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[ /!\ +18 ] Beauty and the Beast ▬ Adonis & Josh

Mer 26 Juil - 22:45


   
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

   
La musique est bourdonnante, presque insupportable à ses oreilles. Il a l'impression d'être subitement entré dans la chambre de la deuxième de ses filles, celle de quatorze ans, tant elle lui semble atrocement peu travaillée. Le genre de chiasse commerciale dont raffolent les adolescents de la génération de ses filles. Le genre de musique dont il se passe sans soucis. Pourtant, un léger sourire flotte sur ses lèvres, alors qu'il sirote tranquillement l'énième whisky commandé quelques minutes plus tôt. Les gamins qui dansent, qui rient, qui s'amusent autour de lui, lui rappellent cette époque où il faisait le même genre de choses. L'insouciance d'une vie qu'il avait passé dans l'excès. Il en est presque nostalgique, et pourtant, c'est un sourire amusé et joyeux qui est accroché à son visage un peu vieilli par le temps. Il ne fait pas non plus ses presque cinquante piges. Il le sait. Il n'en joue pas spécialement, il se dit juste qu'il doit être chanceux d'être de ceux qui n'ont pas la vieillesse peinte sur la face, de ceux qui s'entretiennent assez pour garder leur corps en forme. Ses excès n'ont pas trop creusés ses traits, un peu quand même, il en remercie un karma trop clément pour l'enfoiré qu'il a pourtant été dans le passé. Il porte sa boisson à ses lèvres, prend le temps de déguster l'alcool, d'en sentir les saveurs éclater sur sa langue et dans sa gorge.

Il est sûrement déjà un peu saoul, mais il sait que sa femme ne lui en tiendra pas rigueur, quand il rentrera ce soir. S'il rentre ce soir. Son objectif, en venant dans ce bar, n'est clairement pas de profiter de la soupe commerciale qu'ils osent appeler musique. Et d'un regard amusé, il balai l'assemblée du regard pour trouver quelqu'un à son goût. Mais son regard se cogne à des corps trop jeunes. Des corps qu'il n'irait pas trouver de lui-même. Parce que ce serait déplacé, parce qu'il n'est pas encore assez bourré, parce qu'il n'est clairement pas désespéré. Parce qu'il se retrouve seul à la fermeture du bar, il sait parfaitement qu'une femme magnifique l'attend dans leur lit. Et que s'il n'aura pas le courage de la réveiller pour un simple moment de plaisir, qu'elle ne partagera pas à cause des stigmates du sommeil, il pourra au moins se blottir contre elle et profiter de la chaleur de son corps pour s'endormir paisiblement. Il n'est pas pressé. Il passe une bonne soirée. Et lorsqu'une étudiante qu'il a déjà repéré du coin de l’œil vient le voir en lui tendant la main, il éclate de rire. Parce qu'elle doit avoir l'âge de Maritza, 18 ans, pas plus. « Mes amies. Elle m'ont mis au défi de vous offrir une danse. » dit-elle, mi-gênée, mi-euphorique. Il ne doute pas que l'alcool a déjà fait des ravages sur ce joli corps, et c'est avec un sourire purement amusé, presque paternel, qu'il se lève de sa chaise pour venir lui attraper la main.

Il attrape la taille de la demoiselle, la colle contre lui. « Je ne suis pas assez bourré, et tu es bien trop jolie pour que je tente quoi que ce soit, t'en fais pas. Suis-moi juste, tu verras, ce seront tes copines qui vont se retrouver connes. » qu'il lui glisse à l'oreille, en l'entendant glousser de rire avant de la sentir mettre ses bras autour de ses épaules et se laisser guider dans une petite danse presque sexy qu'il conclu par un baiser chaste sur la joue de l'étudiante. « Passe une bonne soirée, fais attention. Si t'as un soucis, je reste là. » Il l'a fait tourner une nouvelle fois sur elle-même avant de la relâcher et de lui sourire tranquillement pour retourner s'installer, se marrant doucement en la voyant aller raconter ce qu'il vient de lui arriver à ses amies. Il s'amuse à imaginer ce qu'elles disent, il se sent bien de savoir que si la demoiselle a un soucis, elle viendra. Parce qu'il sait qu'il l'a mise en confiance. Et qu'il sait aussi qu'il ne laissera pas un truc arriver à une gamine qui doit avoir l'âge de sa fille, s'il peut empêcher les choses. Et la soirée s'écoule tranquillement. Lui, avec son whisky et les étudiantes qui rient et sur lesquels il jette juste un petit regard protecteur de temps à autre. Les verres s'enchaînent, l'alcool commence à lui faire plus que sincèrement apprécier la musique et l'ambiance.

Il se sent bien, là. Un peu éméché. Mais bien. La chaise à ses côtés est libre, et il commence à se foutre de savoir si elle le restera ou non. Lui, en attendant, échange quelques textos avec sa femme, qui ne dort toujours pas. Il rit un peu à des blagues qu'ils sont les seuls à comprendre. Il se mord assez violemment la lèvre quand elle lui envoie une photo plus que suggestive accompagnée d'un petit « J'espère que tu ne regrettes pas trop de louper ça ce soir. », lui répond quelque chose de bien trop salace pour être retranscris, et conclu par un « Je t'aime. » lorsqu'elle lui annonce qu'elle va dormir. Lui vide son verre, en commande un autre, et se promet de rentrer après celui-ci. Il aura passé une bonne soirée, après tout. Il aura même eu une jolie danse avec une jolie demoiselle qui lui fait un petit geste de la main quand leurs regards se croisent. Une soirée réussie, selon lui. Il n'a pas besoin de plus... mais le nouveau verre n'est qu'à peine entamé, alors les choses pourront bien s'accélérer un peu.

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Mer 26 Juil - 23:37


   
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

   
Il avait débauché tôt. 23h à peine. Et s’il avait été raisonnable, il serait rentré directement dormir chez Dash. En s’écroulant sur le canapé qu’il squattait depuis plusieurs semaines. Il aurait pu. Il aurait dû. D’autant plus que la menace planait toujours autour de lui. Il avait beau avoir pris toutes les précautions que Ruby lui avait dit, et celle-ci veillait sur lui, mais… Il y avait toujours le risque que son cauchemar soit quelque part. Pas très loin de lui. Il aurait dû longer les murs et se barricader chez Dash. Limiter les risques. Mais… Il ne voulait plus vivre avec toute cette peur en lui. Il avait décidé de prendre le risque. De sortir. D’être vivant. De sourire. De danser. Alors ses pas l’avait amené dans un club animé. L’endroit parfait pour se vider la tête non ? Il ne cherchait pas mieux.

Il voulait juste entendre de la musique pour se vriller le cerveau. Il voulait danser avec des corps anonymes. Il voulait boire quelques verres. Même s’il ne tenait pas mieux l’alcool. C’était même très peu conseillé puisqu’il avait recommencé à prendre des anxiolytiques, mais… Ce n’était pas un jour sous le signe de la raison. C’était un jour de démesure. C’était un jour sous le signe de la liberté. Il eut une pensée pour Enzo. C’était un peu un jour qui ressemblait au mexicain. Cette idée arracha un sourire au petit brun alors qu’il s’avançait vers le bar. Il commanda un cocktail qu’il but avec sans doute trop d’empressement. Mais, il avait soif. Et surtout pas envie de perdre de temps. Il voulait danser.

Il ne tarda du coup pas à se déhancher parmi les danseur. Passant difficilement inaperçu avec son tee-shirt argent, les paillettes qui restaient encore dans ses cheveux, reste de son service au Mermaid. Il s’en fichait. Il avait trouvé quelques filles qui piaillaient joyeusement. Il n’avait pas spécialement cherché à comprendre. Elles dansaient juste avec lui. Ça lui allait. Pour danser, fille, ou garçon, il s’en fichait bien ! Il comprit vaguement qu’elles avaient mis au défi une de leurs amis pour danser avec un homme d’un âge bien plus mûr qu’elles. Il ne comprit pas bien ce qui était drôle. Lui… Il trouvait cet homme assez séduisant avec son visage marqué par le temps et ses yeux sombres. Il s’éclipsa pour reprendre un verre. Il y en eut encore deux autres. S’intercalant avec ses allers et venues sur la piste de danse. Mais il y avait de moins en moins de danseurs alors… Il revint vers le bar.

Il y avait toujours cet homme. Cet homme au regard sombre. Adonis se demandait ce qu’il faisait là. Seul. C’était un peu… Triste ? Enfin, c’était comme ça qu’Adonis l'interprétait. Mais au fond, lui aussi était seul ici. Il avait juste quelques dizaine d’années en moins. Alors, c’était plus “normal” de sortir s’amuser. C’était carrément injuste. Ce privilège de la jeunesse. Est-ce que c’était cette injustice révoltante qui le poussa à aller vers cet homme ? Peut-être. Il ne savait pas trop. Mais d’abord, il devait se commander un verre. Mais une fois son verre en main, il riva son regard bleuté vers l’homme.

