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Malaise au chantier (Preston)
Sophie était sur un chantier un dimanche. Elle avait un thermos d’un litre de café à côté d’elle, et son Mac, des plans et des papiers sous les yeux. Elle alternait lecture et café. Elle avait déjà tant donné la nuit, qu’avec le sommeil elle était une vraie petite bombe à retardement. Elle fit plusieurs allers retours sur le chantier. Elle s’était habillée avec une vieille salopette, un tshirt dessous et des vieilles baskets. La poussière et la peinture ne lui faisaient pas peur. Elle passa plusieurs coups de fil, un peu à cran. Une partie des murs du bâtiment avaient déjà été érigés, et le chantier avançait comme prévu, dirigé par sa main de fer. Faut dire qu’elle y mettait beaucoup d’énergie. Sa peur de l’échec la stimulait et faisait d’elle une travailleuse acharnée.
La matinée était déjà bien entammée. La lumière du soleil reflétait le blanc des murs, et elle entendait au loin des adolescents jouer sur le terrain basket qui était un peu plus loin. Elle souffla, elle avait déjà bien avancé sur ce qu’elle voulait faire et décréta qu’elle méritait une pause. Elle fouilla au fond de son sac et en ressortit un cigarette. Le reste elle le laissait là, personne ne risquait de venir le lui voler.
Elle sortit du semblant de bâtiment par l’arrière et alluma la tige blanche. Elle ne comptait plus les années depuis lesquelles elle fumait. C’était devenue une habitude de fumer ses cigarettes tous les jours. Elle ferma les yeux et se concentra sur la chaleur des rayons du soleil sur son visage et sur les cris des adolescents. C’était plus calme qu’elle avait pensé et la chaleur matinale était agréable. Puis soudain, il lui sembla entendre un bruit dans le bâtiment. Elle se retourna, suspicieuse et ne vit rien. Pourtant elle était persuadée d’avoir entendu quelqu’un, et elle paniqua en se rappelant que tout matoss était encore à l’intérieur. Elle était déjà énervée en imaginant que c’était des squatteurs. Pourtant, en retournant à l’intérieur, elle ne vit pas de squatteurs. C’était bien un homme, la trentaine, en costard. Elle le dévisagea sans honte avant de lui montrer la sortie d’un doigt et de dire, la voix criarde. « Putain mais c’est pas possible. Tu l’as pas vu le sigle interdit au public ? Dégage. C’est une propriété privée. Vas-t-en ou j’appelle les condés. » Elle écrasa sous sa chaussure sa cigarette qu’elle n’avait pas eu le temps de finir, et sortir de sa poche, l’air menaçant, son téléphone.
Quoiqu'il en soit, son chauffeur le déposa donc près du chantier une petite demi heure plus tard. Preston se dirigea tout de suite vers le bâtiment administratif. En tant que responsable du projet, il avait un jeu de clés, mais il fut étonné de voir la porte ouverte. C'était étrange... Il fronça les sourcils et s'apprêta à pénétrer dans le bâtiment lorsque son regard fut attiré par des tags sur l'un des murs en construction. Génial ! Que diable faisaient les responsables du chantier ? Il allait devoir en toucher deux mots dès demain. Ou peut-être n'aurait-il finalement aucun scrupule et appellerait le chef de chantier après avoir déniché son numéro quelque part dans son dossier. Pour l'heure, il délaissa les tags et entra dans le bâtiment afin de chercher ces fichus papiers. Ils avaient intérêt à être là ! A peine avait-il commencé ses recherches qu'il entendit du bruit, puis une voix qui s'adressait manifestement à lui...mais d'une façon dont personne ne s'était jamais adressé à lui. Il fronça les sourcils et dévisagea la jeune femme qui venait de faire irruption dans la pièce. Sa première pensée fut qu'elle était vraiment petite. Et puis, il ressentit de la colère vu la façon dont elle lui parlait. Non, elle ne parlait pas, elle criait et se montrait parfaitement exécrable. Le jeune homme tenta de garder son calme car s'énerver ne serait pas professionnel. Il devait se montrer meilleur que cette fille.
