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« I love you. And nothing can never change that. » [Warren]
I fell in love with you
« Je veux simplement dire que, s’il y a de ça 5 ans, vous n’étiez pas partit sur un coup de tête, tu serais encore là, en face de moi, pour m’aider à choisir ma tenue! »
Kyle baissa lentement la tête, se retenant fortement de rire, alors qu’il était en train de classe ses derniers dossiers de la journée, venant lentement les glisser dans son cartable. Son épaule remontait pour coincer son téléphone portable entre son épaule et son oreille, il pouvait ainsi continuer à parler avec sa sœur ainée, malgré qu’il soit en train de ranger ses dossiers. Encore une fois, quand elle le dit, cela le fit sourire. Il ne remarquait pas encore, parfois, que cela faisait désormais 5 ans qu’il avait quitté la maison, 5 ans depuis la dernière fois qu’il avait vu ses parents en face, 5 ans qu’il habitait avec Warren, comblé. 5 ans, c’était long, mais court à la fois, quand ta vie était remplit d’une présence réconfortante, qui s’était vite multipliés. Mikaela, Oliver, William est tant d’autres… Désormais, il ne se sentait plus seul comme il l’avait toujours été à Chicago. Il se sentait entouré, pour la première fois de sa vie. Et même si Ally aimait beaucoup lui rappeler, par ses multiples appels, qu’il lui manquait, malgré qu’ils se voient souvent quand Ally venait le voir, elle était la première à être heureuse pour lui. Même sa mamie, qui l’appelait parfois, était plus qu’heureuse de cette nouvelle vie que menait Kyle.
« Je suis désolé, Ally, mais décrit moi tes choix vestimentaires, chérie! Je vais t’aider! »
Ally commença donc à lui décrire ses différents choix de tenue pour sa soirée, alors que Kyle continuait de sourire en lui parlant. Parfois, on pouvait vraiment croire que la vie ne voulait pas de toi, mais désormais qu’il était diplômé, Kyle était heureux. Après 4 années d’études intensives pour devenir avocat, le jeune homme avait réussit, avec des notes plus qu’excellentes. Vu comme l’un des meilleurs étudiants en droit de son année, il avait été reconnu par les profs et cela avait fait en sorte qu’ils obtiennent un travail rapidement, avec des contrats.
Heureux. C’était un grand mot, très grand, mais Kyle le ressentait de plus en plus. Bien que souffrant encore de crises d’anxiété et d’angoisse, sans compter aussi le nombre de fois où il se réveillait en panique en pleine nuit, il n’avait plus tenté de s’enlevé la vie depuis qu’il avait déménager, ce qui était déjà une très bonne amélioration. Il cherchait parfois à se faire mal, jusqu’à ce griffer la peau, mais jamais assez pour risquer sa vie. Jamais assez. Il s’arrêtait avant et savait désormais où chercher son aide. Si Warren était trop loin, il y avait Mikaela, ou encore Oliver… Une vraie aide… Pas simplement des gens qui voulait attendre « Je vais bien, tout vas bien » pour pouvoir tourner la page. C’est ce qu’on faisait habituellement avec les gens souffrant de problèmes psychologiques. On essayait de passer à côté. Mais pas eux…
« Tu sais, Kyle, je pense que je vais mettre la noire. Elle me va bien, non? »
« Tout te vas bien, Ally. », dit doucement Kyle en souriant.
Il ferma lentement son dossier, fixant le nom en silence. Cain Moore. Il glissa lentement ses doigts sur le nom, soupirant. Cet homme… C’est son premier gros cas depuis qu’il était devenu avocat. Cain Moore, cet homme qui avait fait 8 ans de prison et qui était désormais en conditionnelle. Cet homme qui essayait de ce rattraper. Kyle était le premier à croire en la deuxième chance, mais quelque chose clochait chez cet homme… Il ne savait pas encore quoi, mais quelque chose clochait… Il soupira un peu, classant le dossier lentement, avant de voir un papier sur son bureau, le prenant. Un note pour lui-même pour ne pas oublier d’ouvrir un dossier sur son bureau pour « Monsieur Numéro Un ». À faute de ne pas savoir son nom, vous comprenez. C’était un homme que Kyle avait vu, récemment, et donc son comportement lui avait semblé dérangeant. Et vu que Kyle était du genre très curieux de nature, et qu’il voulait toujours s’assurer que la justice soit respecté, et bien il avait été intrigué. Il secoua la tête lentement, coinçant mieux son téléphone, avant de prendre son portable pour rapidement ouvrir un dossier.
