Take me back to the night we met - Erihel & Madeline.

GET REAL

Prenant un bon, et long café, je ne m'attendais à voir débarquer Maddie en furie, claquant ma porte comme une folle, j'ai à peine eût le temps de me lever que je la retrouve devant mon nez, son petit corps frêle et fragile, tremblotant de colère. Mais j'encaisse, encore et encore, les insultes de plus en plus violentes, ravalant mes larmes. Bordel qu'elle pouvait faire mal, mais je ne montre rien, je ne montre jamais mes faiblesses, et pourtant mon âme se meurt un peu plus, au fur et à mesure des cris de Maddie. Mon cœur saigne, mes poumons ne retrouvent plus leur air, mais mes yeux restent fixes, sur elle, dans ses yeux. Je ne cille pas. Je me contente d'encaisser, ça fait mal, mais c'est une douleur familière,  qui finiras par passer. 


Mais alors qu'elle lève les bras, probablement pour me gifler, je prends ses fins poignets entre mes mains, et vient la coller contre le mur. La regardant un moment, les yeux voilés par la cage qui venait de recouvrir mon cœur, brisé. Je prends alors la parole d'un ton sec, et assuré. 


- Quels rudes mots, dans une si jolie bouche… Décevant… Tu l'as apprécié ce baiser, ne ments pas. Je sais que tu l'as apprécié. Dis-je en soupirant, en haussant un sourcil.


- Bordel de merde, comment tu peux dire de tels mots, quand tu connais ce que j'ai vécu ! Mais c'est facile de jouer là-dessus, surtout quand on sait que tu me plais, Maddie… Mais t'as pas le droit d'agir comme ça, de m'ignorer pendant une semaine, de mettre une photo de nous sur les réseaux sociaux, et de venir me hurler dessus comme ça, en me jetant des horreurs au visage. Tu n'as, pas, le droit. 


Ma voix est tremblante, hésitante par moment, j'essayais de le cacher du mieux que je pouvais, tout en la tenant plus ou moins fermement, mais je finis par lâcher Maddie, ne voulant pas lui faire de mal en la retenant contre le mur de cette manière. Je me sentais à la voix blessée, mais à la fois vide, vide d'avoir tant encaissé, d'avoir tant de mal à faire face à autant de méchanceté. Alors que je savais qu'elle avait apprécié… Du moins, j'en étais persuadée…

La douleur, est tellement forte, que quand Maddie sort de mon appartement, les poignets rougis par ma poigne sur son corps précédemment, je ne retiens plus mes larmes, il n'y a  plus personne pour me voir craquer, et céder à un mal-être qui me hante, et qui me hanteras probablement toute ma vie. Je me maudis, je me maudis, d'avoir pensé que c'était peut-être possible d'être heureuse. Je suis un être condamnée à vivre malheureuse toute ma vie. Je suis condamnée à une vie longue et désespérante, à me morfondre dans les larmes, et les clopes. Comment une personne aussi douce pouvait faire aussi mal ? Comment avais-je fais pour me laisser aller comme ça ? Tu es bête Erihel, me répétait ma conscience, alors que les larmes dévalait le long de mes joues rougies par ces larmes salées, qui attaquaient mes joues. Je me roule alors un bon joins, histoire de me calmer, et de réguler mon humeur massacrante. Je le fume assez rapidement, et jette le mégot par la fenêtre, essuyant mes  larmes de détresse, de tristesse, et alors que mon cœur, ne cesse de saigner, tant il est meurtri, je me rends dans la salle de bain, un bon bain ne me fera du bien. Otant mon tee shirt des Red Hot Chili Peper, bien trop grand pour moi, et mes sous-vêtements, faisant couler l'eau dans la baignoire. Je m'y glisse, me délectant de la chaleur d'une eau assez chaude pour détendre l'ensemble de mon corps endoloris. Les yeux clos, je me glisse au fond de la baignoire, le corps entièrement recouvert par l'eau, et j'y reste, jusqu’à n'avoir plus de souffle, et d'être obligée de remonter à la surface. Je me posais tellement de questions, je refaisais le monde. Mon monde, à moi, où la douleurs emmagasinée pendant 25 ans ne serait qu'un horrible cauchemar, vécu en sommeil.  Les heures passent, et je me décide enfin à sortir de l'eau, qui était froide maintenant. J'enfile sur mon corps après m'être séchée, un jeans troué, noir, un tee shirt ample et simple, gris foncé, et une paire de rangers, m'apprêtant à aller chercher quelques trucs pour oublier. 