Une seconde ? N'était-ce pas elle, la responsable de ce chantier ? Son visage lui semblait vaguement familier. Oui, il avait dû la rencontrer une ou deux fois pour parler du projet. Il croisa les bras et la regarda de haut. Littéralement et figurativement. "Je vous demande pardon ? De quel droit vous adressez-vous à moi de cette façon ? Ne savez-vous donc pas qui je suis ?" Au fond, il se sentait tout de même un peu vexé. Oui, il était vexé comme un gosse parce que quelqu'un ne le reconnaissait pas, lui, le célèbre Preston Wood ! "C'est bien vous, la responsable de ce chantier ? Nous nous sommes déjà rencontrés. Dans mon bureau. Dans ma société." Il la regardait toujours alors qu'il s'adressait à elle sur un ton froid et dédaigneux. Bref, c'était du Preston tout craché. "Et si vous me parliez plutôt de ces horreurs que j'ai vues sur l'un des murs, dehors ?" Il se doutait bien que la jeune femme n'y était pour rien, mais il fallait bien en parler et convenir d'une solution. "Vous avez souvent des soucis de vandalisme comme ça ?" Il était censé y avoir une bonne sécurité sur le site. Pourtant, quelqu'un avait tagué un mur et maintenant qu'il y pensait, Preston avait pénétré sur le chantier sans le moindre souci et il n'avait vu aucun agent de sécurité non plus. "Je pensais que ce site était surveillé ?" Aurait-il fait une erreur ? Aurait-il omis ce détail on ne peut plus crucial ?
"Quoiqu'il en soit, je suis ici pour récupérer des documents manquants à mon dossier." Il réprima un soupir et finit par tendre la main vers la jeune femme. "Preston Wood. On ne devrait même pas avoir besoin de refaire les présentations. J'espère que vous gérez mieux votre chantier que votre mémoire, Mademoiselle Holderson." Oui, il connaissait son nom et oui, il aimait montrer qu'il connaissait son sujet.
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Quand il lui demanda quelles étaient les horreurs sur les murs qu’il aperçues dehors, elle fronça les sourcils. « Les horreurs ? » demanda-t-elle. « Quelles horreurs ? » Elle réfléchit et se dit qu’il ne pouvait faire allusion qu’à des tags, pourtant elle n’en avait vu aucun. « Il y a des tags ?! ». Mince, elle se sentait tellement stupide. Elle avait envie de se cacher dans un petit trou et ne plus jamais en sortir. Comment avait-elle fait pour ne pas les voir ? « Je suis désolée, je ne les avais pas vus mais euh… je m’en occuperai. Je suis désolée. »
En revanche, quand il évoqua les agents de sécurité, elle retourna, poliment, la faute sur lui. « Je n’en ai jamais vu et vous ne m’en avez jamais parlé, et c’est votre rôle de contacter une entreprise de sécurité, pas le mien Monsieur Wood. » Elle s’en voulut de le lui reprocher, mais au fond ce détail là n’était pas du tout de son ressort. Ou peut-être aurait-elle du lui en parler ? Elle avait bien vu que le site n’était pas surveillé et rien ne l’empechait de le lui faire remarquer.
Il finit par soupirer et lui tendre la main, en lui faisant comprendre qu’elle avait eu un comportement plus que déplacé. Elle serra sa main, bien que la sienne était un peu moite et s’excusa. « Je suis vraiment navrée Monsieur Wood, vraiment excusez moi. J’ai eu des propos déplacés et je m’en rends bien compte. Mais c’est qu’avec la fatigue…. » Elle jura intérieurement. Pourquoi fallait-il qu’elle s’apitoie d’avantage sur son sort ? « Dans tous les cas, je compte bien me rattraper. Si vous avez besoin de quoi que ce soit… Tenez, je peux chercher une agence de sécurité si vous voulez ! Ou bien euh…. » Elle hésita avant de reprendre avec plus d’engouement. « Je peux vous invitez boire un verre, pour qu’on puisse faire un point sur le chantier, je peux vous aidez à chercher votre document, vous cherchez quoi ? » Elle se maudit intérieurement une énième fois d’être aussi stupide.
La suite faillit l'énerver une nouvelle fois, mais il se contint et se contenta d'envoyer un regard bien noir à l'attention de la brune. Comment osait-elle lui parler comme ça ? Il croisa les bras et garda le silence pendant de longues secondes. Secondes pendant lesquelles il ne fit que la regarder dans les yeux - sans doute une tentative un peu idiote de l'intimider ou il ne savait quoi. Finalement, il reprit la parole après avoir pris une profonde inspiration. "Je vous demande pardon ? Êtes-vous en train d'insinuer que je ne fais pas bien mon travail ?" Il était certain d'avoir fait le nécessaire concernant la sécurité. Il se souvenait encore avoir signé le contrat en question. Il n'y avait qu'une explication possible. "Deux minutes." Il sortit son portable de sa poche, puis se rendit à l'extérieur pour passer un coup de fil à sa secrétaire. Il haussa le ton rapidement, ayant bien vite compris que l'erreur venait de son employée. Ce n'était pas la première fois qu'elle semblait oublier certaines choses et Preston lui fit bien comprendre que c'était la dernière fois que ça se produisait. Une fois raccroché, il revint auprès de Sophie, l'agacement bien visible sur son visage. "Ma secrétaire avait oublié de renvoyer le contrat à l'agence. Elle peut s'estimer heureuse que je ne l'aie pas déjà virée."