« Tu rentres? »
« Mh-Mh. J’ai finis pour aujourd’hui, je vais pouvoir continuer demain. »
« Tu dors parfois? »
« Eh bien oui, quand Warren ne me saute pas dessus. »
Sa sœur s’exclama fortement, alors que Kyle éclatait brusquement de rire. Il prit son sac, mettant son portable à l’intérieur, avant de sortir dehors en disant au revoir à ses collègues d’un mouvement de main. Prenant son téléphone dans sa main, il se mit à marcher pour rentrer chez lui. Alors que sa sœur commençait à lui parler du maquillage qu’elle allait porté, Kyle se perdit dans ses pensées. Cain Moore, cet homme intriguant… Il sentait que plusieurs personnes de cette ville semblaient cacher des choses. En tant qu’avocat, rien ne le concernait, hormis quand cela touchait les lois, comme Moore. Mais cet homme qu’il avait vu, quelque chose n’allait pas dans son comportement… Il voulait trouver quoi. Sans compte aussi ce dossier, avec Anthony Kane, concernait cet accident de voiture, avec un chauffard ivre… Les gens étaient insouciants. Comme lui, à ce moment même. Il cligna des yeux, juste à temps, pour se reculer rapidement quand une voiture passa juste devant lui. Il hoqueta de surprise, sans crié, sans réagir, posant simplement rapidement ses pieds sur le sol quand il recula. Ça avait passé si proche… À trop pensée, il avait faillit traverser sans regarder…
« Kyle, tu es encore là? »
« Oui… Oui, désolé… »
« Kyle? Ça va? Ta voix semble… »
« Oui, ça va! Je dois y aller! On se reparle après ta soirée! »
Il raccrocha rapidement, se reculant rapidement en passant sa main sur son visage. Merde. Il n’allait quand même pas faire une crise de panique, là, au milieu de plein de gens? Non. Il serra le poing lentement, rangeant son téléphone, avant de prendre une grande respiration pour continuer à marcher rapidement, se dirigeant vers sa maison. Il ne pouvait pas paniquer maintenant, il ne pouvait pas.
Quand Kyle arriva chez lui, il referma la porte derrière lui, posant rapidement son sac et son manteau, avant d’aller rapidement vers sa chambre, enfin leur chambre, à lui et Warren. Il retira ses souliers rapidement, avant de se laisser tombé sur son lit, allant rapidement vers sa table de chevet pour prendre la boite de médicament poser sur sa table. Ça diminuer au moins ses crises assez pour ne faire aucune connerie, ce qui était plutôt bien. Il prit rapidement son cachet, avant de se laisser tombé sur son lit en soupirant lentement, le corps tremblant, mais le rythme de son cœur retombant déjà lentement. Avant, il aurait sans doute fait une crise au milieu de la rue, mais désormais, il arrivait bien mieux à garder une stabilité dans sa vie qu’avant.
Kyle resta un long moment étendu dans son lit, ses mains contre son visage, soupirant lentement, en reprenant contrôle sur son corps. Il ne bougea qu’à nouveau quand il entendit la porte s’ouvrir, et la voix parfaite de son mari retentir dans ses oreilles. Cette voix… Kyle soupira lentement, laissant ses mains retombées le long de lui, se sentant un peu sourire. Il adorait cette voix…
« Je suis dans la chambre, SweetHeart. » dit Kyle doucement.
