frissonnais. S'était fort, ce qu'il y avait entre vous, même si ton coeur était beaucoup trop à vif pour imaginer quelque chose de sérieux, tu savais que ce qu'il y avait entre vous était loin d'être anodin. C'est pourquoi, sur le coup, ton esprit s'était un peu égaré. Mais t'es vite revenu sur terre, t'as déposé un léger sur son cou, et tu t'étais redressé. Elle n'était pas du tout en état pour reprendre un épisode, mais t'avais une meilleure idée en tête, esquissant un doux sourire. "Couche-toi sur le ventre." Décidément, tes paroles manquaient parfois de douceur ou de tact, mais au moins, ton ton était doux et rassurant, lui. Et ce n'était pas rien, venant de toi. "Un massage, ça te dit?" T'as tout de même fait l'effort de lui rajouter cela, histoire de pas lui faire peur, vu ce que tu lui avais demandé.
Tous les soirs, avant d'aller te coucher, tu avais ce rituel. Tu devais masser ta jambe d'une crème, pour l'appaiser, tout en renforçant le muscle. Tu savais y faire, ça faisait un an et demi maintenant que tu faisais ce massage chaque soir, alors, tu te disais que tes habitudes pouvaient faire du bien à Waverly. La détendre, l'apaiser elle aussi. Elle en avait besoin après tout, et elle le méritait. "Ca t'aidera à dormir, et faire passer la douleur. Je suis pas une experte, mais... Je pense que je pourrais au moins t'aider. Je... Je dois masser ma jambe, tout les soirs, alors..."
Si t'es vite passée à autre chose, ce n'est pas pour rien. Tu l'as fait exprès. Tu ne voulais pas vous remuer le couteau dans la plaie, parler de vos amours perdus, vos accidents. Après tout, vous étiez là pour passer du bon temps, vous effacer de ce monde, au moins pour cette nuit, et qui sait, en parler un autre jour. Ou pas. Alors, autant laisser vos malheurs loin derrière vous, au moins pour ce soir, et profiter. Disparaitre. Vous méritiez cela. Car après tout, ce soir, tu n'étais pas avec une simple conquête d'un soir, non. Et ça, tu t'en rendais bien compte.

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Mar 13 Fév - 19:35

How dif you love?

ft. Luna Griffin


« This ain't no cross to carry, We are the judge and jury »
Tu ne t’es jamais ouvert comme ça a une autre personne. Habituellement quand tu racontes l’histoire de ce qui s’est passé cette journée-là tu donnes une version froidement, sans émotion. Tu ne te laisses même pas à verser une larme. Mais après qu’elle se soit confiée à toi, tu avais eu la certitude qu’elle ne te jugerait pas, qu’elle ne te prendrait pas en pitié. Pour une fois, tes émotions étaient peinturées sur ton magnifique minois. Ta tristesse, ta perte et ce cœur qui étaient encore bien saignants malgré les années qui étaient passées. Elle t’avait réellement écouté. Elle n’avait pas tenté de t’interrompre pour savoir comment ça t’avait fait sentir, ou pour te dire quelconque parole bon marché. Tu n’avais pas besoin d’une carte hallmark pour te dire que tu passerais par-dessus cette étape. Non, elle t’avait écouté, elle t’avait laissé ressentir sans tenter de prendre tes émotions pour elle. Et ça, c’était beaucoup pour toi. Tu sentais que tu pouvais réellement t’ouvrir à cette femme, que tu pouvais lui parler de tout ce qui s’était passé sans craindre de te faire dire qu’il était temps de passer à autre chose, que c’était le passer. Elle ne viendrait surement pas te dire de remonter en selle et recommencer si elle voyait que tu ne le voulais pas. Elle était une présence calme comme tu en avais besoin. C’était surement parce que vous étiez si similaire que tu le voyais ainsi, mais tu voyais chez la jeune femme une personne qui comme toi ne cherchait qu’à être écouter, pas à être jugé. Et pour ce faire, elle c’était former une carapace de dure à cuire alors que toi tu t’étais fermé complètement. Quand finalement tu lui avais mentionné à quel point elle ressemblait à une fille que tu avais connue, tu avais eu un sourire. Tu l’imaginais déjà te donner une réplique sarcastique juste parce qu’elle savait comment détendre l’atmosphère. Quelque chose te disait que Luna aurait pu être comme cette fille quand tu prenais le temps d’y penser un peu. Sa réponse venait presque te confirmer ce que tu pensais. Il y a une époque ou cette fille avait été comme ça tu en étais certaine. Et tu souriais avant de la rapprocher de toi pour l’embrasser avec douceur. La douceur dont tu sentais vous aviez toutes les deux besoin en ce moment. Une douceur qui ne pouvait pas apaiser toutes vos douleurs, mais qui pouvait aider à les apaiser temporairement. Et ça, tu l’acceptais assez bien, en fait.
 