Il poussa un soupir et tenta de se calmer. Il n'était certainement pas venu là pour se plaindre de son propre personnel. Avait-il le temps et l'envie d'aller prendre un verre avec cette fille ? Les rendez-vous professionnels du genre faisaient aussi partie du boulot, même si ce n'était pas vraiment un vu que rien n'avait été prévu. "Je suppose qu'on peut faire ça. J'ai un peu de temps devant moi." Et puis, il voulait vraiment savoir comment avançait le chantier. C'était un projet très important, non seulement pour la société Wood, mais aussi pour Preston qui y voyait l'occasion de montrer à son père ce dont il était capable. Il espérait seulement que l'histoire des tags et de l'absence de sécurité de s'ébruiterait pas. "Ne vous embêtez pas pour le document. Je l'ai déjà trouvé." Il lui montra une chemise contenant le document en question. Il avait mis la main dessus juste avant que la jeune femme n'ait fait irruption. "Allons-y." Il n'était pas mécontent de partir d'ici. Il ne comprenait pas comment des gens pouvaient choisir ce genre de travail. Certains n'avaient pas le choix, certes...mais d'autres avaient décidé de travailler sur un chantier en toute connaissance de cause. C'était sale, il faisait soit trop chaud ou trop froid selon les saisons et il n'y avait pas vraiment de confort. Bien sûr, Preston savait reconnaître le travail des ouvriers à sa juste valeur. Après tout, sans ouvriers, il n'y aurait pas de bâtiments, pas de projet et pas de boulot pour Preston non plus.
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Quand ils en vinrent au sujet des agents de sécurité, il croisa ses bras sur son torse et la toisa du regard un long moment, visiblement toujours agacé. Elle tenta de tenir son regard quelques secondes mais abandonna bien vite. Il la faisait sentir comme une incapable. En temps normal, elle aurait elevé la voix, montré qu’elle était tout aussi agacée voire plus, mais à cet instant elle se tut, incapable de prononcer le moindre mot. C’était horrible. Elle qui était fière de son récent changement de profession, se demanda si elle avait vraiment de quoi être fière, remis en doute ses compétences, et souhaita plaire au grand brun qui était devant elle, lui donner une raison de lui faire confiance.
Puis il lui demanda de patienter, prit son téléphone en main et sortit à l’exterieur. Sophie profita de son absence pour souffler et secouer ses bras. Ses mains étaient moites et elle se sentait toute faible. Il faut que je me reprenne, se dit-elle à elle-même comme un ordre pour ne pas perdre la face devant Preston Wood. Elle fit les cent pas et se forca à respirer calmement. Elle regarda derrière elle que tout était bien en place, que rien ne dépassait, que rien ne pouvait l’incriminer d’avantage et sortit en quatrième vitesse jeter le mégot qu’elle avait écrasé par terre quand Mr Wood était arrivé.
Il revint quelques minutes après, les traits toujours marqués par l’agacement. « Ma secrétaire avait oublié de renvoyer le contrat à l'agence. Elle peut s'estimer heureuse que je ne l'aie pas déjà virée. » A cette déclaration, Sophie leva les yeux au ciel et compatis de toutes ses forces avec la secrétaire. Il n’était décidément pas très commode.
Il accepta sa proposition de boire un café, ce qui surprit Sophie. Elle devait assurer. « Je remballe mes affaires, attendez moi deux secondes. » Elle se retourna, gênée de devoir le faire patienter. Elle rangea en quatrième vitesse ses biens, plia des papiers sans le vouloir, mais elle était persuadée de ne pas avoir assez de temps pour tout bien faire. Une fois tout rangé dans son sac, elle sourit à celui en costume. « Il y a un café pas très loin, venez. » Sur le chemin, elle voulut fumer pour se détendre mais se posa la question de Preston Wood. Est-ce qu’il fumait lui aussi ? Qu’est-ce qu’il penserait d’elle s’il la voyait fumer ? Probablement que c’est une addicte comme les autres. Elle soupira intérieurement et retira sa main de sa poche où était son paquet de cigarettes. Sur le chemin, elle lui parla du chantier, et en vint à des sujets plus personnels comme « Qu’est ce qui vous a amené dans le monde du bâtiment ? ». Arrivé au café, elle commanda pour elle-même un américano avant de demander à son supérieur ce qu’il souhaitait. Un peu maladroitement, elle lui demanda « Vous avez des enfants ? ».