Le jeune avocat ce redressa dans le lit quand il entendit Warren arrivé dans la chambre, secouant la tête lentement en passant sa main dans ses cheveux. Il se sentit sourire doucement en voyant Warren, comme à chaque fois, ne pouvait pas résister. Son cœur se remit à battre rapidement, mais pour une tout autre raison. Une raison bien plus belle, une raison… une raison dont il avait tout les droits de battre rapidement. Même après tant d’années auprès de Warren, son amour n’était jamais partit. Les coupes disaient, pour certains, que l’amour des premières années finissait par partir avec le temps. Kyle, lui, sentait simplement leur amour plus fort de jour en jour…
« Tu as été long, chéri… », dit Kyle en souriant un peu plus, s’avançant dans le lit pour venir s’assoir devant Warren, venant se redresser sur ses genoux pour glisser ses mains contre la nuque de son époux, l’attirant contre lui pour venir l’embrasser tendrement. Très doucement, ses lèvres rencontrèrent celles de Warren, alors que son corps venait se détendre contre le sien, s’y blottir. Ses mains vinrent se glisser dans ses cheveux, lentement, alors qu’il se laissait embrasser Warren avec toute l’amour qu’il avait pour lui depuis tant d’années…
Invité- Invité
Warren était assis dans le fourgon de l’équipe d’intervention tactique. Ils revenaient tous d’une intervention. Intervention qui avait duré beaucoup plus longtemps que prévu … et qui s’était malheureusement mal terminée. Warren avait la tête penchée, regardant ses pieds en soupirant en repensant à ce qui s’était passé. La police avait déployé les agents d’intervention tactique parce qu’ils avaient reçu un appel comme quoi un homme séquestrait sa femme et ses enfants tout en menaçant de les tuer. Pourtant ça allait si bien! Il avait réussi à attirer l’attention de l’homme et lui parler, essayant de lui faire poser son arme après être rentré de force dans la maison. Seulement, au bout d’un moment, l’homme ses agités et à péter les plombs et il a tué sa femme devant ses enfants.
Warren avait réagi en un quart de tour et avait descendu l’homme. Il n’avait pas eu d’autre choix. Il savait que les enfants seraient traumatisés à vie … ça se voyait dans leurs yeux quand l’assistante sociale est venue les récupérer. Pauvres enfants! Warren avait senti son cœur se serrer, il aurait bien aimé pouvoir aider ses enfants. Il était reparti le cœur gros pour ses jeunes marqué par la vie, laissant le reste de la situation aux enquêteurs et aux coronaires. Présentement, dans le fourgon, il repensait à tout ça, le regard dans les vagues. Quand il arriva au quartier général, il rangea ses choses et partit tranquillement vers la maison qu’il habitait avec son mari.
En conduisant, il se mit à trembler. Ça lui arrivait quand il devait descendre quelqu’un au travail. Il secoua la tête, essayant de se ressaisir pour ne pas inquiéter son mari inutilement. Cependant, il savait qu’il n’y arriverait pas. Warren se stationna puis ferma les yeux. Il secoua la tête puis défit sa ceinture de sécurité et ouvrit sa portière. Il sortit du véhicule et referma la porte avant de verrouiller les portes électroniquement avec la petite manette à son porte-clés. Il marcha vers la porte de la magnifique maison qu’il habitait avec son mari, ne pouvant pas s’empêcher de sourire, rien qu’à l’idée d’enfin retrouver son mari. Il ferma la porte derrière lui tranquillement, enlevant ses chaussures puis avançant dans la maison en chaussette.
« My love, je suis rentré! »
Pour toute réponse, il lui dit qu’il était dans leur chambre. Il monta tranquillement à l’étage, un sourire aux lèvres grandissant moins il restait de marche. Il s’approcha tranquillement de la chambre et s’appuya sur le cadre de la porte. Warren contempla son amoureux qui était couché sur le lit. Il sourit avec douceur, le regard tout simplement brillant.
« Tu sais que coucher comme ça sur le lit, mon ange, c’est un véritable appel à la luxure … »
Il lui sourit tranquillement et entra doucement dans leur chambre. Il s’approcha du lit avec douceur sans faire le moindre bruit. Il embrassa son amoureux qui s’était rapproché de lui pour se mettre à genoux sur le lit et l’attirer contre lui. Warren répondit amoureusement à son baiser. Peut-être même un peu plus que d’habitude … un peu comme chaque fois qu’il avait une journée difficile … ayant toujours peur de perdre son mari … Cependant, il y avait un goût qu’il connaissait plutôt bien sur les lèvres de son mari. Le « policier » fronça des sourcils et vient sensuellement passer sa langue sur les lèvres de son mari avant de se concentrer sur le goût.
« Chéri? … Tu as pris tes cachets? »
Il le regarda avec douceur dans les yeux. Il s’assit sur le lit à ses côtés, le gardant contre lui avant de se laisser tomber sur le dos sur le lit conjugal en le gardant contre lui, l’attirant avec lui dans sa chute contrôlée. Il passa tranquillement une main dans ses cheveux en le regardant droit dans les yeux tout en gardant l’autre contre son dos.
