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Sometimes Quiet is Violent | Nastya & Erihel.

Ven 28 Juil - 1:48

Erihel
FT. Nastya
Sometimes Quiet is Violent.

Le silence est une pute, il exacerbe le mauvais caractère de ceux qui ne comprennent pas.
Encore une nuit bien courte, peuplée de différentes drogues mélangées à son tabac habituel. Elle n'avait trouvé que cette solution pour combler son mal, combler le manque, combler l'absence. La vie n'était pas vraiment facile depuis qu'Audren avait réduit son cœur à l'état de cendre, elle ne serait jamais rentrée en Nouvelle-Zélande, si son histoire, avec cette professeur de danse avait continuée. Mais le destin fait toujours son affaire. Et il avait jouer avec les sentiments de la garçonne, amenée à être trahie, trompée, par celle qu'elle aimait, et qu'elle aimera probablement toujours. Le cœur à jamais meurtri.

Mais il ne faut pas se laisser abattre, il ne faut pas se leurrer. Le destin fait les choses pour une raison, elle ne sait pas vraiment la raison du pourquoi du comment, c'est arrivé cela, mais si c'est arrivé, c'est qu'il y a une bonne raison. Comme le fait qu'elle se lève se matin là, les yeux embués par le peu de sommeil emmagasiné, ou qu'elle manque de se casser la figure, en se prenant les pieds dans le tapis. Tout à un but, tout est fait pour une seule raison, le Karma. Elle avait grandement besoin d'un café ce matin, pour se réveiller, et se sortir de cette merde. Elle va donc dans la cuisine et se fait couler un café bien noir, et serré qu'elle avale d'une traite, avant de rouler une cigarette, qu'elle sort fumer sur son balcon. Une clope. Une seconde dans la foulée. Avant de rentrer dans son appartement, et d'aller se jeter sous la douche. Elle devait aller au centre associatif aujourd'hui, de ce fait, elle se devait d'être quelques peu présentable. Une bonne douche, elle alla chercher une tenue dans son dressing. Chemise, jeans serré, et perfecto. Parfait. Elle enfile tout ça, par-dessus une paire de sous-vêtements. Elle mets ses Rangers à ses pieds, et elle passe la porte de son appartement, qu'elle referme à clés. En voiture, elle ne tarde pas à rejoindre le centre.

Arrivé à ce dernier, elle salue les personnes présentes, et remarque pourtant que Nastya est fuyante du regard. Elle sont pourtant de bonnes amies, et cela contrariait un peu la garçonne, qui n'aimait pas cette attitude qu'elle avait envers elle. Mais elle n'en fait rien au matin, se disant tout bêtement que c'était parce qu'elle était mal réveillée. La journée se passe, mais rien ne change. Son attitude reste la même. Erihel ne le supporte plus. Elle fait en sorte de se retrouver dans une pièce seule avec Nastya, et vient fermer la porte à clé derrière elle.

- Tu comptes faire la gueule longtemps, Nast' ? Non parce que ça commence à me casser les noix, que tu m'évites. Je t'ai fais quoi ?.

Demande la garçonne, un peu sur les nerfs, les bras croisés sur la poitrine.
 
code par EXORDIUM. | gif par Tumblr | citation par Erihel.


Anonymous

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Lun 31 Juil - 13:32



► Maybe I should cry for help.
Sometimes, quiet is violent
erihel & nastya
Se rendre compte de ce qu'on peut ressentir, quand on ne se connaît pas à 23 ans ; avez-vous seulement imaginé à quel point cela pouvait être perturbant ? Nastya n'avait rien vu venir, ce jour là. Le jour où le contact avec Ruby l'avait fait frissonner, le jour où elle avait fait tomber ses barrières, le jour où elle avait découvert que la compagnie des femmes lui était plaisante. Elle avait déjà dû se poser des questions, par le passé. Elle avait dû s'en poser, lorsque ses relations avec Maël étaient devenues amicales, et où elle avait commencé à ressentir pour lui – elle, à ce moment là – des sentiments qu'elle n'avait pas réussi à identifier, qui lui semblent pourtant relativement clairs aujourd'hui. Mais jamais elle n'était passée à un quelconque acte. Elle avait préféré cacher ce qu'elle ressentait – ce qu'elle ressent toujours, d'ailleurs – envers Maël. Elle avait préféré se mentir, et ne plus donner d'importance au fait que certaines femmes parvenaient à attirer son regard, à attiser autre chose en elle qu'un simple intérêt humain et altruiste. Mais les faits étaient là ; c'était à une femme qu'elle avait offert sa première fois. C'était face à une femme qu'elle avait réussi à suffisamment se détendre pour accepter l'idée de perdre une virginité de 23 années. Qu'est-ce que cela faisait d'elle, maintenant ?