Maintenant qu'il avait ce qu'il était venu chercher, il pouvait enfin sortir d'ici. Étonnamment, il avait accepté la petite invitation de la jeune femme. Sans doute cette dernière ne s'était-elle pas vraiment attendu à ça, mais il avait un peu de temps devant lui et ça permettrait de bien passer le projet et son avancement en revue. Faire réellement connaissance avec la jeune Holderson ne l'intéressait pas outre mesure, ce serait donc purement professionnel. De toute façon, Preston Wood n'avait pas beaucoup d'amis. Ils se comptaient vraiment sur les doigts d'une main et le peu d'amis qu'il avait étaient fortement similaires à lui. Même si Sky était sans doute encore pire, en fait. Quoiqu'il en soit, il attendit donc que la brune ait terminé de ranger ses affaires avant de quitter le chantier en sa compagnie. Le silence régnait depuis quelques instants et ça ne dérangeait pas vraiment Preston. Toutefois, Sophie semblait vouloir discuter. Pire, elle posa des questions plutôt personnelles. S'il avait été en train de boire ou de manger, le jeune homme se serait probablement étouffé à la deuxième question. Là, il eut un petit moment de surprise et s'arrêta le temps d'une seconde à peine, sans pour autant laisser la surprise transparaître sur son visage. "Je vous arrête tout de suite. Si vous espérez pouvoir faire connaissance, ce n'est pas la peine." Toujours aussi aimable.
Il garda ensuite le silence jusqu'au café, n'ayant toujours pas répondu à la jeune femme. Ils s'installèrent à une table un peu à l'écart et Preston commanda aussitôt un bon petit café. Finalement, il reprit la parole en soutenant bien le regard de son interlocutrice. "Pour vous répondre...Mon père a bâti ce petit empire tout seul. Et il est tout naturel que je sois son héritier. C'est aussi simple que ça." Ça laissait évidemment sous-entendre qu'il n'avait pas eu le choix. Que son chemin avait été tout tracé dès sa naissance. Il n'allait toutefois pas s'en plaindre. Il ne le faisait jamais et puis, il aimait sa vie. A moins que ce ne soit que ce dont il tentait de se convaincre depuis bien longtemps déjà. Après tout, Preston était l'exemple type de celui qui n'assumait rien et n'admettait rien non plus. Peu importe. "Vous me voyez vraiment avec des enfants ? C'est ridicule..." Il avait marmonné ces derniers mots plus pour lui-même que pour son interlocutrice. Ridicule, oui. Il n'aimait pas les enfants et ne s'imaginait pas du tout en avoir. Mais il savait qu'un jour, il allait devoir procréer pour avoir un héritier à son tour. Cette idée lui déplaisait fortement. Tout comme l'idée de devoir faire des choses dont il n'avait pas envie avec Alina, sa fiancée. Bah...il existait d'autres méthodes pour ça, sans avoir besoin de passer à l'acte. Perdu dans ses pensées, il n'en sortit qu'une fois son café posé devant lui.
"Et vous ? Qu'est-ce qui vous a amenée à faire ce métier ?" On ne voyait que très peu de femmes sur les chantiers, après tout.
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Arrivé au café, l’homme se dirigea vers une table un peu isolée des autres, et elle le suivit. Ils commandèrent tous les deux un café, et il répondit finalement à ses questions. Dix bonnes minutes après qu’elles les ait posées. Bordel, il est idiot ou quoi ? Il y avait plein de prétention dans sa voix, et Sophie lui répondit d’une petite voix « Non, non, bien sûr. » Pourtant, elle l’imaginait carrément dans le rôle du père trop exigeant. Un peu comme le sien avait du l’être en fait. Il sembla d’ailleurs perdu dans ses pensées après lui avoir répondu et elle n’osa pas parler d’avantage.