« Est-ce que ça va mon amour? … Comment tu te sens? … Je peux faire quelque chose pour toi? »
Invité- Invité
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Leur amour avait débuté d’une façon brusque, une entrée fracassante dans la vie de chacun. Tout deux sortaient d’une période très froide leur vie et leur rencontre n’avait pas du tout été compté. Prit sur le hasard, leurs chemins s’étaient rencontrés par la plus grande chance. Après avoir tant souffert, il s’était découvert, l’un dans l’autre, et s’était aimé dès le premier jour. Un amour très petit, naissant, mais un amour déjà présent. Ils avaient commencé par des paroles par semaine, à des rendez-vous chaque journée pour voir si l’autre allait bien. C’était comme une sensation de protection que l’autre apportait à son partenaire, qui était bientôt devenu essentiel. C’est pourquoi le coup de mensonge avait fait aussi mal. Kyle, qui avait été si souvent joué dans le dos par ses propres parents qui ne s’en étaient pas soucié plus de mentir à leur propre fils, avait vu en Warren une trahison. Lui qui lui avait tout dit, tout révélé, ne comprenait pas pourquoi Warren avait gardé sous secret son état. Pendant un temps, ce mensonge l’avait détruit, l’avait réellement blessé, mais l’amour que Warren éprouvait pour lui avait chassé ses doutes. Désormais, plus aucun mensonge n’était admis dans cette maison. Il pouvait comprendre que certaines choses ne pouvaient ce dire : Lui-même ne pouvait pas tout dire sur ses clients par confidentialité. Mais aucun mensonge outre cette confidentialité qu’était leur travail, n’était permit. Aucun mensonge sur leurs santés, sur leurs journées, sur leurs opinions, sur quoique ce soit… Les mensonges, ça détruisait un couple. Ça détruisait cette magnifique loyauté, cette sincérité et cet honnête que devait avoir les couples. Dans le meilleur, comme dans le pire. Ces doux mots échangés à leurs mariages résonnaient encore à Kyle, le faisait parfois sourire. C’était pour la vie, eux. Il le sentait. Il l’avait tellement attendu, il l’avait tellement désiré. Désormais, il ne le quitterait plus jamais.
Cette vie avec Warren, cette vie qu’il avait avec lui depuis désormais cinq ans, c’était la meilleure vie au monde. C’était une vie remplit de rebondissements, mais avec toujours ce même amour puissant que le début. Aucune peur, aucune douleur, seulement deux âmes qui s’étaient trouvés et s’aimaient depuis. Et Kyle était plus qu’heureux et épanouit dans cette relation. Il n’y avait pas à dire, Warren était parfait, et il n’y aurait jamais rein à redire sur son mari. Bien entendu, les crises d’angoisses, de paniques de Kyle étaient encore présentes. On ne claque pas des doigts pour guérir d’une maladie mentale. On apprend à vivre avec, comme Kyle faisait à chaque jour. On apprend à vivre ainsi. Kyle était instable émotionnellement, sujet à des passages plus anxieux, plus réservés ou encore plus dépressifs. Il fallait apprendre à vivre avec, et lentement, tu allais t’habituer à vivre avec que tu allais tout simplement moins faire de crises.
Dès que la porte se referma, dès que la voix de Warren retentit, Kyle s’en sentit sourire, son cœur commençant à battre plus vite, alors que ses yeux s’ouvraient rapidement, ne cachant pas sa joie de le revoir, de pouvoir à nouveau s’aimer. Warren était, à ses yeux, la personne la plus fabuleuse. Courageux, sincère, loyal, amusant. Warren était ce qu’il définissait comme le meilleur protecteur au monde. Il n’était pas parfait, mais ses qualités et ses défauts faisaient de lui l’homme dont il était tombé amoureux. Et il ne changerait rien en lui. Rien. Même ses crises de colère, dont Kyle avaient apprit à vivre avec. Le temps aidait beaucoup à s’habituer à un nouveau élément.
Kyle fixa Warren dans les yeux avec un amusement non-dissimulé, penchant la tête sur le côté en passant sa langue sur ses lèvres, se mordillant légèrement la lèvre inférieur.