Vous dansez plutôt bien.” complimenta-t-il avec un sourire. “Vous m’accorderiez une danse ? Ou c’est réservé aux jeunes filles avantagées par la Nature ? Si c’est le cas…” Il fit mine de regarder vers sa poitrine. “Je crois que je perds mes chances de trouver quelqu’un pour danser avec moi…

Il eut un léger rire. Et un nouveau regard pour l’homme. Peut-être plus charmeur qu’il ne l’aurait voulu. Ou alors l’alcool lui faisait s’avouer qu’il était sous le charme de cet homme ? De la barbe naissante aux rides sur son front. Il avait probablement un truc avec les hommes plus vieux que lui. Définitivement. Mais cette fois, c’était lui qui choisissait, pas l’inverse. C’était lui qui venait de faire un premier pas. Timide et incertain. Mais un pas tout de même.

EXORDIUM.
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Jeu 27 Juil - 15:50


 
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

 
La solitude n'est plus vraiment quelque chose qui lui fait peur. En réalité, cela fait des années qu'il ne s'est plus senti seul. Alors passer une soirée assis à une table, en solitaire, n'a rien de triste pour lui. Il s'amuse trop de voir les autres danser, il s'amuse trop de l'ambiance festive à laquelle il prend part à sa façon. Il n'a plus vingt ans. Il le sait. Et il ne fait pas non plus partie de ses vieux qui ne veulent pas vieillir. Il veut simplement profiter d'une petite soirée sympathique, à boire quelques verres, dans un club animé. Avec les années, on apprend à s'amuser autrement, plus posément. On apprend à prendre du plaisir à observer les autres se déchaîner et on prend un plaisir certain à s'asseoir à une table en sirotant du bon whisky un peu cher. Il n'est pas un de ces piliers de bars à la mine fatiguée et au regard détruit. Son regard, à lui, est pétillant, encore plus amusé grâce à l'alcool qu'il ne l'est déjà ordinairement. Son apparence est calme, son pas tape le rythme de la musique sur le sol. Sa façon à lui de danser, certainement. Il se laisse embarquer dans le jeu d'étudiantes qui se donnent des défis, joyeusement parce qu'il ne voit rien de mal à ça. Il sait qu'à ce stade de la soirée, quand les vapeurs d'alcool ont désintégrer les capacités de réflexion, la moquerie n'existe pas vraiment. Qu'il n'y a que l'adrénaline. Et qui n'a jamais eu cette adrénaline d'essayer de draguer un homme beaucoup, beaucoup plus vieux que soi ?

Il le remarque, aussi, ce jeune homme pailleté qui fait des allers et venus entre le bar et la piste de danse. Pendant un petit temps, même, Joshua n'arrive pas à décrocher son regard de ce jeune homme qui lui accroche la rétine. Il est beau. Mais beaucoup trop jeune, c'est certain. Jeune ou non, en tout cas, Joshua ne voit rien de mal à laisser discrètement son regard profiter d'un spectacle agréable, celui de ce corps qui se déhanche, qui se surprend à s'oublier avec la musique et l'alcool. Par respect, peut-être, il le lâche du regard quand il voit que le jeune homme tourne la tête vers lui. Se faire mater avec trop d'insistance n'est jamais agréable pour personne, et Joshua n'a pas l'envie de se montrer désagréable avec quelqu'un, ce soir. Il n'a pas non plus envie de manquer de respect à qui que ce soit avec un regard trop insistant. Il se contente de boire, d'échanger des textos avec sa femme jusqu'à ce qu'elle aille dormir, de constater l'heure, de profiter encore un peu de l'ambiance. Mais la soirée le surprend quand le pailleté s'approche de lui. Brièvement, il regarde derrière son épaule pour voir s'il n'a pas juste décidé d'aller rejoindre un groupe d'amis plus loin. Mais non. Non, c'est bien vers lui que ce jeune homme, que plus d'une vingtaine d'années séparent de lui en réalité, vient. C'est bien à lui qu'il s'adresse, en le faisant un peu rire. « C'est pas un compliment que j'ai souvent, mais merci. » répond Joshua au compliment, en répondant au sourire par un sourire. De près, ce jeune homme est encore plus beau, à sa façon. Et cette beauté douce lui demande une danse. Et cette fois, il n'y a pas de jeunes filles gloussantes pour expliquer la chose, alors il ouvre et referme la bouche, un peu sur le cul.

Et ce regard, plus charmeur qu'il n'aurait dû être, colle un frisson dans la nuque de Joshua. L'alcool a annihilé ses capacités de réflexions, à lui aussi, et c'est après avoir fini son verre d'une traite, trop vite, qu'il se relève. « J'crois que je peux aussi danser avec les jeunes hommes qui ne viennent pas me voir par défi. » Un sourire amusé flottant sur ses lèvres, il vient prendre la main du jeune homme, pour l'entraîner sur la piste, là où des regards se tournent vers ce duo improbable. Des regards que Joshua oublie à la seconde où il attrape la taille du jeune homme pour le coller un peu à lui, un peu brusquement, sans que ce geste ne soit pourtant trop brutal. Il a envie, brièvement, de faire une remarque sur leur différence d'âge évidente. Mais finalement, il refoule cette remarque. Parce qu'il n'a pas envie de le voir fuir, alors que son corps se cale si bien contre le sien. Ce n'est qu'une danse, après tout. « Et t'as rien à envier à la demoiselle de tout à l'heure. » qu'il glisse, en le collant d'un cran plus à lui. L'alcool est un putain de traître, et Joshua aurait presque honte d'admettre qu'il a frissonné encore une fois. Il aurait presque honte d'admettre que de façon purement charnelle, le jeune homme qu'il fait danser lui plaît clairement. « C'est sympa, les paillettes, on peut pas te louper, comme ça. C'est quoi, ton nom, avant que je me mette à te trouver un surnom débile ? » Il a un léger sourire amusé. Il ne lâche pas sa taille. « Joshua, pour moi. Si ça t'importe. » ajoute-t-il simplement. En continuant de danser avec lui. En prolongeant la danse sur la chanson suivante sans bien s'en rendre compte.

EXORDIUM.
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Jeu 27 Juil - 18:38


   
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

   
La surprise de l’homme est évidente. Impossible de la rater. Est-ce que l’homme est surpris qu’un garçon l’invite ? Ou est-ce simplement le fait d’être invité à danser qui l’étonne ? Adonis n’a pas vraiment de moyen de savoir. Il préféra boire quelques gorgées de son verre. Peut-être qu’il avait peur d’un non trop abrupte. L’alcool, ça aidait à encaisser les refus, autant qu’à aller vers les autres. Il n’osa pas trop regarder l’homme sans savoir sa réponse. Il le voit bien finir son verre. Un peu vite, non ? On n’est pas sensé boire du whisky si vite non ? Enfin… Adonis n’en savait trop rien, c’était un alcool bien trop fort pour lui. Il n’en buvait que des dilués dans beaucoup de sucre. Ce qui avait le mérite d’être agréable au palais. Bien qu’affreusement traître. Il en boit un peu plus d’ailleurs de ce cocktail hyper sucré dont il a déjà oublié le nom. Et… Quoi ? Il acceptait ? Adonis releva un sourcil étonné, un sourire réjoui s’étirant sur ses lèvres. Il finit d’une traite son verre -oh le fond du verre lui semble beaucoup plus fort que le début-, et se laissa entraîner par l’homme. Content de lui. Content de ne plus être seul, et content que l’homme ne soit plus seul au bar.

Merci…” glissa-t-il sur le trajet.

Il se laissa attirer contre l’homme. Un peu surpris par sa force. Mais il ne se sentit pas oppressé. L’alcool les rendait sans doute un peu maladroit tous les deux. Adonis ne remarqua pas même les regards sur eux, trop occupé à fixer l’homme. Quelle folie que d’aborder un inconnu comme ça. L’euphorie du courage récompensé l’envahissait d’une joie étrange. Victorieuse. Il glissa ses mains autour du cou de l’homme. Il détourna un peu la tête au compliment. Rien à envier ? Vraiment ? Il se sent flatté. Il croisa le regard de l’homme. Il ne semblait pas mentir en disant ça.

Merci… Vous… Enfin… Vous êtes plutôt charmant aussi, dans votre genre…” répondit-il avec un sourire tendre.

Il espérait que ses mots n’étaient pas trop maladroits. Il n’était pas habitué à ça. A faire des compliments en étant presque collé à la personne complimentée. C’était plutôt agréable. Comme sensation. Le corps de cet homme contre le sien. Même s’il était sans doute beaucoup trop proche. Beaucoup trop… Il releva un peu la tête, tombant nez à nez avec ce regard ténébreux. Pourquoi il avait l’impression de se noyer dans ce regard ? Pourquoi il ne quittait pas ce regard ? Il devait avoir l’air idiot à le fixer comme ça… Il rit un peu à la remarque sur les paillettes.

C’est une façon de briller en société les paillettes…” répondit-il amusé. “Adonis… Ce qui en soit, pourrait passer pour un surnom débile… Ma mère devait croire que je deviendrai un garçon magnifique, c’était sans compter sur mes oreilles d’éléphant et mes dents de lapin…

Pourquoi il disait ça ? Pourquoi il se sentait obligé d’énoncer tous ses défauts ? Sans doute pour que l’homme s’aperçoive qu’il avait beaucoup à envier à la demoiselle. Peut-être aussi parce qu’il avait la sensation que l’homme en face de lui ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Qu’il dansait avec un jeune homme pas parfait du tout. Joshua… C’était joli. Plus facile à porter qu’Adonis sans doute.