 Vos lèvres se sont peut-être séparées, mais vos corps semblaient dialoguer d’eux-mêmes. D’une de ces mains, elle caresse ta joue alors que l’autre caresse ta hanche. Tu caresses toi-même sa nuque de ta main alors que l’autre tente de la rapprocher de toi. Tu sais que ton corps n’est pas en état pour retourner à vos activités de départ, mais pourtant ça n’empêche pas qu’il aimerait pouvoir. Tu es heureuse de l’avoir rencontré, heureuse qu’on l’ait mis sur ton chemin, tu sens finalement que tu as trouvé une personne digne de confiance, une personne qui semble capable de te lire mieux que tout ceux qui travaillent pour toi. Elle t’ordonne de te coucher sur le ventre et tu la regardes en arquant un sourcil. Est-ce qu’elle a remarqué que tu n’es pas aussi confortable que tu aurais l’être assis ? Est-ce qu’elle a remarqué les spasmes qui se passent encore dans ton dos ? Ils sont moins puissants que les premiers, mais ils sont quand même douloureux. Tu ne pensais pas qu’elle ait pu remarquer et pourtant elle t’avait demandé de le faire avec une certaine douceur en surface. Même si elle l’avait dit plus comme un ordre tu avais noté la douceur qui t’avait fait curieusement la regarder. Puis elle te propose un massage. Ton corps te supplie d’accepter, mais ta tête te rappelle que tu ne veux pas la forcer même à te garder chez elle pour la soirée. Tu avais même proposé d’appeler ton chauffeur. « Te sent pas obliger de le faire Luna. Tu en as bien suffisamment fait pour le moment. » Tu ne veux pas vraiment lui dire ouvertement que, oui, c’est exactement ce que ton corps à besoin. Tu ne veux pas lui dire à quel point ça te ferait du bien de te détendre et en même temps tu ne veux pas t’imposer à elle. Pourtant elle la dit avec d’une telle façon tu comprends finalement que si elle le proposer c’est qu’elle veut le faire. Et ce n’est pas comme si tu étais capable de masser ton dos toi-même, même si tu l’avais voulue.
 
Tu finis par simplement hocher de la tête et faire comme elle te demande. Surtout après qu’elle t’explique qu’elle pense que ça t’aidera surement à dormir. Elle a raison et ça, tu le sais. Ça t’aidera à dormir, ça t’aidera à donner le repos nécessaire à ton corps pour qu’il arrête de faire des siennes. Tu serres la mâchoire pour changer de position. Tes muscles crient déjà au meurtre et chaque fois que tu les forces à travailler tu empires les choses. Tu t’y prends donc lentement juste au cas ou et tu finis par te coucher sur le ventre. Coucher comme ça elle a une pleine vue sur tes cicatrices. Ce n’est pas très beau, c’est vrai, mais en même temps tu as appris à les accepter et ne pas les laisser te complexer du tout. Pour toi ces tes preuves de vie, ça prouve que tu as du vécues. Certaines portent leur cicatrice à l’intérieur, toi tu les portes à l’extérieur. Tu croises tes bras sous ta tête et tu tournes la tête pour la regarder. Tu te dis que maintenant qu’elle a une vue directe sur tes cicatrices elle va surement avoir peur d’y aller trop durement. « Tu n’as pas a avoir peur de me faire mal, d’un point de vue tactile mon dos n’a pratiquement aucune sensation. Dans un sens les spasmes et les crampes sont les seuls moyens de dire à mon corps que je dois arrêter. » Bon, ce n’était pas tout rose non plus parce que tu avais perdu certaines zones qu’Alex avait su toucher pour te faire hurler à l’époque, mais tu savais que c’était mieux que l’alternative. Tu aurais pu avoir du mal en tout temps. Le simple fait que seuls ces spasmes et ces crampes étaient capables de te faire te torde de douleurs était un peu incroyable, quand même. Ton corps avait trouver le moyen d’envoyer des messages à ton corps pour lui signaler quand tu devais te calmer, quand tu en avais assez fait. C’était toujours pratique pour les fois ou tu devais te présenter à une soirée mondaine et représenter le nom des Thomson. Toujours une excuse pour sortir rapidement sans te faire harceler. Tu avais toujours une excuse pour ne pas insulter l’hôte quand tu partais trop tôt. Même durant des soirées ennuyantes. C’était parfait.