« Et qui te dit que je ne fais pas exprès, chéri? Tu sais pourtant que j’adore te provoquer pour voir cette petite étincelle dans tes yeux… Comme présentement. », dit Kyle en lui faisant un clin d’œil, un sourire aux lèvres.
Puis, leurs lèvres ce joignent ensemble, alors que Kyle passe ses bras autour de la nuque de Warren pour attirer son charmant policier contre lui, soupirant lentement entre leurs lèvres, un soupir amoureux, désireux, complètement charmé par la force de Warren qui vient l’entourer. Encore une fois, il détourne un peu la tête de leur baiser, essayant de reprendre le souffle qui lui manque dès qu’il embrasse Warren. L’effet est immédiat : Warren lui a toujours fait autant d’effet. Sa respiration qui lui manquait dès que ces lèvres découvraient encore une fois celle de son mari. Il l’aimait tellement, et son regard ne brillait que pour lui. Il le laisse venir caresser ses lèvres, charmés, son regard ce perdant dans celui de son époux. Et aucun mensonge n’effleure ces lèvres quand il répond :
« Oui, je viens de les prendre… » murmure-t-il lentement en s’accrochant un peu plus à la nuque de Warren, tendrement.
Kyle se laisse tombé avec Warren, suivant sa chute contrôlée sans aucune peur. Il se couche à ses côtés, venant glisser une de ses jambes sur celle de son mari, pour ce retrouver légèrement au dessus de lui. Ses mains vinrent ce perdre dans les cheveux sombres de son mari en se sentant sourire. Ainsi couché à moitié contre le policier, l’avocat parcourt de ces mains le crâne de Warren pour venir tendrement le masser, glisser ses mains sur sa nuque par la suite pour venir le détendre avec douceur. La main de Warren poser contre son dos lui donne une protection qui le fait frissonner en venant rapprocher ces lèvres de celle de Warren, restant ainsi très proche de lui. Kyle a toujours aimé ce sentir protégé ainsi par Warren…
« Tu fais déjà quelque chose pour moi, mon amour… Tant que tu es avec moi, je me sens déjà mieux. » , murmure lentement Kyle, le regard brillant. « J’ai eu une longue journée. J’ai eu plusieurs dossiers à classés, dont celui de l’homme que je t’ai parlé. Tu sais, celui qui aime bien me prendre pour un débutant. » dit Kyle en levant un peu les yeux au plafond, soupirant. « J’ai été inconscient. C’est de ma faute… J’étais trop perdu dans mes pensées et je n’ai pas vu la voiture arrivée. », dit Kyle en posant rapidement ses mains sur les épaules de Warren par reflexe. « Je n’ai rien eu. Ne t’en fait pas… C’est juste… la panique. Plus de peur que du mal, tu sais… », dit lentement le jeune avocat en soupirant.
Kyle glissa ses mains contre les épaules de Warren, venant très doucement le masser, baissant un peu la tête sur le côté en restant blottit fermement contre Warren.
« Je suis désolé, j’aurais dû regarder, je le sais bien… »
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Warren ne voyait pas sa vie dans Kyle. Il ne pouvait pas l’imaginer et il ne pouvait pas espérer être heureux s’il le perdait. Jusqu’avant de le rencontrer, il avait eu une vie comment dire … assez triste. Heureusement, avec sa famille ça avait toujours bien été … mais à l’école et chez les cadets surtout, c’était l’enfer sur terre. Il n’arrivait toujours pas à comprendre comment l’être humain pouvait être autant horrible envers ses congénères. Non, il ne comprenait pas … et encore moins ce besoin de rabaisser les gens pour se remonter soi-même. Ça devait être des gens bien malheureux. Il voulait toujours protéger son mari, envers et contre tout. Il ne voulait qu’il ne lui arrive plus rien de mal. Si c’était le cas, il réagirait probablement très mal.
Ce qui était bien avec leur amour, c’était qu’ils savaient tout de suite quand l’autre allait mal. Ils savaient quand quelque chose n’allait pas. Ils n’avaient même pas besoin de le dire que quelque chose s’était passé pour que l’autre le ressente. Il y avait cette connexion entre eux qui était hors du commun. Ils étaient connectés ensemble et honnêtement Warren en était heureux, très heureux même. Le policier le regardait droit dans les yeux, le regard brillant d’amour, mais aussi de fierté, oui, il était fier de son mari. Fier de tout ce qu’il faisait. Il était ce genre de mari à ne pas se retenir de dire à qui voulait bien l’entendre qu’il était son mari et à quel point il était extraordinaire. Souvent, il l’appelait pendant ses pauses, pour savoir comment se passait sa journée, parlée un peu de tout et de rien, juste pour pouvoir entendre sa voix et pouvoir tenir le reste de la journée jusqu’au moment où il pourrait le serrer dans ses bras et l’embrasser à nouveau.