Ça m’importe, oui, Joshua…

Sa voix était douce, son regard toujours planté dans celui de l’homme. Il se sentait comme coupé du monde. C’était bizarre. Electrisant. Est-ce qu’il avait envie de cet homme ? Il n’en savait trop rien. Mais il aimait ses mains sur sa taille. Il laissa lentement ses doigts glisser dans les courts cheveux dans sa nuque, une caresse qu’il n’avait même pas conscience de prodiguer. Un instinct incertain, nouveau.

Vous… Vous n’êtes pas attendu ?” demanda-t-il en se rendant compte que la musique avait changé. “Vous savez… Je pourrai danser avec vous toute la nuit… Alors… Si vous voulez partir… Je… Je ne voudrai pas vous retenir… Vous avez… Vous avez peut-être quelqu’un qui vous attend chez vous…

Voix hésitante. Peut-être qu’il espère que l’homme n’est pas attendu. Il veut continuer de danser. Inconsciemment, il s’est encore un peu plus rapproché. C’est indécent sans doute. Il s’en fiche. L’alcool fait qu’il s’en fiche.


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Ven 28 Juil - 14:20


 
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

 
Il n'a qu'à demi conscience que le rapprochement, plus que la simple danse en soi, avec ce jeune homme est tout à fait contraire à la morale. Il ne veut pas en avoir totalement conscience, parce que ce corps collé au sien, qu'il tient entre ses mains, le fait se sentir bien. Qu'il est dans ce genre de moment où il se sent en paix avec le reste du monde, où l'amusement atteint son paroxysme, où il est simplement heureux de se retrouver dans une situation aussi agréable. Les bras autour de son cou le poussent à rendre la danse plus intime, comme si une bulle un peu spéciale venait d'être créée par la position. Et au Diable la morale pour ce soir, ce n'était qu'une danse après tout. Joshua n'a jamais été très à cheval sur une quelconque morale, de toute façon. Ou alors, c'était juste qu'il voulait se convaincre de ça... L'espace de quelques secondes, il s'amuse à imaginer la tête que ferait le jeune homme s'il savait qu'il est en train de danser avec un ancien maffieux, avec un homme qui a eut le goût du meurtre dans ses jeunes années, un homme qui porte la violence jusqu'au plus profond de lui-même. Mais Joshua tait cette information, qui ne le regarde pas actuellement, qui n'aurait rien à faire dans la discussion qui vient agrémenter leur danse. Il rit un peu devant la maladresse des mots du jeune homme. « Dans le genre vieux, tu veux dire ? » Il fallait bien la faire, mais il n'est pas vexé, et un sourire amusé accompagne le « Merci. » qu'il glisse au compliment. Il ne s'est jamais trouvé particulièrement beau. Il n'a jamais trouvé ses traits particulièrement harmonieux. Mais il est sincèrement content de plaire à son compagnon de danse.

Le regard d'Adonis se perd dans celui de Joshua. Et celui de Joshua s'accroche au bleuté de ce regard presque juvénile, avant de glisser sur ses lèvres et de remonter aussitôt. Joshua ne peut retenir un rire clairement amusé en entendant « C'est une façon de briller en société, les paillettes. » et se surprend à acquiescer, encore un peu plus amusé. « Pas con. » qu'il dit. Adonis, le prénom est lancé. Joshua, lui, trouve qu'il le porte bien, même si ses parents n'ont pas été très fins sur ce coup. Lui donner un prénom potentiellement importable, c'était faire preuve d'une connerie sans nom. Et pourtant, Joshua ne peut pas s'empêcher de lâcher un « T'es beau. » qui ne souffre aucune contestation au vu du ton de voix employé. Il a bien vu les quelques défauts physiques du jeune homme, ceux qu'Adonis énonce, défauts que le plus âgé ne nie pas. Mais qu'il ne trouve pas non plus dérangeants. Pas même inharmonieux sur ce visage. Et il lui lâche son prénom en retour, sent son cœur accélérer un peu en entendant que le connaître importe au jeune homme. Parce qu'il a dragué assez de gens, il s'est assez fait draguer pour savoir qu'actuellement, l'intérêt qu'il a pour Adonis est réciproque. Et que la danse devient alors un support discutable d'une attirance réciproque et condamnable entre deux personnes qui n'ont rien à faire ensemble. Pourtant, Joshua n'esquisse pas un seul mouvement de fuite. Tout au contraire. S'il pouvait davantage coller le corps d'Adonis contre le sien, il le ferait, et la caresse dans sa nuque lui offre un frisson et l'esquisse d'une décharge. Tout ce qu'il espère, c'est que le jeune ai conscience de ce qu'il fait. D'avec qui il danse.

« Vous n'êtes pas attendu ? » La voix d'Adonis est hésitante. Joshua devine qu'il espère une réponse négative. Alors ses mains se resserrent un peu sur cette taille un peu frêle, son regard glisse à nouveau sur les lèvres juvéniles. Ça passe ou ça casse, n'est-ce pas ? Il n'a pas vraiment le temps de se rendre compte qu'il va basculer dans quelque chose qu'il ne pourra plus vraiment maîtriser. Il y a trop d'alcool dans son corps, il est bien trop certain que l'attirance n'est pas à sens unique, il veut peut-être le rassurer d'une certaine façon. Alors une de ses mains libère la taille d'Adonis, pour venir se poser dans sa nuque. Et il le rapproche un peu trop, un peu plus, assez pour que leurs lèvres se rencontrent et que le baiser que Joshua lui offre n'ai rien d'un baiser chaste. Il ne le fait pas durer indéfiniment, a tout de même le souffle légèrement coupé par l'audace dont il vient de faire preuve. À moins que ça ne soit simplement par le baiser qu'il vient de lui prendre. Assez naturellement, il lâche un léger rire, mais ce rire cache une légère gêne et la minuscule peur d'avoir franchit une limite qu'il n'aurait pas dû franchir. « T'as la réponse. » glisse-t-il, alors que sa main retrouve de nouveau la taille du jeune homme, mais que son regard fuit un peu. « Je suis un peu saoul, Adonis. Et pour être franc, tu me plais, et je pourrais bien passer ma nuit avec toi. Mais j'ai quarante-huit ans, faut que tu ai conscience de ce chiffre exact. J'sais pas ton âge, mais t'as quoi, la vingtaine ? J'ai pas envie de profiter de l'alcool pour profiter de toi. » Il déglutit un peu. « Mais si t'as conscience de la différence d'âge et que j'te plais toujours, je danserai avec toi toute la nuit. J'crois que l'idée me plaît bien. »

Tout ça, ça lui semblait important d'être précisé. Ça lui semblait important qu'ils aient tous les deux les éléments pour pouvoir décider de la suite de cette soirée. Avoir dix ans d'écart avec sa femme est une chose. Avoir vingt-sept ans d'écart avec celui qui le fait frissonner ce soir en est une toute autre...  

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Dim 30 Juil - 15:36


   
BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

   
Dans le genre vieux ? Non. Ce n’était pas ce qu’il voulait dire. C’était plus… Dans le genre brun ténébreux. Mais il n’eut pas vraiment le temps de se reprendre. Tout allait un peu vite pour son cerveau anesthésié par les molécules d’alcool. Un peu trop vite. Juste assez vite pour ne pas avoir le temps de reculer.

T’es beau… Adonis ne peut pas contrarier une telle affirmation. Il se sent flatté. Il se sent bizarrement valorisé. Il ne comprend pas ce qu’on lui trouve, mais c’est une plaisante sensation que de se sentir vu comme ça. D’être beau dans le regard d’un autre. C’est grisant. L’alcool doit aider à trouver ça si fabuleux. Sans doute. Cinq verres, c’était approximativement cinq verres de trop. Il le sait que son courage ne vient que de l’alcool dans son sang. Le courage de laisser ces mains rugueuses d’homme se poser sur son corps. De danser avec lui. De se foutre des regards sur eux. Sans alcool, il n’aurait pas pu ne serait-ce que s’avouer que cet homme lui plaisait.

Ses questions laissèrent place à un léger silence. Il ne savait pas bien ce que ça voulait dire. Il sent la main remonter jusqu’à sa nuque mais il se fait quand même surprendre par le baiser. Il ne fit rien pour s’esquiver. N’était-ce pas ce qu’il attendait ? Il se surprend à répondre à ce baiser. Maladroitement, mais… Il se perd un instant dans ce baiser. Il aimerait qu’il dure un peu plus longtemps. Quand leurs lèvres se détachent, il est comme perdu. Se demandant encore ce qu’il est en train de faire. Se surprenant surtout à frissonner. A aimer ce désir qui le parcourt. Qu’est-ce qu’il foutait ? Sa raison envoyait sans doute les derniers signaux d’alarme à disposition. Peine perdue sans doute. Il écoute l’homme. Il sent sa gêne. Il la comprend sans vouloir la comprendre. Il sait qu’ils doivent paraître scandaleux. Mais… Il a envie de dire merde à tous les bien pensants. Parce que ce n’est pas ici et maintenant qu’il y avait un soucis.

Vingt et un.” souffla Adonis. “Je suis assez grand pour savoir ce que je fais, vous savez… Que vous ayez quarante huit ans, je m’en fiche.