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Lun 26 Fév - 14:29



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T'étais peut-être pas la fille la plus expressive, mais t'étais heureuse. Réellement heureuse d'avoir rencontré cette femme, dont tu avais tous ces points communs. Toi qui pensais être la seule dans ton calvaire, dans le sens où jamais tu n'allais rencontrer quelqu'un dans le même bateau que toi. Tu savais que oui, d'autres personnes étaient dans ce même malheur, voire pire, comme ta soeur aînée, mais jamais tu aurais pensé rencontrer l'une de ces personnes. Et ça te réchauffais le coeur, te faisait sourire, alors que t'oubliais pratiquement ce muscle atrophié qui t'empêchait de vivre comme bon te semble. Danser en soirée, sautiller sur scène, courir aux côtés de Jake, ton batteur, dont tu avais l'habitude de faire ce footing avec lui tous les samedis matin. Tout ça, c'était terminé, et ça te manquait tellement. T'y pensais, chaque jour, surtout lorsque tu regardais cette canne, qui t'accompagnais à toutes tes marches. Tu te sentais moins seule dans tout ça maintenant. Même si ce n'était pas tout à fait le même handicap, c'était comme si. Et ça t'allégeait l'esprit, toi qui étais là, à côté d'elle, en sous-vêtements, sans avoir peur que la vue de ta cicatrice ne la dégoûte ou lui fasse peur.

Elle te disait que tu n'étais pas obligée de le faire, mais tu ne répondais pas. Tu la regardais, penchant un peu la tête sur le côté, l'air de dire "si je te propose, c'est que je le veux bien". T'étais peut-être pas la plus empathique des personnes non plus, mais avec elle, ça venait tout naturellement. Et elle se retournait, finalement. Lentement, pour ne pas se faire souffrir, tu la laissais prendre son temps, parce que tu comprenais bien. Ainsi, tu voyais son dos, maculé de cicatrices. Mais tu n'y pensais rien de négatif, au contraire, c'est comme si tu les trouvais belles, en fait. En regardant son dos, tu voyais une histoire, un combat. Sur le coup, ça te faisait penser aux marques d'un ange déchu dont on avait brûlé les ailes. Cette métaphore lui allait bien. On lui avait coupé les ailes, mais elle était toujours bel et bien là, à vivre sa vie, sourire et rire, malgré tout cela. "Tu n’as pas à avoir peur de me faire mal, d’un point de vue tactile mon dos n’a pratiquement aucune sensation. Dans un sens les spasmes et les crampes sont les seuls moyens de dire à mon corps que je dois arrêter." Tu hochais la tête, tu te disais merde. Toi, t'avais la chance d'avoir encore de la sensibilité sur la peau abîmée de ta jambe, pas elle. C'était tellement dommage, le dos étant une partie si sensible et dont les caresses étaient agréable. T'espérais pour elle, qu'un jour qui sait, ça pourrait s'améliorer et elle retrouverait un peu de sensibilité. Puis tu commençais. Tu te penchais d'abord vers ta table de nuit dont tu tirais le tiroir, y sortant un tube de crème. Tu mettais de la crème blanche sur tes mains que tu frottais un petit peu. "Ce n'est rien de médical. Je m'en sers tous les soirs en massant ma jambe. C'est pour nourrir la peau abîmée et l'apaiser, une sorte de crème hydratante spéciale." Du coup, ça permettait aussi de ne pas empirer la cicatrice, mais ça, tu t'abstenais de lui dire, car qui sait, elle n'avait jamais utilisé ce genre de crème auparavant, et tu ne voulais pas lui faire croire que ses cicatrices avaient empirées sans cette crème. Tu montais sur le lit, te mettais à califourchon au-dessus d'elle, t'asseyant doucement sur ses fesses, et tu commençais. Tu commençais par le haut de son dos, et tu descendais doucement, puis remontais, etcetera. T'étais ni trop brute, ni trop douce. Tu savais bien comment t'y prendre, même si c'était une surface plus grande et différente, toi qui massais ta jambe tous les soirs, tu savais quels gestes faire et comment. "Ca va, comme ça..? N'hésite pas à me dire, quand quelque chose de va pas." Tu t'appliquais, avec attention. Tu voulais l'apaiser, la rassurer. Ton silence était comblé par la musique qui tournait encore, alors que tu regardais son dos et tes mains sur elle. Tu ne faisais même plus attention à ses cicatrices, car à tes yeux, ce n'était pas le plus important chez elle. Tu te disais que tu passais une nuit bien différente des autres, mais t'adorais ça. Tu voulais que le temps s'arrête. Tu regardais ses beaux cheveux bruns, si longs, ses courbes parfaites, tu caressais sa peau si douce malgré ses marques. T'as eu cette petite idée, pour la détendre un peu, revenir à cette bonne ambiance qu'il y avait entre vous, lorsque vous vous cherchiez avant d'atterrir dans ce lit, alors tu descendais tes mains, encore, encore, jusqu'à arriver à ses fesses que tu massais elles aussi. Tu voulais plaisanter un peu, alléger tout cela, lui prouver que tu ne changeras pas, et qu'elle te plaisait toujours autant, malgré ce que tu pouvais avoir devant tes yeux.

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Luna C. Griffin
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