Mais c'est avec surprise que je découvre une Madeline, assoupies, le visage meurtri par les larmes, avais-je était aussi violente sur ma poigne, pour qu'elle n'ai pas la force de rentrer chez elle ? Dans ma tête, c'est tellement le bordel, elle est là, sur le pas de ma porte, endormie. Je peux pas la laissée là, et pourtant je devrais le faire, mais elle serait en danger, mais elle l'aurait méritée. Suis-je un monstre pour la laisser ici, ou suis-je beaucoup trop faible, et probablement, trop éprise d'elle, pour ne pas la ramener chez moi, qu'elle se repose tranquillement, et plus confortablement que sur du carrelage froid et austère. Mais mon trop bon et gentil caractère, me pousse à l'aider. Je me baisse alors, et vient délicatement, la secouer pour la réveiller. 

- Madeline… Maddie.. Réveilles-toi, rentre chez moi… R..reste pas là. Dis-je en aidant Maddie, encore groggy à se relever, rentrant dans l'appartement, histoire de se poser dans le canapé, pour la laisser se reposer. La journée avait été longue, et bien trop douloureuse…

Face à face sur le divan, sa main dans la mienne, nos doigts entrelacés, je la regardais un peu perdue, comment avait-elle pu être aussi odieuse avec moi quelques instants plus tôt, et là, être aussi adorable, douce. Je ne comprenais pas tout, probablement parce que je suis stone aussi… Mais la voir adoucie me fait plus ou moins de bien, au moins elle me balancera plus autant d'atrocités qu'avant. Et alors qu'elle me chuchotait qu'elle était désolée, de ce qu'elle avait dit, j'avais fermé mes yeux, gravant dans ma mémoire, le moindre mot, la moindre syllabe. Je l'enserre par la suite dans mes bras, tout contre moi, et petit à petit mon rythme cardiaque s'apaise, tout comme mon souffle, qui se régule de lui-même. Glissant ma main dans la sienne. Puis Evil, décide de faire apparition, le chiot tentait de nous rejoindre, mais c'est vers Maddie qu'il va, et grâce à elle, qu'il se retrouve entre nous deux, ses petites pattes avant sur mes cuisses, et le reste sur le corps de Madeline. 


Bien sur que je lui en veut encore, la douleur est toujours là, et il faudra du temps pour l'adoucir, mais, je ne sais pas lui résister, elle est beaucoup trop mignonne pour lui dire non, et lui refuser quoi que ce soit, quand elle est comme ça.  Je ne m'étais pas attendue à cette question, en vérité, c'est pourquoi je mets un peu de temps à répondre. 


- Bien sur que tu peux rester. Répondis-je  la petite jeune femme à mes côtés. - J'allais aller faire quelques courses,je vais aller chercher de quoi en faire un, je peux te confier mon appart le temps de ?  

Avais-je demandé à Madeline, le petit commerce n'était pas très loin, et j'avais pas besoin de grands chose, je n'en aurais donc pour pas longtemps, je me levais, et allait regarder dans ma veste en cuir, regarder si j'ai bien ma carte bancaire, et mes papiers au cas où. J'enfile donc mon blouson, et je reviens dans le salon, vers le canapé, pour caresser et avertir mon petit Evil, que je le laisse à la maison, avec Madeline. 

- Evil, vient mon chien, vient voir maman. Je vais filer en courses, tu va rester avec le jolie Maddie, tu fais pas de bêtises. Je compte sur toi mon pote. Dis-je en caressant le poil du chiot, je me relève, et dépose en furtif un baiser sur la tempe de Maddie, avant de la laisser une bonne vingtaine de minutes à l'appartement. 