Il voulait s’en foutre. Il ne voulait pas se laisser dicter ses envies par une société qui pensait qu’un âge avait une importance dans l’envie et le désir. Ils avaient envie tous les deux, c’était la seule chose qui comptait, non ? Une de ses mains quitta sa nuque pour aller caresser sa joue. Tout en délicatesse. Il chercha le regard de l’homme, avant de lui sourire.

Vous me plaisez toujours… Alors je crois qu’on a la nuit devant nous…

Sa voix était chaude, presque assurée. Il ne voulait pas avoir peur.

Et… Même si j’ai bu, je sais ce que je fais…

Approximativement. Disons qu’il savait ce qu’il faisait là. La suite, c’était beaucoup plus flou. Passer la nuit avec cet homme cela voulait tout et rien dire à la fois. Mais chaque chose en son temps sans doute. Pour l’instant, il profitait de la danse. Qui était bien plus sensuelle qu’au début. Le rapprochement était plus que flagrant à ce stade. Le petit brun hésita mais après une seconde de réflexion, il retourna goûter aux lèvres de l’homme. Franchement, quand il l’embrassait, il se fichait bien de savoir que l’homme avait le double de son âge. En fait… Cela avait juste un petit goût de transgression et d’interdit qui rendait cela plus excitant. Il fit un peu durer ce baiser, l’approfondissant avec curiosité, avec l’envie de découvrir cet homme mystérieux. Et quand il mit fin à leur baiser, il se surprenait à trouver cela plus qu’agréable. Il eut un petit rire, un peu gêné peut-être.

Vous… Vous savez… Je fais pas ça d’habitude… Je… Vous êtes le premier inconnu que j’embrasse comme ça parce que j’en ai juste envie au beau milieu d'un bar...Et… C’est vraiment… Plaisant."

Il espérait que l'aveu de son peu d'expérience ne ferait pas peur... Mais sa franchise, c'était sa marque de fabrique, plus encore quand il était un peu ivre.

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Mar 1 Aoû - 0:30


BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

C'est grisant, de plaire à un jeune homme de 21 ans. Joshua ne va pas se mentir à lui-même sur ce point. C'est valorisant. Son esprit n'est plus tellement en état de capter qu'il fait quelque chose de complètement scandaleux. Que la simple idée de pouvoir se dire qu'il a une chance de conclure avec ce gamin est purement scandaleuse. À cette instant, cette idée lui est plaisante. « Que vous ayez 48 ans, je m'en fiche. » Son souffle se coupe un peu, imperceptiblement, et la sensation de la caresse sur sa joue lui laisse un avant-goût de ce à quoi le reste de la soirée pourrait ressembler. Et tout ça lui plaît. Beaucoup. Trop, en réalité. Et maintenant que les choses sont posées aussi clairement entre eux, il se sent se détendre. L'alcool est bien plus responsable de cette détente que les aveux qu'ils viennent de se faire, et une seule phrase d'Adonis fini de balayer le peu de volonté que Joshua aurait pu avoir pour écouter sa morale et le repousser. Ils ont la nuit devant eux. C'est le plus jeune qui le dit. Le plus jeune qui affirme qu'il sait ce qu'il fait. Et, bêtement, Joshua le croit. Parce qu'il ne veut pas se prendre la tête à penser au fait qu'ils ont bu tous les deux, que le réveil sera difficile demain, et que cette soirée hantera la morale du plus vieux pendant un bon moment. Peu importe la suite. Le dérapage avait déjà eu lieu, de toute façon. Les choses ne peuvent qu'empirer, maintenant.

Joshua accueille le nouveau baiser avec bien plus de passion que le premier. L'alcool a toujours joué sur sa libido déjà bien vivace, et il ne peut plus vraiment cacher le fait que cette piste de danse risquerait de devenir un lieu un peu trop voyant pour la suite des événements. Et pourtant, il ne fait que lui rendre son baiser, ne cherche pas à précipiter les choses, profite juste du goût de ses lèvres contre les siennes, accentue juste à peine ce baiser pour lui faire comprendre que ce soir, au moins ce soir, Adonis peut considérer que Joshua lui appartient et qu'il ne pensera à personne d'autre. Finalement, l'ancien détenu est fidèle à sa façon. Il l'est pour un soir, pour une nuit. Au moins pour ce laps de temps très court, il ne pense qu'à la personne avec laquelle il se trouve. Même si Marianne n'est jamais très loin dans ses pensées. Il doit retenir sa frustration, lorsque le baiser prend fin, mais il sourit doucement. Presque un peu bêtement. C'est probablement ce qu'il aime le plus, dans ses infidélités ; redécouvrir le début d'une passion, avoir la sensation de retomber amoureux pour la première fois, même si ce n'est qu'illusoire. Il détaille le visage d'Adonis du regard pour essayer d'y déceler quelque chose qui pourrait les arrêter. Au lieu de ça, l'aveu du jeune homme ne fait que renforcer le désire de l'ancien mafieux, qui revient lui prendre un baiser plus tendre, presque rassurant. « Faut bien une première fois à tout. Tu peux arrêter de me vouvoyer ? Ça va devenir bizarre. » Il rit un peu. Pas d'un rire moqueur, ni condescendant. Juste d'un rire purement joyeux.

Puis, il attrape sa main, et l'emmène jusqu'au bar. « Prend ce que tu veux, j'te l'offre. Un whisky, pour moi, pur, merci. » Joshua détourne son regard du barman pour le reposer sur Adonis. Pour venir caresser rapidement, bien que tendrement, sa joue avant de venir y déposer un baiser. « Tu m'arrêtes si je vais trop vite pour toi. Mais si ça te dit, on peut prendre un taxi et aller à l'hôtel, après nos verres. On y fera ce que tu veux, y'a aucune obligation de quoi que ce soit. Tu peux même être tenté par un truc, et dire non au dernier moment. J'veux juste passer la nuit avec toi, je te forcerai à rien. » Il est sincère. Mais il rit un peu, presque gêné. Il ne sait pas encore trop comment se comporter. Il ne veut rien brusquer, mais la musique commence à lui donner mal à la tête, et il n'est pas non plus trop adepte de l'étalage de vie privée. « Mais si tu veux pas, c'est pas grave. On peut rester ici, aussi. T'as le choix. »  

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Mar 1 Aoû - 2:43


   
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▬  adonis et joshua

   
Le désir ni l’un ni l’autre n’aurait pu le nier. Il était là. Dans leur baiser. Partagé, peut-être pas tout à fait à part égal. Mais là. Installé entre eux deux. Une tension sensuelle dans leur recherche de l’autre. Dans ce contact. Adonis n’avait jamais embrassé comme ça. Peut-être si… Juste. Enzo. Mais là, c’était différent. C’était étrange. Hors du temps. Et il n’avait pas peur. Il n’avait pas envie de fuir. L’alcool faisait vraiment bien son office. Il se sent electrisé. Porté par des envies nouvelles. Des envies qu’il a peut-être déjà ressenties, mais qui cette fois lui semblent plus tangibles. Il a vraiment envie de cet homme. Ce n’est pas qu’une histoire de physique. Il avait la sensation qu’il y avait comme une légère connexion entre eux ? Il ne songeait pas au coup de foudre, ni même à l’amour. Sinon, il aurait déjà fui. Non. C’était plus, comme une connexion physique et un peu spirituelle ? Il délirait peut-être. En tous cas, cet homme était rassurant. Dans sa douceur. C’était inattendu. Presque surprenant. Adonis adorait cette surprise-là. Il devait bien l’avouer.

Il rit doucement, baissant la tête un peu gêné à l’évocation du vouvoiement. Il n’était pas très doué… Après coup, oui, ça semblait assez logique d’abandonner le vouvoiement quand on a embrassé la personne. Assez logiquement.

Pardon… J’ai pas fait attention… L’habitude au travail…” se justifia-t-il un peu gêné.

Il suivit l’homme, serrant doucement sa main dans la sienne. Il arriva face au barman. Et il eut peut-être un moment de lucidité. Il commanda un cocktail sans alcool. Histoire de ne pas être malade. Parce qu’il commençait à savoir ses limites. Et même s’il avait presque normalement mangé, il avait déjà pas mal bu et… Il ne voulait pas tout gâcher en étant malade. Vraiment. Il voulait… Il voulait profiter de l’instant. Et surtout ne pas oublier au réveil. Il sourit sans même s’en apercevoir à la caresse et au baiser sur sa joue. Il riva son regard vers Joshua. Il écouta. C’était assez mignon cette prévenance dont il faisait preuve. Adonis se demandait si c’était parce qu’il paraissait plus vulnérable qu’un autre. Peut-être. Il ne cachait jamais très bien la fragilité qui était inhérente à sa personne. Mais… Qu’un homme lui parle ainsi. Avec autant de douceur. C’était nouveau. Cela contrastait tellement avec ce qu’il avait pu connaître. Ce qu’il avait pu vivre. Et souffrir. Qu’il en était presque perturbé. C’était étrange. A la fois, agréablement surprenant, mais aussi très déstabilisant. C’était presque trop d’attentions d’un coup. Trop de gentillesse. Trop contrasté face à son vécu. C’était à ça que ça devait ressemblait quand on plaisait à quelqu’un ? Il resta un peu silencieux, la surprise devait un peu se lire dans son regard. Un étonnement sans doute incompréhensible.