Finalement, le serveur les coupa dans leur pensées en déposant sur la table leur café. L’héritier de la société Wood lui demanda ce qui l’avait amenée à travailler dans le bâtiment. Ses yeux s’écarquillèrent. C’est vrai qu’on ne lui avait jamais posé la question. Mais est-ce qu’elle devait être honnête et lui dire que c’était la seule formation qui avait bien voulu d’elle après qu’elle ait arrêté le lycée ? Que finalement elle n’avait jamais eu d’attrait particulier pour ce secteur là ? Sophie prit son café et en but quelques gorgées pour essayer de dissimuler son hésitation. Elle choisit finalement l’option mensonge. « Ma mère travaille aussi dans le bâtiment, et j’ai été baignée dedans depuis toute petite. C’était un peu naturel pour moi de me diriger vers ce métier. Mais avant d’arriver à mon poste, j’étais vitrière. » Elle le regarda dans les yeux. Elle avait envie de lui plaire évidemment, mais ses airs hautains l’agacaient franchement. « Vous ne vouliez pas parler plutôt de l’avancement des travaux ? Je ne voudrais pas vous importuner avec mon histoire personnelle. » Aie, aie, aie. Elle regretta de suite ce qu’elle venait de dire. Il ne manquait plus qu’il le prenne pour une provocation. Et une boule s’était formée dans son ventre. Et s’il apprenait qu’elle venait de mentir ? Elle croisa nerveusement ses jambes, et lui donna sans le vouloir un léger coup de pied. Elle avait carrément envie de fumer maintenant.
Il finit par questionner son interlocutrice sur son choix de métier et il décela évidemment l'hésitation dans sa voix. Il l'écouta, sourcils froncés. "Je vois." Pourquoi avait-il l'impression qu'elle lui mentait ? Ou du moins qu'elle ne lui disait pas tout ? Bah, peu importe. Que son histoire soit vraie ou pas, ça ne changerait rien à la vie de Preston. Preston qui afficha un petit air mécontent aux prochaines paroles de la jeune femme. "Si je vous ai posé la question, c'est que je voulais vraiment savoir. Mais soit. Parlons du projet, ce sera sans doute plus intéressant." Aïe. Là, il était clairement odieux et montrait tout son mépris pour le métier qu'exerçait Sophie. Il avait pris ses paroles comme une provocation, tout comme le léger coup de pied qui suivit. Preston resta silencieux, mais son regard en disait long, très long. Il foudroya presque la pauvre Sophie du regard avant de se pencher pour inspecter son pantalon qui devait sans doute coûter bien plus cher que toute la garde-robe de la jeune femme. Il finit par se redresser en laissant échapper un petit soupir. "Je ne sais pas ce que vous avez tenté de faire, mais sachez que si vous avez envie de me frapper, vous devriez y réfléchir à deux fois." Il était sérieux, là ? Manifestement oui. Comme depuis le début de cette rencontre totalement insolite.
Il reprit sa tasse pour siroter son café en silence. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Reposant sa tasse, il reprit la parole pour aborder le sujet qui l'intéressait vraiment. "Très bien. Parlez-moi du chantier. Comment avancent les travaux ? Pensez-vous que tout sera terminé dans les temps ?" Son ton était calme, mais froid et clairement, il n'avait pas envie d'entendre parler de retard ou d'un quelconque problème. Les tags et le souci de sécurité suffisaient déjà amplement.
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Elle s’essaya à un « Mais… » à sa deuxième remarque mais n’eut pas le courage d’aller plus loin. Il lui faisait peur. C’était ça, il lui faisait vraiment peur. Elle le regarda boire le contenu sa tasse tout en évitant soigneusement son regard. Si son frère avait été là, ça aurait probablement été autre chose. Si seulement Damian avait été là.
Il lui demanda de parler du chantier et Sophie du avaler sa salive trois fois avant de trouver le courage de parler. Elle se sentait si nulle que c’était horrible. Sa voix tremblait et elle avait tellement peur de buter sur des mots, qu’évidemment, elle butta sur ses mots. Heureusement, il n’y avait pas eu d’autres incidents sur le chantier, tout avait avancé exactement comme elle l’avait prévu. Elle prit soin d’éviter de lui dire qu’elle avait des soucis d’autorité avec les ouvriers parce qu’il la prenait déjà assez pour une incapable comme ça, elle n’avait pas besoin d’en rajouter. Finalement, elle fit une pause pour boire un peu de son café chaud et dut glisser sa main dans l’ance pour éviter que le mug ne lui tombe des mains tant elles étaient moites.
Au moment même où elle avait finit d’exposer les avancements du chantier, le téléphone de la jeune chef se mit à sonner. Sauvée par le gong comme on dit. C’était son frère. Elle écourta la conversation, gênée par le regard de son commanditaire et lui annonça qu’elle devait le quitter car elle était appelée ailleurs. C’était évidemment faux mais elle n’avait pas du tout envie de continuer à bavarder avec Mr Wood. Elle sortit de son portefeuille quelques pièces qu’elle posa sur la table et lui souhaita cordialement une bonne fin de journée. Elle avait tellement envie de partir, qu’elle marchait rapidement. Elle souffla longuement quand elle fut hors de vue. Cet homme était horrible, cruel, vil, méchant, prétentieux, arrogant et sans pitié.