La conscience de soi, n'est-ce pas un élément fondamental pour s'équilibrer soi-même ? Nastya n'a aucun conscience d'elle-même. Si elle en avait une, elle saurait qu'elle n'est pas homosexuelle. Elle saurait qu'elle n'est même pas bisexuelle, que ses attirances vont au-delà. Mais elle n'en sait rien. Elle ne sait même pas elle-même que la pansexualité est ce qui la définit le mieux, qu'elle n'est pas plus attirée par un genre que par un autre, qu'elle n'est même pas attirée par un genre en particulier. Que les genres sont loin de ses préoccupations, quand elle aime, quand elle ressent du désir, quand elle imagine plus qu'une amitié avec autrui. Ruby est belle, Nastya ne peut pas nier ça, mais Ruby aurait pu être un homme, Ruby aurait pu être non-binaire, Ruby aurait pu être une femme transgenre, Ruby aurait pu ne pas accepter de se définir ; le résultat aurait été le même, dans les faits. Cependant, Nastya n'a cruellement pas conscience de cela. Et il en résulte un bordel monstrueux dans son cerveau. Elle ne s'est jamais posé aucune question sur son orientation sexuelle durant l'adolescence, elle n'est jamais passée par ces phases de remise en question, de tâtonnement. C'est aujourd'hui, qu'elle vit ça. Aujourd'hui qu'elle a peur de voir à quel point elle ne connaît rien d'elle. Pas même des détails intimes. Plus que sa potentielle homosexualité, qui ne serait même pas un problème pour sa famille – elle est prête à parier que sa mère serait ravie de savoir que sa fille préfère les femmes aux hommes – c'est son manque de conscience de soi, qui la rend réticente à l'idée d'aimer le même genre que le sien.

Est-ce pour se rassurer qu'elle s'est rendue au centre, aujourd'hui ? Ou pour avoir des réponses ? Elle-même ne saurait le dire. Mais elle n'est pas tout à fait elle-même, aujourd'hui. Elle, souriante et ouverte, se retrouve fermée et fuyante. Et ce changement d'attitude ne manque pas d'être remarqué par Erihel. Erihel, que Nastya s'est inconsciemment mise à fuir plus que les autres. À qui elle n'a, de toute la journée, adressé ni parole, ni sourire, et à peine une regard. Pourtant, elles sont amies. Elles sont même plutôt bonnes amies, s'il fallait être honnête, Nastya s'est toujours sentie bien avec Erihel. Mais Erihel est lesbienne. Et, stupidement, la peur de se mettre à ressentir des sentiments plus forts qu'un simple amitié pour elle fait flipper Nastya, au point de la faire se refermer sur elle-même. Les choses ne fonctionnent pas comme ça, pourtant, et l'héritière aurait dû en avoir conscience, mais elle est perdue, perturbée, comme si sa capacité de réflexion avait été effacée de ses capacités cognitives. Alors, quand elle se retrouve enfermée dans la même pièce qu'une Erihel agacée par son comportement, elle déglutit, baisse le regard, et se recule un peu. Des explications. Voilà ce qu'attend la brune aux bras croisés.

« Je t'ai fais quoi ? » Nastya se mord la lèvre, perdue, anxieuse. Rien. La réponse est rien, et la blonde le sait bien. « Je... Je ne te fais pas la gueule, c'est pas ça... » balbutie-t-elle, toujours sans oser relever le regard sur elle. « Je suis désolée, Erihel, c'est pas contre toi, je te jure. Je me sens... Je me sens pas très bien. J'ai peur d'avoir fait une connerie. J'ai peur de plus savoir où j'en suis... Et toi, t'es... » lesbienne. Pourtant, il ne faut pas être une lumière pour savoir que ce n'est, à la base, clairement pas un soucis pour Nastya. Alors elle se rattrape, s'arrête avant de lâcher le mot. Elle ne veut pas être blessante. Elle ne veut pas faire passer ses peurs pour du jugement. « J'ai couché avec une femme. Je ne sais même pas ce que je suis. J'ai toujours pensé que j'étais juste hétéro, tu vois. Mais c'était ma première fois. C'est significatif, la première fois. Et je l'ai fais avec une femme. J'aurais pu la faire avec un homme, normalement, mais... Je suis désolée... Je veux pas... Je sous-entend pas que l'homosexualité est anormale, j'espère que tu me connais assez pour savoir ça. Chacun a le droit d'aimer qui il veut. Mais moi ? Je croyais... Je... Je ne suis pas venue ici parce que je croyais avoir une autre sexualité que celle hétéro-normée. De toute façon, je n'avais même pas de sexualité tout court. » Elle ferme les yeux quelques secondes, elle s'assoit. Et elle soupire doucement. « Mon seul problème, c'est que j'ai peur d'être lesbienne, d'accord ? Et je sais pas comment ça marche. Je... Je veux pas tomber amoureuse de toi, et je sais même pas si le fait de me rendre compte que les femmes m'attirent va provoquer ça. Alors, dans le doute, je préfère ne pas prendre de risques. » Elle se rend compte que ce qu'elle vient de dire est la chose la plus stupide qu'elle ai jamais prononcé. Et pourtant, elle est tragiquement sérieuse.
CODE BY ÐVÆLING // groover par une licorne