Non… Non, ça me va… On peut partir… Pardon, c’est juste… J’ai pas l’habitude qu’on soit… Aussi prévenant avec moi.” finit-il par dire avec un sourire touché. “Tu es vraiment adorable à te soucier comme ça de moi… Vraiment.

Il termina son verre en quelques gorgées. Il attendit que Joshua ait lui aussi fini pour saisir sa main et l’entraîner sans remord vers la sortie. Et l’air de l’extérieur lui fit un bien fou. Le petit vent lui remettait peut-être un peu les idées en place. Cela ne changeait pas ses envies.

Si tu veux, je connais un hôtel pas très loin… Pas besoin d’un taxi… J’y ai logé y’a quelques temps…” expliqua-t-il en invitant l’homme à le suivre doucement.

Et puis, marcher ne leur ferait probablement pas de mal. Enfin… Adonis avait vraiment besoin de ce temps-là. Ça le rassurait sans doute aussi un peu d’aller dans un endroit un peu connu. Et pas dans un hôtel lointain, inconnu et intimidant. Et puis, c’était vraiment à deux pas. Il avait étrangement encore un bon sens de l’orientation. Et il ne fallut vraiment pas longtemps avant qu’ils arrivent devant un tout petit établissement, niché dans une petite ruelle.

Tu vois… C’est pas le grand luxe, mais… Au moins, y’a pas à payer le taxi, et le réceptionniste de nuit est sympa…

Il avait passé plusieurs nuits d’insomnie à parler avec l’homme. Sans doute qu’il se souviendrait de lui. Peut-être. Il entra dans l’établissement, sourire aux lèvres, sa main toujours dans celle de Josh. Il ne tarda pas à leur avoir une chambre, après quelques banalités avec l’homme de la réception qui se souvient effectivement bien de lui, et de sa guitare. Les clefs récupérés, ils peuvent monter à l’étage. Deuxième. Sans acenseur. Comme lors de son arrivée. Au moins, là, il n’a pas de valise. Il sourit un peu essoufflé arrivé en haut.

Désolé… J’avais oublié l’absence d’ascenseur…

Puis la chambre s’ouvre à eux. Simple. Modeste. Adonis referme la porte. Et à dire vrai, c’est maintenant qu’il est un peu perdu. Il regarde Joshua. Et maintenant ? Il ne sait pas ce qu’il doit faire. Son regard appelle un peu au secours. Interrogeant sans un mot l’homme. Quelle était la marche à suivre maintenant ? Il était sensé faire quoi exactement ? Il resta planté là… Incapable de savoir quoi faire… Peut-être qu’à ce moment-là, à ce moment précis, il avait un peu peur. Peur de décevoir Joshua. Peur de ne plus lui plaire quand il le découvrirait à la lumière de cette chambre. Peur de ne pas savoir rendre qui que ce soit heureux.


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Mar 1 Aoû - 16:34


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▬  adonis et joshua

Cocktail sans alcool dans les mains du plus jeune, tandis que le plus vieux sirote son whisky. Que le plus vieux laisse un peu courir ses pensées, et l'envie de passer sa nuit avec Adonis. S'il devait être franc, il ne cacherait pas le fait qu'il espère plus qu'une simple nuit chaste. Et si ses mots le disent sans le dire, il y met des conditions. Le consentement d'Adonis en est une indiscutable, dans son esprit, et il saurait parfaitement se contenter d'une simple soirée à l'embrasser et à dormir contre lui. Il a du mal à comprendre l'étonnement, dans le regard d'Adonis. Un étonnement trop marqué, qu'il en devient presque gênant, et Joshua pense déjà à se rétracter, à annuler sa proposition quand le jeune homme prend la parole. Ses mots sont tout aussi surprenants que ce que le cuisinier a vu dans son regard. « T'es adorable à te soucier comme ça de moi... Vraiment. » Joshua ouvre et referme la bouche, un peu, discrètement même, et vient poser un baiser tendre sur ses lèvres. « J'aurais vraiment des gros soucis si je me souciais pas de ce que tu veux, hein, tu sais ? » dit-il, comme une norme fondée, posée, établie. Joshua prend le temps de finir son verre, peut-être trop rapidement lorsqu'il voit celui d'Adonis privé de son liquide. Et il rit, quand le plus jeune le tire vers la sortie, le suit dans batailler, profite de l'air extérieur, de la musique qui se meurt derrière eux. Joshua inspire profondément, entrelace leurs doigts, machinalement, et sourit doucement en ajoutant juste « Je te suis, pas de problème. » à la proposition d'Adonis.

Ils se retrouvent devant un petit hôtel, sans prétention aucune. « Si le réceptionniste de nuit est sympa, alors ! » lâche Joshua, sur le ton de la blague, avant de rire un peu. « Ça me va, te prend pas la tête. » ajoute-t-il, avant de rentrer avec lui, de laisser Adonis et le réceptionniste se saluer, de payer pour la chambre sans trop se poser la question. Les escaliers sont rudes, mais Joshua les monte tranquillement, sans trop s'arrêter sur les détails. L'hôtel est un peu minable, c'est un fait. Mais l'hôtel n'est pas forcement le plus important, pour lui. « Ça muscle le cul, les escaliers, c'est bon pour ma ligne. » plaisante à nouveau Joshua, en ayant un sourire plus que sincèrement amusé. Parce qu'il est touchant, ce gamin, à sa façon. Avec cette manière de s'excuser sur tout et rien, même quand ce n'est pas forcément nécessaire. Et ils entrent dans la chambre, un truc banal, et la porte se referme derrière eux. C'est toujours un moment délicat, de se retrouver dans une chambre d'hôtel avec un type qu'on ne connaît pas. Ça l'est pour tout le monde. Mais Adonis, lui, a l'air clairement perdu, maintenant qu'ils sont seuls ici. Il a l'air complètement perdu, même. Comme figé. Avec simplement ce regard qui semble hurler « Qu'est-ce que je suis censé faire, maintenant ? » et qui perturbe un peu le père de famille. Joshua est bourré, c'est un fait. En soit, il aurait juste envie de le jeter sur ce lit et de lui faire passer la meilleure nuit de sa vie. Et c'est pourtant doucement qu'il vient lui prendre les mains, pour le faire bouger de devant la porte.

Il bouge jusqu'au lit, s'y assoit, laisse Adonis s'y installer à son tour. Il vient lui prendre un baiser, doucement, presque comme s'il avait peur de l'effrayer, avant de planter son regard dans le sien. « Ça implique rien, la chambre, hein. Je vais être honnête avec toi, j'espère coucher avec toi ce soir. C'est un fait avéré, j'vais pas mentir. Mais alors, déjà, c'est pas une obligation, pour commencer. Ensuite, on peut aussi juste allumer cette petite télé pourrie et s'embrasser toute la nuit comme des ados. On peut aussi commencer à faire un truc, et tout laisser en plan si on le sent pas. Je peux même aller me foutre en boule dans le coin, là-bas, s'tu veux. » Il lui offre un petit sourire amusé, pose un baiser sur son front, et prend la télécommande pour mettre une chaîne au hasard sur la télévision. Parce qu'avoir un bruit de fond était toujours moins angoissant que le silence. Parce que si lui était détendu, il n'oubliait pas la lueur perdue de ce regard qui avait accroché le sien quelques secondes plus tôt. Et, même si ses gestes sont rendus un peu plus brusques qu'il ne l'aurait voulu à cause de l'alcool, il vient attirer Adonis contre lui pour les faire s'allonger sur le lit, en l'enlaçant simplement. Rien de plus. Ce n'était clairement pas lui qui forcerait les choses, parce qu'Adonis est bien trop jeune, parce qu'inconsciemment il sait que l'alcool peut être un traître, parce qu'il n'a pas envie d'être ce genre de personne trop pressante. Parce qu'il est bien, là aussi, avec simplement ce gamin dans les bras. Et parce que ça lui paraît important, quand il s'entend dire « Dis-moi, si t'as peur d'un truc, ou quoi. J'peux pas deviner, et je veux pas faire un truc de travers. » de préciser tout ça. Parce que le but, c'est qu'ils passent une bonne nuit, au fond, rien de plus, rien de moins.

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Mar 1 Aoû - 18:43


   
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▬  adonis et joshua

   
J'aurais vraiment des gros soucis si je me souciais pas de ce que tu veux, hein, tu sais ?  Non, il n’était pas sûr de savoir. Parce qu’il n’avait pas connu ça. Parce que c’était pas la norme pour lui. Parce qu’il ne pensait pas mériter une telle attention. Mais il ne dit rien. Parce qu’il ne savait pas quoi dire. Il ne voulait pas passer pour quelqu’un de bizarre. Encore moins que Joshua se doute de ce qu’il avait pu connaître avant. Parce qu’il veut pas le faire fuir. Parce qu’il veut être normal aux yeux de l’homme. Parce qu’il veut être le jeune homme souriant brillant en société grâce à ses paillettes. Parce qu’il ne veut pas être l’adolescent perdu derrière les cicatrices. Pas ce soir. Pas avec Joshua. Pas quand quelqu’un est si doux avec lui. Il voulait être libre. Oublier le passé. Apprendre ce que ça fait d’être aimé. D’être aimé comme il faut. Au moins le temps d’un soir. Alors il se laisse aller à trouver ça grisant. Une main dans la sienne. Leurs doigts entrelacés. C’est si agréable. De se sentir privilégié. Au moins ce soir. D’avoir cet homme pour lui. Pour lui seul. Parce qu’il le trouve beau. Parce qu’il veut de lui. Parce qu’il veut lui faire du bien.