Arrivés les jours suivant, Sophie n’arrêtait pas de ressasser sa conversation avec le monsieur. Depuis ce dimanche, les tags avaient été nettoyés et il y avait désormais des vigiles sur le chantier. Elle leur souriait maladroitement, persuadée dans un coin de sa tête qu’ils faisait leur rapport à Mr Wood tous les soirs sur son comportement. Elle en devint si gêné qu’elle décida qu’il était temps de réparer ses erreurs. Quelles erreurs ? Elle était persuadée que son comportement venait d’elle, que d’une façon ou d’une autre c’était elle qui avait provoqué l’autoentrepreneur. Il n’y avait qu’à repenser à leur première conversation, elle lui avait carrément dit de dégager en le menaçant d’appeler la police !
Elle avait cherché l’adresse sur internet. L’immeuble était immense. Elle se refit une beauté en quatrième vitesse dans l’acenceur et demanda à la secrétaire Preston Wood. Elle espérait qu’une boite de muffins allait suffir à apaiser la situation. « Mr Wood ! Je passais dans le coin et je me suis dit que ça pourrait vous faire plaisir. »
Dans les jours qui suivirent, il avait déjà oublié cette malencontreuse rencontre. Tout du moins, il n'y songeait plus. Si Sophie s'inquiétait encore de l'accueil qu'elle avait pu lui réserver, ce n'était pas son cas. Il avait des choses plus importantes à faire et à penser, de toute façon. Il s'était évidemment assuré que le site de construction soit surveillé par des vigiles en permanence. Il ne voulait plus d'incident fâcheux comme celui des tags de la dernière fois. Il était hors de question que SON chantier soit dégradé par des petits voyous. Et pour l'instant, ça semblait plutôt efficace, il pouvait donc dormir sur ses deux oreilles. Quoiqu'il en soit, il avait passé les derniers jours à travailler sur différents dossiers et n'avait pas beaucoup quitté son bureau non plus. Certaines choses devaient être rapidement bouclées et il ne pouvait se permettre aucun retard. Alors, quand sa secrétaire lui annonça l'arrivée de Sophie, il fut sceptique. Pourquoi était-elle là à l'improviste ? S'était-il passé quelque chose sur le chantier ? Quelque chose dont elle n'aurait pas pu parler par téléphone ? Oui, ça l'inquiétait, même s'il ne le montrait pas. Bien entendu, il donna l'autorisation à sa secrétaire de faire entrer la jeune femme, levant le nez de son dossier pour poser son regard sur la petite brune. Elle tenait une boîte dans les mains. Elle espérait...lui faire plaisir ? Quel était donc ce plan foireux ? Preston haussa un sourcil avant de se lever pour accueillir Miss Holderson. Pure politesse. "Bonjour, Miss Holderson." Il avait mis l'accent sur le "bonjour", voulant ainsi souligner le fait que la jeune femme ne l'avait pas salué comme il se devait. Il lui fit ensuite signe de s'assoir et reprit place sur son siège de bureau confortable. En même temps, vu les heures qu'il passait ici, mieux valait qu'elle soit confortable !
"Que puis-je faire pour vous ? Y a-t-il un souci avec le chantier dont vous ne pouviez pas me parler par téléphone ?" Il l'observait d'un air un peu suspicieux avant de poser son regard sur la boîte qu'elle avait ramenée en affirmant vouloir lui faire plaisir. "Qu'est-ce que c'est ? Je vous préviens, si vous tentez de m'empoisonner, n'y songez même pas." Tentative maladroite et hyper sérieuse de plaisanterie ou était-il sérieux ? Franchement. On parle de Preston. Évidemment qu'il était sérieux. "J'espère que vous ne me faites pas perdre mon temps pour ça." Aïe. Toujours aussi avenant, l'héritier Wood.
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Mais la remarque de Preston Wood était cinglante. Pourtant Sophie souriait toujours. Il devait blaguer, elle ne voyait pas autre chose. Comment pourrait-il penser qu’elle veuille l’empoisonner ? « Si je voulais vous empoisonner, j’aurais pensé à un moyen plus discret. Tout le monde m’a vue venir ici, à commencer par votre secrétaire. Prenez les, je vous en prie, ils sont pour vous. » Elle ignora sa remarque sur le fait qu’elle le dérangeait et attendit, presque excitée, qu’il ouvre la boite. Elle avait envie de voir ne serait-ce qu’un sourire sur son visage en goûtant aux muffins.