Je prends le temps de ne rien oublier, tout en me dépêchant tout de même,je ne voulait pas laisser Maddie toute seule trop longtemps à l'appart. Je paie les courses,  après avoir pris les courses, boissons, lait, œufs, farine, un peu de légume et de viande. Parfait ! Je rentre donc ensuite à l'appart, en vitesse, posant les courses sur le plan de travail, laissant sortie les ingrédient pour le gâteau. 


- Normalement, je n'ai rien oublié

" Tant mieux alors, je vais regarder, au salon, si je peux pas nous trouver un film en grignotant le gâteau."

Avais-je répondu, en allant vers le salon, me posant dans le canapé, qui était ouvert vers la cuisine. J'avais pas un grand appartement, mais il était assez bien disposé et design, ça m'allait parfaitement. J'étais assise en tailleurs, Evil sur mes cuisses, qui cherchait mon attention, alors que j'avais la télécommande dans les mains, et que je zappais les programme à la demande, pour trouver un bon film à regarder. J4avais envie de quelque chose de neuf, de léger, qui change un peu de l'ordinaire, mais qui ne soit pas un film d'horreur, ou une comédie romantique, je voulais pas de quelque chose de trop cliché, loin de là. Et puis un film assez drôle et humoristique, pendant qu'on grignote du chocolat, il n'y a rien de mieux. Je trouve enfin un bon film, culte, mais que j'aime regarder, et qui me fait toujours rire. 

- Ma belle, regarder Ted, ça te dis ? Demandais-je, en me tournant vers la jolie jeune femme derrière le plan de travail de ma cuisine, qui finissait de mélanger sa pâte à gâteau 


Que l'atmosphère se soit détendue, je devais bien avouer que ça me faisais un peu de bien au moral, je n'aurais pas supporter une fin de journée lourde à porter, j'en avais déjà bien trop encaissé pour aujourd'hui pour qu'elle finisse encore mal, à la limité, j'aurais même préféré me noyer dans mon bain, si elle avait mal finit, clairement, j'aurais pas été prête à ce que ça se passe mal. Je me tournais, contre l'accoudoir, de sorte à pouvoir l'observer qui cuisinait. Elle semblait connaître la recette par cœur, et en même temps elle était très concentrée, ce qui me faisais sourire. Elle était magnifique, même hyper concentrée, avec cette petite mimique qu'elle avait sur son visage. Je pourrais l'observer pendant des heures, tant elle est fascinante, quoi que ça ferait un peu psychopathe, mais soit, mon père m'as toujours répété que ce qui est beau est fait pour être regardé, alors, je m'en donne à cœur joie. Et puis il y a ces magnifique tatouages, fait de parfois quelques signes abstraits, qui me font toujours sourire, on avait le même tatoueur, et clairement, il avait fait un travail magnifique, tant sur sa sœur, que sur moi. Cole est un peu comme un grand frère pour moi, un peu mon meilleur ami aussi. Et je ne le remercierais jamais assez, d'avoir une petite sœur comme Maddie, bien que ce ne soit pas toujours facile...

Mon dieu, le gâteau que nous avait fait Madeline étai une merveille au palais, coulant à souhait, et chocolaté comme je les aime, un des meilleurs que j'ai pu goûter. Je suis définitivement amoureuse du chocolat,  plus que de tout, surtout sous cette forme. C'est la meilleure chose qu'il soit. Je pouvais sentir le regard de Madeline sur moi, alors que le film me faisait mourir de rire. J'adorais l'humour décalé de cet ours en pluche. J'avais pris Evil sur mes cuisses, pour qu'elle puisse se rapprocher, et c'est ce qu'elle fit, posant sa tête sur mon épaule. Son téléphone sonnait, mais je pensais que c'était son frère, pas inquiète, je ne regarde pas. ME contentant de manger, en regardant la télé. Mais ces messages s'emblaient l'avoir perturbée, elle semblait ailleurs, plus vraiment avec moi. Elle m'annonce qu'elle va à la salle de bain se rafraîchir. J'acquiesce, et retourne au film, en mangeant du gâteau, et en caressant mon chien. Mais le temps me semble bien long sans elle, et j'ai bien l'impression que quelques chose ne vas pas. Je fini par me lever, et aller voir, en tapant à la porte, je remarque qu'elle n'est pas fermée, ce qui la pousse, et me laisse découvrir une Maddie, dégoulinante d'eau sur le visage. Elle semble perdue. Je viens derrière elle, et l'enlace doucement, pour ne pas la brusquer. 