C’était idiot, mais Adonis en montant les escaliers, se demandait pourquoi Joshua était encore là. Il aurait pu faire demi-tour. Réaliser ce qu’il faisait et partir. Mais non. Il rigolait. Il était là, souriant. Il était beau. Avec ces rides au coin de ses yeux quand il souriait. C’était magnifique. Le temps avait marqué son visage, mais c’était beau. Adonis trouvait ça beau. Il n’avait pas menti. Il le trouvait vraiment charmant. L’alcool n’influençait pas son sens de l’esthétisme. Alors il se demande vraiment pourquoi c’est avec lui que cet homme est dans cette chambre. Alors qu’il aurait sûrement pu trouver mieux qu’un maigrichon dans son genre avec son charisme. Avec le mystère qu’il avait dans son regard. Alors pourquoi ? Et surtout, comment il faisait maintenant pour montrer qu’il était franchement heureux d’avoir été choisi ? Et… S’il faisait pas les choses bien ?

Il fit les quelques pas vers le lit, s’asseyant à côté de Joshua. Peut-être un peu nerveux. Et puis, il y eut le baiser. Si délicat. Si doux. Si rassurant. Le regard de Josh. Ses mots. Tout déborde d’une douceur qu’Adonis ne comprend même plus. C’est beaucoup trop beau pour lui. C’est beaucoup trop bien pour lui. Il comprend pas ce qu’il a fait pour avoir un tel cadeau. C’est ni Noël ni son anniversaire. Il sourit. Touché par ses mots. En quelques phrases, il avait fait volé en éclat l'appréhension qui nouait son estomac. Il rit un peu.

Ce serait dommage que tu profites pas du confort de ce magnifique lit quand même…” plaisante Adonis.

Parce que le plus simple, c’est de rebondir sur cette plaisanterie. Pour pas montrer combien il était touché par ses mots. Pour pas en faire trop. Pour ne pas avoir l’air d’un désespéré. Il se laissa attirer contre l’homme, ne résistant pas à son étreinte. Il se lova un peu plus contre lui, après avoir envoyé ses chaussures valdinguer. Son visage se niche dans le cou de l’homme. Il s’imprègne de son odeur. Des restes de parfum, de l’odeur de sueur. Il ne veut pas oublier l’odeur de cet homme. Du premier homme du reste de sa vie.

Tu feras rien de travers…” murmura Adonis, parce qu’il en est convaincu.

Il se redresse un peu. S’appuyant un peu sur le torse de Joshua, pour le regarder, le surplombant un peu.

Tu sais… J’ai peur de tellement de trucs que la nuit serait pas assez longue pour tout lister… Mais… Avec toi, j’ai pas peur.” chuchota-t-il avec un sourire doux, presque heureux.

Il hésite une seconde. Puis, s’installe à califorchon sur l’homme. Peut-être parce que la position lui donne la sensation d’être un peu en contrôle. Parce qu’il a aussi envie de bien voir son amant. Parce qu’il serait son amant. Joshua. C’était décidé. Et bien décidé. Même s’il ne savait absolument pas comment s’y prendre maintenant qu’il était là, perché sur ses hanches. Alors il se pencha. Pour faire ce qu’il savait. Pour l’embrasser, ses doigts caressant ses joues, glissant vers ses cheveux. Son corps presque allongé sur le sien. Il voulait cet homme. Il l’avait choisi. Il oublie le son de la télé. Il se perd dans le baiser. Il a le souffle coupé quand il détache ses lèvres. Il frissonne. Il se sent vivant. Son regard se perd dans celui de Joshua.

... Comment je dois faire après… ?” murmure-t-il presque sans s’en rendre compte. “Apprends-moi… Joshua…

Sa voix n’est presque qu’un souffle. Rempli d’envie. De candeur aussi sans doute. D’innocence. De maladresse.


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Ven 4 Aoû - 9:40


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▬  adonis et joshua

En montant les escaliers, Joshua se demande brièvement ce qu'il fout. Ce qui lui passe par la tête pour se laisser entraîner dans ce genre de truc par un gamin de vingt-et-un an. Il se demande brièvement, également, si ce détail a une quelconque importance. Après tout, ce n'est pas lui qui a insisté. Après tout, il lui a déjà laissé pas mal de chances de partir. Et Adonis les a toutes refusé, ces chances. Alors Joshua se dit qu'il a le droit, maintenant. Le droit de monter avec lui dans une chambre d'hôtel, le droit de laisser ses envies s'exprimer. Juste le droit, en soi. Il se dit qu'Adonis lui a donné l'autorisation d'être là, avec lui. Et qu'il devrait juste profiter de cette autorisation, sans trop se poser de questions. Alors, il sourit, il rit, il plaisante en montant les escaliers avec lui. Il s'interroge quand il voit l'interrogation dans le regard d'Adonis. Quand il croit discerner un peu de peur, aussi. Il ne veut pas qu'Adonis ai peur avec lui. Parce qu'il n'a aucune raison d'avoir peur, parce que Joshua ne ferait jamais rien qui puisse lui faire du mal. Pas volontairement, pas consciemment. S'il savait à quel point Adonis serait perturbé par le fait de profiter de cet instant avec un homme marié, sûrement aurait-il tout simplement mis fin à cette petite soirée improvisée. Lui n'a pas l'impression de faire quoi que ce soit de mal, après tout. Marianne sait très bien qu'elle n'est pas mariée à la personne la plus fidèle de l'univers. Marianne a accepté depuis longtemps. Du moins, c'est ce qu'il croit. S'il savait la vérité, peut-être qu'il pourrait se renier par amour. Faire un trait sur une partie de lui-même pour que l'autre partie, sa moitié, ne souffre plus de son comportement. Mais pour le moment, Joshua ne sait rien. Joshua sait simplement qu'il n'aime pas cette lueur perdue dans le regard du plus jeune. Et qu'il ferait n'importe quoi pour qu'Adonis se détende. Alors, il parle. Il rit un peu à sa blague. Il fait de son mieux...

« Tu feras rien de travers... » murmure Adonis, lové contre lui, son souffle collé au cou de Joshua, qui le resserre un peu contre lui. Machinalement, il sourit. Machinalement, ses mains viennent se balader dans le dos du jeune homme, au-dessus des vêtements, tranquillement. Il le laisse se mouvoir, vient soutenir son regard, tout en venant caresser un peu son visage. « … mais avec toi, j'ai pas peur. » Sourire sincère de la part du plus vieux. Il décide de ne pas trop appuyer sur les peurs du jeune homme, de ne pas insister là-dessus, de ne pas faire dévier l'atmosphère. Parler de ses peurs avec un inconnu n'est pas toujours une bonne chose. « Tant mieux. T'as aucune raison d'avoir peur avec moi. » C'est vrai. S'ils s'étaient rencontrés à un autre moment de la vie de Joshua, ça aurait pu être un mensonge. Mais aujourd'hui, ce soir, c'est vrai. Joshua respecte déjà trop Adonis pour faire quoi que ce soit qui puisse le blesser, d'une quelconque façon. Pour ce soir, au moins. Pour ces quelques heures qu'ils passeront l'un avec l'autre. La suite, il ne s'y attend pas vraiment. Il est clairement surpris lorsqu'il se retrouve avec Adonis au-dessus de lui, vient saisir ses hanches fermement, frissonne sincèrement. Là, assis comme ça, à la lumière d'une chambre d'hôtel, il est encore plus beau. Et la suite scelle totalement – ou presque – le destin de cette soirée. Le destin de cette relation. Parce que Joshua frissonne trop brutalement, parce que son souffle se fait déjà légèrement plus court, parce que son envie prend des proportions visibles. Ses propres doigts viennent se perdre dans les cheveux d'Adonis, il se fout des paillettes qui se mettront probablement partout, il prolonge le baiser. Avec une passion évidente. Une envie évidente. Sans trace d'hésitation, car il n'en est plus à hésiter. Joshua sait ce qu'il veut. Et ce qu'il veut porte le doux nom d'Adonis. Et le murmure lâché, cet aveu d'innocence, l'ancien mafieux se sentira douloureusement coupable lorsqu'il le reconnaîtra ; cela ne fait qu'accentuer l'envie.