En sortant de l’immeuble, elle se dirigea vers son chantier. Elle avait fait tomber les clés de son immeuble dans le hall du bureau de Preston, mais ne s'en rendit pas compte. Elle profita de sa voiture pour s’habiller comme elle se devait, casque sur la tête et chaussures de sécurité aux pieds. Elle fit descendre le pare-soleil de sa voiture et devant son miroir, elle se dit quelques mots d’encouragement. Elle en venait à regretter sa position de vitrière. Là en bas de l’échelle, personne ne venait l’importuner. Elle avait de bons contacts avec ses collègues qui la chouchoutaient, elle avait même rencontré Omar. Tout était bien. Maintenant c’était différent, elle travaillait tout le temps, elle devait rencontrer tout le monde, plaire à tous, et gérer une équipe de machistes. Il était déjà presque onze heure quand elle prit son poste sous le regard malveillant des ouvriers. C’est en milieu d’après-midi qu’elle se rendit compte que les maçons prenaient plus de temps à rire qu’à travailler. Elle fulminait. Elle avait envie de jeter l’éponge, mais une autre partie d’elle lui commander de prendre ses responsabilités. Il était hors de question qu'elle se laisse marcher dessus, elle avait travaillé si dur pour arriver là où elle était. Elle les pria donc de descendre. Ils firent mine de ne pas l’avoir entendue et après avoir insisté, elle obtenu d’eux qu’ils descendent. Elle prit sa voix la plus sévère. Elle ne criait pas pour autant car ils ne fallait pas qu’ils la pensent hystérique. Elle les menaçait de les faire renvoyer. Les maçons, évidemment, ne se laissaient pas faire et la rabaissaient sans honte, si bien qu’on ne l’entendait presque plus parler. Elle se retenait de hurler, mais sa main la démangeait.
Un peu plus tard, il quitta son bureau pour se dégourdir un peu les jambes. Ce fut là qu'il aperçut les clés par terre. Fronçant les sourcils, il se baissa pour les ramasser et tenter de déterminer d'où elles venaient. Il ne connaissait pas ces clés. Bon sang. Qui était assez idiot pour perdre quelque chose d'aussi important ? Bon, d'accord, ça pouvait arriver à tout le monde. Il finit d'ailleurs par déduire que ces clés étaient celles de Sophie. Personne d'autre n'était passé par là depuis tout à l'heure. Il soupira, puis annonça à sa secrétaire qu'il s'absentait un peu.
Bon sang, pourquoi faisait-il ça ? Il aurait très bien pu appeler la jeune femme pour lui demander de venir chercher ses clés ou envoyer sa secrétaire les lui apporter. Et pourtant, le voilà qui conduisait vers le chantier. Peut-être se sentait-il quelque peu redevable par rapport aux muffins. C'était ridicule et pourtant...comment expliquer son geste sinon ? Une fois garé, il sortit de sa voiture de luxe et s'avança vers les locaux où il avait rencontré la chef de chantier pour la première fois. Alors qu'il approchait, il entendit des voix, surtout des voix masculines. Un ton moqueur, des rires et une petite voix féminine qui, manifestement avait du mal à se faire entendre. Alors qu'il approchait, il aperçut rapidement Sophie et les ouvriers, ouvriers qui ne semblaient avoir aucune once de respect pour elle, alors qu'elle était pourtant leur chef. On pouvait dire ce qu'on voulait de Preston, on pouvait lui attribuer tous les défauts du monde, mais le sexisme n'en faisait pas partie. Le machisme non plus. Il traitait les femmes comme ses égales et ne les avait jamais vues comme inférieures à la gente masculine. Sans doute une question d'éducation et le fait d'avoir une femme forte comme mère. Il arriva finalement à hauteur du petit groupe, surprenant certainement les ouvriers présents. Certains le connaissaient, d'autres non, mais ça n'avait aucune importance. "Est-ce de l'insubordination que je vois là ?" Il jaugea les hommes du regard avant de reprendre la parole sur un ton dur et froid. "Je crois que Miss Holderson a quelque chose à dire." Il se tourna vers Sophie et hocha la tête. "Allez-y." Peut-être que son intervention pouvait être interprétée comme un acte de gentillesse ou autre, mais ce n'était pas le cas. Ou bien était-ce juste ce dont Preston tentait de se convaincre ? Après tout, il n'était pas quelqu'un de mauvais au fond de lui.