- Ca ne va pas, beauté ? Demandais-je, en posant mes lèvres dans le coin des siennes, pour la réconforter. Avant de la tournée vers moi. - Tu sais que tu peux me dire ce qui va pas ! Rajoutais-je en décollant une mèche de son front, la glissant sur le côté, maintenant la belle dans ses bras, en la tenant par la taille. 


Mais je n'ai le temps de rien, que je sens ses lèvres sur les miennes, mouvant avec une langueur que je trouve fortement appréciable. Je réponds alors au baiser, l'intensifiant, mêlant ma langue à la sienne, les faisant danser l'une contre l'autre, dans une danse endiablée. La chaleur commençait à monter dans la pièce, alors que je la hissait sur le bord du levier, me glissant entre ses cuisses, caressant le bas de son dos découvert, descendant mes lèvres dans son cou tatoué. Par automatisme, sans vraiment réaliser ce que je faisais. Mais c'est quand je commence à descendre mes lèvres sur sa clavicule, et sur le haut de son décolleté, que je me rends compte de ce que je fais, je m'arrête alors, subitement, haletante. Les yeux dans le vide. Je ne voulais pas la précipiter, la brusquée, et je suis sur le point de lui faire l'amour sur un coin de lavabo, non. Je me recule, et pars dans ma chambre, passant ma main dans mes cheveux, m'asseyant sur le lit. Le temps de réfléchir. Bordel de merde, ce que je peux être conne… Elle va me prendre pour une cinglée… Repliée sur moi-même je me mets à réfléchir, encore et encore.

Qu’est-ce-que j’avais fait ? Pourquoi j’avais eu la bonne idée de la laisser sur le carreau comme ça ? J’avais qu’à pas l’embrasser, et m’emballer comme ça aussi. Je suis tellement bête, tellement idiote, elle semblait emballée, mais moi, moi je n’étais pas prête à la laissée entrer dans ma vie de cette manière. Pas maintenant, c’est trop tôt, j’ai peur, peur de la laisser entrer dans ma vie, sexuellement parlant, peur de m’attacher à elle d’autant plus, que je suis déjà attachée, j’ai peur de m’engager, au final, de quoi ai-je vraiment peur ? Probablement de tomber encore de très haut. Que mon cœur me reste encore entre les mains, et qu’il y soit, encore en milliard de petites brisures… Je ne trouve rien de mieux, ni de plus intelligent, que d’ouvrir ma boîte de cannabis, et de sortir mon tabac, et mes feuilles, je commence à me rouler un bon gros joint, histoire de me détendre, de penser à autre chose. Je m’étais installée sur le bord de ma fenêtre, attendant patiemment, que je puisse oublier, que je fais conneries sur conneries, ces derniers jours. Je soupire et la regarde quand elle entre, recrachant la fumée par la fenêtre de ma chambre. J’hoche la tête, tout en tirant une latte sur mon bâton de cancer, à m’en emplir les poumons puis je recrache, vigoureusement.

Je l’avais entendue partir, claquer la porte, alors que je revenais au salon... Alors c’était ça, je ne lui donnais pas ce qu’elle voulait. J’aurais aimé lui donner, j’aurais aimé m’abandonner dans ses bras, mais la peur m’avait prise pour cible, elle m’avait paralysée, et m’avais laissée là, incapable de faire quoi que ce soit d’autre, que de me rabattre sur ces putains de clopes, de me défoncer encore et encore, jusqu’à ne plus avoir conscience de rien, uniquement de ma douloureuse vie, et que la merde que j’enchaîne tous les jours. J’avais fini les gâteaux, et mis les tasses dans le lave-vaisselle, histoire d’être tranquille. Evil avait de quoi manger, je n’avais qu’à me mettre nue, et me glisser dans mes draps, pour me laisser bercée dans les bras de Morphée, pour une longue nuit. Mais elle se finit bien tôt dans le matin… Stupides coups de fils…