Anonymous

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Ven 1 Sep - 13:27

Erihel
FT. Nastya
Sometimes Quiet is Violent.

Le silence est une pute, il exacerbe le mauvais caractère de ceux qui ne comprennent pas.
Pour Erihel, sa sexualité, n’avait jamais été un problème, en réalité, elle avait toujours su son attirance, et la préférence pour le genre féminin, parce que c’est pas quelque chose qu’on contrôle, parce que c’est comme ça. L’amour, ou l’attirance ne se contrôle pas, le cœur à ses raisons que la raison ignore, c’est une certitude. Mais le cœur à ses douleurs que les harceleurs, les détracteurs, ignorent. Alors oui, certes, Erihel l’avait toujours su, et assumé, mais il ne faut pas se leurrer, il y a forcément un effet kiss cool. Elle en avait bavé, elle était tombée bas, bien bas, trop bas. Oui c’est pas facile d’être qui l’ont est au fond, oui c’est difficile d’assumer une différence, d’autant plus quand on retrouve notre quotidien basculer, quand on ne se reconnait plus. Quand nos repères sont bousculés par le vent, quand tout ce qu’on croyait être stable, se retrouve balayé, par un instant, qui changera toute une vie. Alors oui, on ne s’y attends pas, oui c’est soudain, mais il faut faire face, il faut chercher à comprendre le pourquoi du comment de cet évènement, se dire que rien arrive au hasard, et que tout est fait, pour offrir aux autres et à nous-même, une meilleure version de soi.


Cette association, ce centre, avait clairement changé la vie d’Erihel, ici, elle avait pu parler, elle s’était sentie épaulée, écoutée, et surtout, elle ne s’était jamais sentie différente, de par son attirance pour le genre féminin, ni même d’aimer, elle n’avait plus jamais eu honte d’elle, et elle avait recouvré la santé grâce à cette association, et c’est pour cela qu’elle était devenue bénévole, pour aider d’autres gens dans son cas. Et en l’occurrence, le cas de Nastya, allait être un cas de force majeure. Quand Erihel se retrouvait en face de son amie, totalement paniquée et en retrait plus que jamais. Elle n’aurait jamais pensé ça, de Nastya. Et ses mots, ses mots, qui sortent tout droit de ses cordes vocales. Toujours appuyée, elle écoutait la jeune femme balbutier des excuses, et exprime ses sentiments avec la maladresse du monde. Elle souffle longuement avant de prendre la parole, fixant son amie, aux paroles aussi stupides que celle d’un enfant.



« Quoi, je suis quoi ? » Répliqua Erihel, avant de la laisser continuer, et de l’écouter, avec toute l’attention possible. «  Nast, c’est pas une honte d’avoir fait ta première fois avec une femme ! Et y’a aucune normalité, la normalité n’existe pas ! » Soupire la garçonne, avant de passer sa main dans ses cheveux, et de reprendre.

«  T’es au courant qu’on a pas de mode d’emploi, les lesbiennes ? On est comme ça, et on fait nos expériences sur le tas. On ne tombe pas amoureux des gens comme ça, Nastya, c’est ridicule, enfin ! Être hétéro ou lesbienne, c’est la même chose niveau tomber amoureux, tu ne tombes juste pas amoureuse d’un homme mais d’une femme ! » Réponds Erihel, comme si les paroles de Nastya étaient aberrantes.


La garçonne n’en revenait pas d’entendre ce genre de choses, elle peut comprendre que ce c’est, que d’être perdu, elle peut le comprendre, mais de là à sortir autant d’âneries à la minute, non. Elles sont amies et collègues, et Erihel l’épauleras sans problèmes, mais elle pousse à l’extrême tout de même. Et cela froisse un peu la garçonne, bien qu’elle comprenne, elle ne sait pas comment prendre tout ce flot d’âneries.

code par EXORDIUM. | gif par Tumblr | citation par Erihel.


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