Il doit se faire violence pour ne pas devenir violent. Pour ne pas devenir brutal. Pour ne pas se comporter avec Adonis comme il se comporte avec ses aventures masculines. Parce que, malgré l'alcool, il sait que la brutalité ne plaira probablement pas à son amant. Parce que sa candeur donne à l'homme l'envie d'être doux, d'être prévenant. Il l'embrasse, il le guide, le rassure aussi. Il guide ses mains, laisse les siennes venir lui donner des caresses que la durée des premiers dérapages ne font qu'accentuer au fur et à mesure. Il prend son temps, le temps de connaître un minimum le corps d'Adonis. Il lui laisse le temps de connaître le sien, il leur laisse le temps de se familiariser avec cette nouvelle intimité. Les vêtements tombent, la tension monte encore, les choses deviennent sérieuses. Et un nouveau baiser, profond, doux, passionné, guidé par un souffle rendu trop court par la découverte l'un de l'autre, par le besoin d'en avoir plus, d'en ressentir plus, de le ressentir complètement. Un papier de préservatif qui craque, et le regard de Joshua qui se perd dans celui d'Adonis. Bordel. Il aurait tellement envie de juste accélérer les choses, de ne plus faire durer le début de frustration. Mais sa voix déjà essoufflée vient trancher avec leur plaisir trop frustrant. Il veut être sûr. Une dernière fois. Une dernière chance. « Tu... T'en as envie, hein ? » Pourvu qu'il dise oui. Pourvu que leurs corps qui se sont déjà trop chauffés au contact de l'autre aient leur libération. Pourvu qu'ils aillent plus loin dans leurs découvertes. Pourvu que ce ne soit plus seulement des caresses, des gestes, des baisers, des râles un peu frustrés. Pourvu qu'il puisse lui montrer, juste ce soir, juste cette nuit, la beauté d'un échange aussi intime avec la personne qu'on a choisi pour ça...  

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Ven 4 Aoû - 14:38


   
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▬  adonis et joshua

   
Le sourire de Joshua. Il était beau ce sourire. Vraiment magnifique. Il éclairait la pièce. Et sa douceur réchauffait Adonis. Il était si délicat dans ses caresses. Adonis se sentait précieux. Il avait la sensation d’être aimé. Juste une nuit. Mais aimé pour cette nuit. Il se sentait bien. Très bien. Il était convaincu que tout allait bien se passer. Il n’avait rien à craindre. Il le savait. Il le pressentait. Et les mains sur ses hanches ne faisaient que confirmer ce qu’il imaginait. Les doigts dans ses cheveux le font frissonner, il se sent vivre dans les gestes de son amant. Il sent le désir au bout des doigts de Joshua. Il sent le sien le parcourir. Il se sent dépassé par tout ce qui l’envahit. Par toutes ces envies. Il n’avait peut-être pas assez bu, parce que là, il était conscient de tout. C’était grisant, et effrayant en même temps d’autant ressentir. Chaque caresse, chaque baiser s’ancre sur sa peau. Une trace indélébile, un pansement sur les cicatrices du passé.

Sa candeur se transforme petit à petit en curiosité. Ses doigts d’abord hésitants se font plus assurés, chaque geste gagnant en conviction. L’envie grandit. Son corps réagit aux traitements dont on le couvre. Il se sent envahi, submergé par le désir. C’est nouveau. C’est fabuleux. C’est incontrôlable. Il se surprend à soupirer, il se surprend à vouloir toujours plus, encore plus. Cette faim insatiable, c’était si nouveau. Et il se sentait tellement conscient. Il ne voulait pas que ça s’arrête. Il ne voulait pas qu’ils arrêtent. Il voulait continuer. Il voulait faire confiance à Joshua. Il lui faisait confiance. Il n’a pas peur de le laisser le déshabiller. Il n’avait pas peur de laisser ses cicatrices à découvert. Il laisse les doigts découvrir. Les siens se perdent sur la peau virile, plus dure que la sienne, marquée d’une façon bien différente.

Un nouveau baiser. Si fort. Si intense. Comme si le monde allait disparaître s’ils s’arrêtaient. Leurs regards qui se croisent. Il se sent entouré par son envie, par son désir. Il a envie de n’être qu’un avec lui. Que leurs désirs s’entrechoquent. Qu’ils fusionnent. Il se perd. Il se sent étrangement vivant. Étrangement perdu. Étrangement bien. Il aimait cet égarement. Cette incertitude. Pourtant, pour la première fois depuis longtemps, il savait ce qu’il voulait. Il le voulait lui. Il voulait s’abandonner à lui. Il voulait se donner. On ne lui prenait rien, il donnait. Et il savait qu’il recevrait plus encore. C’était un échange. Un dialogue. Une communication. Pour la première fois, il parlait avec son amant. Pas avec des mots, mais c’était plus fort encore. Il se sentait écouté. Il se sentait aimé aussi. Et il aimait en retour. A sa façon. Il aimait Joshua. Il aimait sa douceur. Il aimait ses mains sur sa peau. Il aimait embrasser sa peau. Il aimait sa respiration un peu saccadée. Il aimait son désir frustré. Il aimait ses efforts. Il aimait le sentir perdre pied aussi dans leur désir mutuel. Il sentait qu’ils étaient tous les deux dans cet état. A la frontière. Près à la passer ensemble. Il ne put s’empêcher de sourire à sa question.

“Oui… J’ai envie de toi…” souffla-t-il à son oreille.

Il se laisse guider. Il s’offre. Il s’accroche à son amant. Il griffe un peu sous l’effet de la douleur première. Puis sa voix chante. Sans doute un peu trop fort pour les murs en papier cigarette de l’établissement. Mais il s’en fiche que la terre entière l’entende gémir le prénom de son amant. Crier son prénom. Crier qu’il aime ça. Il en veut encore. Il se surprend. Il se découvre. Il s'essouffle. Il sent chaque parcelle de son corps se tendre. Jusqu’à se sentir partir. Jusqu’à être exalté. Jusqu’à perdre son souffle. Jusqu’à se sentir comme court-circuité par ses sensations.

Allongé sur le lit, le sourire aux lèvres, il a le souffle court. Il se sent si vivant. Il s’approche de son amant. Pour l’embrasser. Un retour de tendresse après la passion de l’acte. Il dépose un autre court baiser au coin de ses lèvres. Il pose son regard dans celui de Joshua.

Merci…” murmure-t-il doucement.

Il se love contre son amant. Peut-être parce qu’il se sent un peu vide après tant de sensations. Il veut se rassurer contre lui. Contre sa chaleur. Il espérait que Joshua ne décide pas de partir maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait. Il espérait passer la fin de la nuit avec lui à ses côtés. Il n’attendait pas plus. Il ne voulait pas espérer plus. Parce qu’il se doutait bien qu’un homme de quarante-huit ans ne fait pas plus que prendre du bon temps avec un petit jeune dans son genre. Il avait sans doute… Des enfants ? Il était probablement divorcé… Ou veuf ?

Tu… Tu restes avec moi pour la fin de la nuit ?” finit-il par demander d’une voix hésitante.

Sa main alla s’enmêler à celle de l’homme. Serrant sa main dans la sienne plus fine. Plus fragile en dépit de sa jeunesse.


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Dim 13 Aoû - 19:00


BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

Un moment qui n'appartient qu'à eux, un moment où leurs corps se mêlent, leurs souffles se confondent, leurs gémissements se répondent... Joshua se sent proche des Dieux, à cet instant. La moindre réaction d'Adonis ne fait qu'accentuer les siennes, il se confond en passion et en tendresse, en plaisir qu'il ne tente pas de dissimuler, en frissons qu'il ne pourrait même pas nier. Il a l'impression que ce moment dure trop peu de temps, que lorsque leurs deux corps essoufflés réclament enfin le répit, seulement quelques secondes se sont écoulées. Il ne saurait dire le temps qu'ils ont passé dans cette intimité, à se donner et à se recevoir. Il s'en moque, en réalité, il aurait juste voulu que ce moment ne cesse jamais. Il a pris son plaisir, il a la sensation qu'il en est de même pour Adonis, ce n'est que l'intimité que le plus vieux regrette.

Joshua sourit à Adonis, le prend contre lui, ouvre et referme la bouche en l'entendant murmurer un « Merci. » auquel il n'était pas préparé. Il pose un baiser sur sa tempe, déglutit un peu en se rendant compte que, d'ordinaire, il n'adresse ce geste qu'à sa femme mais décide de taire ce malaise-ci. Il le serre un peu plus contre lui, lui murmure en retour ; « Tu as été parfait. » dans le plus sincère des tons. Il ne compte pas partir. Il ne veut pas partir. Même si c'est mal, même s'il n'a rien à faire dans ce lit, avec cet homme trop jeune. Avec l'alcool qui redescend, il se sent simplement bien avec Adonis dans ses bras. Il bouge le moins possible pour prendre une cigarette, ne l'allume pas tout de suite. « Ça ne te dérange pas ? Si je fume là. » Il ne veut rien briser de la perfection du moment. Pas même pour une cigarette.

« Tu... tu restes avec moi pour la fin de la nuit ? » Joshua sourit doucement, vient lui prendre un baiser en première réponse, serre doucement sa main dans la sienne en seconde, le serre contre lui en avant-dernier recours. « Oui. » dit-il enfin, sans une once d'hésitation. Il ne voudrait partir pour rien au monde, en réalité. Et comme pour le lui confirmer encore plus, il prend la couverture pour la rabattre sur eux et se caler correctement dans le lit. « Je risque de partir tôt, demain matin, par contre. » Non pas pour le fuir, et il se rattrape doucement. « Je prend le travail à 10h30, demain. Je voudrais pouvoir repasser chez moi me changer, avant. Passe-moi ton portable. » C'est un ordre doux, plus une demande qui manque d'un point d'interrogation, en réalité.