J’avais été mal réveillée, par un appel d’un de mes investisseurs qui n’étaient pas du tout d’accord, pour une de mes soirées, ça faisait plusieurs mois que j’avais annoncé une nouvelle grosse soirée à la boite, avec un scénario assez particulier, très noir, pas très simple, avec une musique assez adaptée, très techno... Et il ne cessait de me harceler, pour que j’annule, cette soirée, parce que l’idée ne lui plait pas. J’avais beau lui répondre que je ne comptais pas arrêter, que cette soirée compte beaucoup pour moi, il me harcèle d’appels, de messages, même de courriers, menaçant de retirer ses investissements sur ma boîte de nuit. Sans ça, je serais obligée d’investir l’argent que je n’ai pas pour continuer à faire vivre ma boîte de nuit. J’avais vraiment la frousse de fermer ma boîte de nuit, je me retrouve dans l’obligation de me retrouver devant un gros dilemme. Soit j’arrête et j’abandonne cette soirée qui peut me ramener gros, soit je me retrouve sans un investisseur majoritaire. Je souffle, finissant par me lever, j’envoie un sms à Cole, pour avoir des nouvelles, et je discutais un long moment avec celui que je considère comme mon meilleur ami, lui racontant mes mésaventure avec cet investisseur en carton, lui montrant combien j’en avais marre de cet idiot, qui m’appelait à des heures indues, c’était épuisant.

Putain de journée à la con, longue, chiante, ennuyante à mourir. Entre l’autre connard qui n’avait pas cesser de m’harceler toute l’après-midi, jusqu’à ce que je fasse une sieste, bien reposante. La matinée, et la nuit d’hier n’avaient pas suffis à me reposer entièrement, j’étais épuisée, mentalement, physiquement. Je suis fatiguée de tout ça, des problèmes, de souffrir, de passer mon temps à pleurer à l’abri des regards, parce que je n’en peux plus, parce que c’est trop difficile de faire face. Parce que les jours sont tous plus mauvais les uns que les autres, parce que j’enchaîne les connneries, parce que je ne fais jamais les bons choix. Ma vie est un malheur permanent, et je perds espoir, que cela daigne changer un jour. Je ne serais jamais en paix, ni même heureuse et stable, je suis une personne qui se fait du mal, parce que les autres lui font du mal. J’aimerais pourtant connaître le bonheur, savoir ce que ça fait d’être heureuse, de n’être que stabilité et joie. Je suis faible, il faut le reconnaître, moi qui ose afficher le plus fort de moi, n’est qu’apparence, je suis une piètre menteuse, je ne suis pas forte, je ne l’ai jamais été.

Pourtant je trouve la force de me lever ce soir, parce que je vais me rendre à cette boîte de nuit, qui est mon pilier, la seule chose de stable dans ma vie, je l’espérais, l’autre harceleurs avait cesser de m’envoyer des messages, et même de m’appeler. J’espérais que ça soit une bonne nouvelle. Je portais sur moi, une salopette-short en jean blanc, par-dessus un tee shirt gris, un peu déchiré, et mes habituelles converses, je tressais un côté de mes cheveux, collés à mon crâne, et soulignais tout peine mes yeux, histoire de ne pas paraître trop dans le mal ou fatiguée, j’allais être derrière les platines ce soir, et de ce fait, je devais bien m’apprêter, j’allais être devant les clients, et c’est d’autant plus voyant.

Ma soirée c’était bien passée, peu longue, vraiment un succès, j’étais ravie du chiffre de ce soir. Et j’étais en train de ranger les affaires, de replier mon casque, quand mon Mac, relié à mon portable m’annonce un message. C’est le nom de « Princesse Maddie ♥ » qui s’affiche.  Je ne peux pas m’empêcher de sourire, elle arrive toujours quand j’ai besoin de papoter. « Hello Beauté, oui ça va mieux ! Je suppose que ton frère t’as dit que je n’étais pas bien… Et toi, tu vas bien, ma douce ? » Avais-je pianoté rapidement, avant de continuer mon petit rangement. Il allait me prendre un peu de temps, mais au moins, ça m’occupe. J’aime travailler ici, jusqu’aux aurores, le temps me paraît moins long de cette manière, et puis ça me rappelle la soirée qu’on a passée elle et moi, et puis notre premier baiser…