Ils se trouvaient tous les deux sur le lit, dans les bras l’un de l’autre, se regardant dans le blanc des yeux se laissant aller à leur amour. Il lui caressa tranquillement la joue quand il lui confirma qu’il avait bel et bien pris ses médicaments. Il voulait l’aider à se détendre. Il n’avait pas la moindre idée de ce qui s’était passé pour qu’il ait une crise, mais il voulait l’aider à s’apaiser. Par contre, quand il se mit à parler de la voiture, Kyle pouvait autant voir et ressentir que Warren s’inquiétait. Tous ses muscles s’étaient tendus en même temps. Warren pencha son regard pour l’observer sous toutes ses coutures pour s’assurer qu’il n’était pas blessé. Il l’observait vraiment de partout, regardant très attentivement, glissant ses doigts sur lui pour voir s’il ne touchait pas quelque chose d’anormal. Quand Kyle dit qu’il n’avait rien n’eut, le policier releva le regard vers lui, soulagé. On pouvait même l’entendre soupirer de soulagement.
Il resserra doucement ses bras autour de lui. L’aîné, le blottie contre lui, glissant une de ses mains dans son dos et l’autre dans ses cheveux autant de protection que par amour. Il le regarda droit dans les yeux avec tendresse avant de venir glisser ses lèvres sur les siennes par amour, il voulait le sentir près de lui … l’espace d’un instant, réalisant qu’il aurait pu le perdre, il avait eu l’impression de perdre pied et de sombrer tranquillement dans du sable mouvant.
« Oui … tu aurais dû … mais ça arrive à tout le monde d’être distrait … mais fait attention mon ange … je ne sais pas ce que je ferais sans toi. »
Il le sera contre lui, nichant sa tête dans son coup, calment sa respiration et les battements affoler de son cœur.
« La prochaine fois que ça arrivera … appelle-moi mon amour. Si je ne réponds pas, appel Mikaela ou ta sœur. »
Il le regarda avec tendresse, son regard dans le sien, s’y perdant. Il l’embrassa tout doucement, attirer vers lui avant de lui caresser la joue.
« Tu veux bien me raconter, de ce que tu peux naturellement, ce qui s’est passé? Je te raconterais ce qui s’est passé aussi pour moi … je suis presque certain que tu as remarqué que je n’étais pas au meilleur de ma forme. »
Invité- Invité
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Couché dans le lit, Kyle soupirait doucement en laissant ces doigts parcourir la peau de Warren avec toujours la même douceur que leur début. Ces doigts glissaient sur les joues de son mari, glissant vers son menton, puis vers sa nuque, tout en suivant ces mouvements du regard, laissant son corps venir ce blottir contre celui de son merveilleux mari. Il avait l’impression que depuis le tout début, son cœur avait toujours attendu Warren. Son premier, son seul, son dernier amour. Quand il l’avait rencontré, après sa première tentative de suicide, il avait eu l’impression de rêver. Cet homme, il ne pouvait pas réellement exister. Et bien que Warren l’avait blessé avec ces mensonges, jamais Kyle n’avait pu imaginer sa vie sans cet homme. Même quand il avait été en « froid » avec lui, dès que Warren venait le voir, cogner chez lui ou qu’importe, Kyle ne pouvait résister à simplement l’aimer. Warren avait prit son cœur, et Kyle n’avait jamais eu de regret à le lui laisser. C’était une évidence. Leur amour, je veux dire. Ça avait toujours été une évidence, même pour eux. Si Kyle arrivait aussi bien à gérer les crises de colère de son mari, et si Warren arrivait aussi bien à gérer ses crises de panique, c’était pour une raison : Il était l’exception à la règle. Il était l’unique personne à pouvoir rassurer l’autre dans un tel moment, car ils étaient liés par le lien précieux « d’âme sœur ».