Et, en se retrouvant avec le portable dans les mains, il pianote juste pour rajouter son numéro dans les contacts. « Si tu veux me rappeler. T'es pas obligé. Mais au moins, si tu dors quand je partirai, tu sauras que j'ai pas juste tiré mon coup pour jamais revenir. » Avec un sourire, il fait sonner son propre téléphone, pour rentrer le numéro d'Adonis dans ses contacts et lui rend son portable. « En tout cas, moi, j'crois que j'aurais envie de te rappeler. » Il en est sûr, en réalité. Mais il ponctue sa phrase d'un léger rire, comme pour ne pas alourdir l'ambiance. « Tu veux dormir ? » demande-t-il enfin, en venant scruter son regard, en le rassurant une dernière fois. « J'te garderai contre moi toute la nuit, tu peux t'endormir, si tu es fatigué. »  

EXORDIUM.
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Dim 13 Aoû - 20:13

Le baiser sur sa tempe. Il ferme un peu les yeux en le sentant. Il a un petit soupir de contentement. En fait, c’était presque meilleur. Cette douceur après le plaisir. C’était tellement bon. Tellement parfait. Il se blottit contre l’homme. Il sourit en l’entendant. Parfait ? Il ne se pensait pas aussi fort. Aussi absolu. Il sait que l’homme manque d’objectivité. Sans doute encore dans la brume du plaisir. Mais… Il se sent heureux malgré tout d’avoir offert un tel moment à l’homme seul du bar. Joshua… Il rougit un peu en s’apercevant de la façon qu’il a eu de dire son nom pendant leur communion. Il cache un peu sa tête dans son cou. Son coeur battant sans doute encore un peu trop vite. Il se sentait beaucoup trop bien. Il relève à peine le nez à sa question.

Oh non, ça me dérange pas… Vas-y…

Il ne fume pas beaucoup, mais la fumée ne l’a jamais dérangé. Son père fumait. Cela faisait criser sa mère et le médecin de famille. Il était habitué à l’odeur de nicotine. Par contre, il avait toujours eu du mal avec l’odeur des cigares. Il se laisse agréablement surprendre par le baiser. Il pourrait l’embrasser encore des heures. Il aurait pu rester dans cette chambre des jours durant. Il aurait pu rester contre lui pour sans doute toute une éternité, là. Il se sentait tellement bien.

Le retour à la réalité est un peu rude. Demain. Lui aussi allait devoir rentrer chez Dash. Il allait devoir retourner bosser. Et quelque part, il se sentait un peu vide en pensant à ça. Alors il ne réfléchit même pas en se penchant un peu du lit pour attraper son téléphone. Il le dévérouille sans hésitation pour que Joshua puisse lui laisser son numéro. Son coeur se serre un peu. Joshua songe vraiment à le revoir ? Il n’a pas été que l’amusement d’un soir ? Il se sent bizarre à cette idée. Incroyablement chanceux.

Je te rappellerai…

C’est un simple murmure. Un sourire sur ses lèvres. C’était presque comme une promesse qu’il faisait là. Il ne comptait pas rester sur le souvenir de cette nuit. Il voulait apprendre à connaître Joshua. Savoir ce qu’il aimait. Savoir qui il était. Il reprit son téléphone le posant sur la table de nuit, avant de se réinstaller contre le torse de l’homme. Petite chose fragile blottie contre le corps plus viril de Joshua.

Je sais pas… J’ai peur qu’au réveil… Que j’ai juste rêvé de tout ça… C’est idiot…” Il rit un peu, gêné. “Qu’est-ce que tu fais comme travail ?” demanda-t-il curieux. “Tu m’en voudras pas si je m’endors… J’ai envie de t’écouter me parler de toi… Mais je crois que mes yeux sont pas d’accord…

Un bâillement ponctue sa tirade. Il avait besoin de sommeil... Mais... Pas l'envie de quitter ce soir qui avait tout du conte de fée.
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Lun 14 Aoû - 18:25


BEAUTY AND THE BEAST
▬  adonis et joshua

Sa cigarette allumée, Joshua continue simplement de profiter de la présence d'Adonis à ses côtés, de profiter de ce calme après leurs ébats, de cette douceur après leur passion. Lui aussi, à vrai dire, aurait pu rester des jours durant dans cette pièce avec ce jeune homme pour seule compagnie. Les coups de foudre ne sont pas que de la fiction, et s'il n'a jamais aimé qu'une seule âme dans toute son existence, Joshua avait déjà eu des coups de cœur. Presque similaires à celui qu'il a, à cet instant, pour cet homme trop jeune qu'il sent vivre contre lui. Parce qu'il est touchant, parce qu'il donne l'impression qu'il pourrait se briser si quelqu'un y allait trop fort avec lui. Parce qu'il fait ressortir chez Joshua des instincts protecteurs. Parce que ça le dépayse ; sa femme est bien plus forte que lui, il n'a plus l'habitude de s'occuper ainsi d'un amant. Il y a des conversations, parfois, une bestialité qu'il apprécie, également, avec les autres. Rien de comparable avec le moment de douceur qu'il partage avec le plus jeune. Et c'est ce qui lui plaît tellement. C'est ce qui donne naissance à ce coup de foudre. Il se sent bien idiot, là. À se prendre d'affection pour un gamin qu'il vient de foutre dans son lit. Et pourtant, il aime autant l'après que le pendant. Il a aimé tout autant l'avant que tout ce qui s'est joué entre eux ce soir.

Un échange de numéro plus tard, et Joshua a conscience qu'il veut revoir Adonis. Qu'il veut absolument le revoir, qu'il s'en rendra probablement malade si le plus jeune ne le rappelle pas. Et il fait le choix de le croire quand il lui dit qu'il rappellera. Il fait le choix de croire que ça n'a pas été que ce soir, que ça ne sera pas que ce soir. Il ne fait pas ça, d'habitude ; donner son numéro à quelqu'un qui pourrait réellement lui plaire sur la durée. Mais il a envie d'essayer, ce soir. Peut-être à cause de l'alcool. Peut-être à cause de ce qu'ils viennent de vivre. Peut-être à cause des cicatrices qu'il n'a pas manqué sur le corps d'Adonis. Peut-être pour retrouver les frissons de certaines années révolues, également. Alors, il vient lui reprendre un baiser à la suite de cette promesse murmurée, comme pour la sceller et la rendre réelle. Parce que Joshua sait qu'il attendra cet appel. Que même si c'est mal, si c'est presque contre nature, il a besoin que cette promesse soit scellée. Joshua vient caresser la cambrure du dos d'Adonis, alors que ce dernier s'est blotti de nouveau. Une proposition de sommeil est faite, et la réponse du plus jeune fait sourire le plus vieux. « C'est pas idiot. » assure-t-il. « C'est pas ce qui arrivera, mais c'est pas idiot d'avoir peur de ça. » Il ne cesse de caresser sa peau. Remarque un peu sa maigreur, mais n'en fait pas mention. Ce n'est pas le moment. Ce n'est pas le lieu.  

Mais il ne peut pas vraiment s'empêcher de rire un peu quand Adonis lui demande ce qu'il fait dans la vie. Parce que ça a un potentiel comique, juste après s'être fait la réflexion que le jeune homme ne mangeait pas assez. Un nouveau rire, amusé mais loin d'être moqueur, lui échappe encore aux mots et au bâillement du plus jeune. Et il continue de caresser son dos, tendrement, distraitement. Discrètement, il remonte un peu mieux la couverte, reste attentif. « Je suis chef cuisinier depuis peut-être 5 ans, maintenant. J'ai toujours plus ou moins aimé toucher à la cuisine, ça m'détends. » Il sent bien qu'Adonis s'endort, et il ne fait rien de particulier pour l'en empêcher. Au contraire, il baisse un peu la voix. « Mais ça m'a pris quelques années à savoir vraiment ce que je voulais faire, alors je suis un vieux jeune diplômé. Je te ferai goûter à ce que je cuisine, un jour. C'est autre chose que vos fast-food et autres conneries, là. » Il a un petit sourire attendri en sentant Adonis lui échapper au profit du sommeil, et dès qu'il sent la respiration du plus jeune être trop régulière pour qu'il soit encore éveillé, il ferme les lumières en faisant le moins de mouvements possibles, pour le garder contre lui. Et, dans la pénombre, il lui glisse un « Bonne nuit, Adonis. » qu'il n'entendra certainement pas, et s'endort à sa suite.  

xxx

Lorsque son réveil sonne, le lendemain matin, il l'éteint avec une vitesse record, espérant ne pas réveiller son amant. Aussi discrètement qu'il le peut, il pose un baiser sur la tempe d'Adonis, et se glisse hors du lit pour se rhabiller rapidement et sortir de la chambre pour l'y laisser dormir. Il rentre chez lui, alors que la maisonnée dort toujours, efface les traces de la nuit à grand coup de douche pour que Marianne n'en soit pas témoin. Il sait qu'elle sait. Il sait aussi qu'elle ne veut pas savoir. Et c'est un petit sourire heureux qu'il envoie en texto un simple « Tu vois, il reste juste la réalité au réveil. Bonne journée, Paillette. » à Adonis, avant de préparer le petit-déjeuner à sa petite famille, comme pour compenser son absence de la nuit passée...  

EXORDIUM.
Anonymous

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