Une fois que Sophie eut dit ce qu'elle avait à dire, Preston jugea bon mettre les points sur les i. "C'est votre premier et dernier avertissement. Si vous tenez à votre emploi, je vous prierais de respecter les consignes de votre chef de chantier à l'avenir. Ce sera tout." Les ouvriers semblaient un peu dépités, mais retournèrent travailler sans broncher. Preston lâcha un petit soupir tandis qu'il se tournait à nouveau vers Sophie. "Ça arrive souvent ?" A vrai dire, il n'était pas très surpris. Ce milieu était un milieu presque essentiellement masculin et même la femme la plus masculine avait souvent du mal à s'y faire une place, alors quelqu'un comme Sophie ? Quelqu'un d'aussi...petit et peu imposant ? Bien sûr, il se garda de le lui dire, il n'était pas ignoble non plus. Enfin...ça dépendait de la situation. "Tenez. Vous avez oublié vos clés tout à l'heure." Il lui tendit donc lesdites clés avant de croiser les bras. "Je vous préviens. Je ne serai pas toujours là pour vous sauver la mise. Alors ne vous y habituez pas."
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Preston Wood - la fondatrice bisounours
Elle s’était donné du courage en arrivant sur le chantier en fin de matinée, et tout était bien jusqu’au milieu d’après midi. C’était les maçons, encore. Ils étaient toujours pire que les autres. Elle s’était alors repassée les conseils que sa psychologue, Sheldon, lui avaient donnés. Il ne fallait pas qu’elle crie, ou qu’elle perde contrôle de ses sentiments, elle devait rester calme mais sévère. Elle était partie les rejoindre dans l’intention de respecter ces conseils, et ça marchait au début, mais leur insubordination lui était plus qu’insupportable. Elle allait craquer, c’était sûr ; elle avait presque envie d’en venir aux mains ce qui, dans le fond, était bien stupide car illégal mais aussi parce qu’il s’agissait de deux hommes ; ils auraient facilement eu le contrôle d’une femme qui leur arrivait à peine au niveau du torse. Et plutôt que de les frapper ou de les gifler, elle allait crier, tant pis s’il elle passait pour l’hystérique de service ; ils n’avaient plus aucune estime d’elle, qu’est ce que cela aller y changer ? Mais au moment même où Sophie allait crier, Preston Wood fit son apparition. Elle ne l’avait pas entendu arriver, ni lui, ni sa voiture de luxe, mais son visage familier la rassura. Il prit sa défense, et elle ne put s’empêcher de soupirer intérieurement de soulagement. Face à lui, elle était sûre qu’ils ne diraient plus rien et retourneraient à leur travail. Elle fut impressionnée par sa voix stricte et sa posture sévère puis contente qu’il la laisse prendre la parole. Elle était plus calme cette fois et plus détendue « Je ne veux plus vous revoir jouer et rire. Vous êtes ici pour travailler et bâtir les murs. Contentez vous de cela. » Ils la regardaient tous les deux et Preston insista en ajoutant que s’il apprenait qu’ils avaient recommencé, ils risquaient leur emploi. Sophie préféra ne pas laisser le silence s’installer et ajouta un « Allez. » L’un soupira et l’autre lui lança un regard particulièrement mauvais. La jeune cheffe tint son regard autant qu’il le fallait et l’ouvrier se retourna pour rejoindre son collègue.
Quand elle était enfin seule avec l’investisseur, Sophie soupira. Elle était fatiguée des perpétuels conflits sur le chantier. Elle soupira et rassembla ses esprits pour ne agresser Mr Wood d’un qu’est-ce que vous faites là abrupte. Elle se retourna vers lui et croisa son regard puis baissa les yeux au sols. « Merci. » Finalement, ses muffins n’avaient peut-être pas été une si mauvaise idée que ça. Elle jeta machinalement un coup d’œil à sa montre. Heureusement, la journée n’était pas loin d’être terminée. Il lui demanda si ce genre d'événements arrivaient souvent et elle soupira. Elle hésita à lui dire la vérité, puis haussa les épaules. « Des fois. » Il vaut mieux rester vague des fois. Elle changea de sujet conversation et lui demanda presque aussitôt « Qu’est ce qui vous amène ici ? ». A ce moment, il lui tendit ses clefs qu’elle reconnut immédiatement. « Merde ! » Un juron s’échappa de ses lèvres et elle porta sa main à sa bouche machinalement. « Désolée. » Elle prit ses clefs, puis croisa son regard « Merci une deuxième fois. Ce que je peux être tête en l’air. » Elle sourit puis se rendit compte que ce genre de phrase n’avait pas à sortir de la bouche d’une cheffe. Elle utilisa la même esquive que tout à l’heure pour rectifier le tir, changer de sujet de conversation. « Je vous raccompagne ? » Ce n’était pas qu’elle voulait le virer du chantier, mais elle n’était pas du tout à l’aise.
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