Si Kyle avait toujours eu beaucoup de difficultés étant jeune, autant avec ces parents qu’à l’école, désormais, il se sentait pleinement vivant dans sa nouvelle vie. Wellington, ce nouveau départ, en compagnie de son Warren, avait été un des meilleurs choix de sa vie. Il se sentait pleinement vivant depuis qu’il avait commencé à habiter avec Warren, à faire ces études en droit, à profiter de chaque moment de sa nouvelle vie. Il avait fait des rencontres inoubliables et, lentement, avait apprit à s’aimer. Malgré qu’il était, et serait toujours, diagnostiqué avec les troubles qu’il avait développés, il se sentait bien plus vivant que jamais. Devenir avocat, ce marié avec Warren développer des liens uniques avec un tas de gens… Oui, Kyle se sentait vivant à Wellington. Et en ce moment précis, alors qu’il pouvait sentir le cœur de Warren battre contre le sien, les bras puissant de son mari entourant son corps, Kyle ne put s’empêcher de lâcher un doux soupir charmé, alors que ces doigts glissaient lentement sur les lèvres de son agent. Il vient lui voler un nouveau baiser, ne pouvait résister à la simple tentation de l’aimer. Et encore une fois son cœur reprit de plus belle : Warren lui avait toujours fait beaucoup de sensations, et dès qu’il était avec lui, il se sentait complet.
« Tu penses que je saurais, moi? Tu es mon âme-sœur, Warren… Je ne te quitterais jamais, je te le promets. », dit-il avec douceur, glissant doucement son doigt sur ses lèvres. « J’y penserais, je te le promet… Je t’appellerais. », dit-il avec douceur.
Il répondit à son baiser tranquillement, soupirant d’aise, ces doigts glissant sur le torse puissant de son mari, avant de venir doucement le pousser contre le lit, se retrouvant bientôt au-dessus de son mari, s’assoyant sur les hanches de ce dernier.
« Je sais très bien reconnaitre quand tu ne vas pas bien, mon amour… Mais je sais que tu vas m’en parler, alors je ne t’en brusque pas. », souffla-t-il avec douceur.
Il se redressa de sur Warren doucement, glissant ses mains sur le chandail de son petit-ami pour venir le lui retirer, tranquillement, ces mouvements étaient lents et doux. Quand Warren fut torse nu, il fit signe à son mari de ce tourner pour ce mettre sur le ventre, le regard toujours tendre. Et ce ne fut que quand Warren fut couché sur le ventre que Kyle ce rassit contre le bas de son dos, glissant lentement ces mains chaudes contre les muscles endoloris par le travail de son mari. Puis, il commença doucement à le masser, le regard attentif à ces réactions, ces mains glissant sur chaque forme, chaque muscle, pour venir le masser.
« J’ai eu plusieurs dossiers aujourd’hui. Il y a bien-sûr celui dont je t’ai t’en parlé qui me préoccupe tant. Mon client qui a déjà fait plusieurs années de prison et que, désormais, on cherche à savoir s’il peut bien retourner vivre sa vie, ou si… c’est encore dangereux de le laisser. Je ne sais pas… Parfois, les rencontre ce passe bien, mais parfois… Il est brusque. Je sais qu’il ne m’apprécie pas. Il me trouve inutile, trop jeune et insouciant. Et... Je ne sais pas… Tu me connais, j’ai toujours été très ouvert à la deuxième chance, mais avec lui… Je ne sais pas, quelque chose coince. J’ai peur qu’il ne soit pas totalement prêt à retourner à sa vie ordinaire. J’ai peur qu’il blesse à nouveau. Alors on se dispute beaucoup. », dit lentement Kyle. « Sans parle d’un autre dossier. Un jeune homme dont son fiancé a été tué dans un accident de voiture, par un homme ivre. C’est toujours horrible ce genre d’histoire. », dit Kyle lentement, gardant le silence un moment. « Il y a les Skulls aussi. Eux, tu les connais. Dis toi qu’on est tous en train de virer fou en essayant d’avoir des preuves pour les mettre en prison, mais rien. Ce sont des professionnelles, des gens qui savent très bien cacher tout ce qui les concerne. Ça me rend fou. », murmura Kyle. « D’une certaine façon, je crois que tout ça m’inquiète. Ce n’est pas rassurant de voir des jeunes dehors, tout en sachant qu’il y a aussi les Skulls qui parcourt nos rues. »
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