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La vague se rapproche de plus en plus et son impact avec le restaurant brise la baie vitrée. @Abigail Keegan, tu es encore debout à ce moment là, tu glisses sur l'eau et te cogne violemment la tête contre une table.
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Alors qu'ils étaient aux dernières marches, Connor se retourna pour demander si les autres avaient besoin d'aide. Et comme par hasard, c'est pile à ce moment précis qu'un éboulement se décida d'emporter deux marches, faisant aussi tomber quelques cailloux sur leurs pauvres têtes. Grimaçant au contact douloureux des petites roches, le jeune asiatique se reconcentra sur les autres, qui étaient désormais coincés en bas. Et le pire, c'était qu'en bas, ça semblait s'engueuler pour quelque chose. Madeline avait peut-être été un peu trop violente dans son geste, mais Connor la comprenait totalement. En situation de crise, il fallait réagir vite, et rassurer le pauvre jeune homme avait beau être la meilleure solution, ils n'en avaient malheureusement pas le temps. Connor les regardait, inquiet, alors que d'un seul coup, le peureux se lança, sautant par-dessus les deux marches brisées. La bouche grande ouverte et le cœur battant, le jeune chanteur ne pouvait rien dire, bien trop surpris. Que venait-il de se passer exactement ? Était-ce l'adrénaline ? Dans tous les cas, il avait réussi et se trouvait désormais de l'autre côté. Et bah dit donc... Se rapprochant de la faille, Connor lui jeta un coup d’œil ainsi qu'un sourire crispé. « Tout va bien ? » Et y avait lieu de se poser la question là, vu le saut... Et ça voulait dire que les autres n'avaient pas le choix et allaient devoir faire de même. Bon dieu.
Il regardait Madeline, une de ses seules amies, en pleine panique. Il pouvait le voir dans ses gestes et il la comprenait complètement. Il n'y avait plus qu'elle en bas maintenant, et Connor paniquait sérieusement, lui aussi. S'il lui arrivait quelque chose... Secouant la tête, il sortit de sa tête ces mauvaises pensées, préférant s'imaginer autre chose. Elle prit alors son élan, et au moment où elle saura, Connor comprit qu'elle n'avait pas pris assez d'élan et qu'elle n’atteindrait pas le bord. Réagissant par réflexe, il s'avança, se tenant à la rambarde d'une main et attrapa Madeline de l'autre. À peine remontée, voilà qu'elle le prenait dans ses bras et il accepta avec bonheur son étreinte. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eu aussi peur de perdre quelqu'un, et il n'allait pas la laisser partir aussi vite. Elle tremblait et avait très certainement perdu sa voix à cause du choc, ce qu'il comprenait très bien. « Ça va aller, tu es en sécurité, je suis là. » lui souffla-t-il doucement dans l'oreille, essayant de la rassurer du mieux qu'il pouvait. Son cœur battait à lui aussi, et il avait un mal fou à le faire revenir à une vitesse normale.
Après quelques temps, elle se reprit en mains, et Connor sourit en la regardant. C'était la Madeline qu'il connaissait, celle qui ne se laissait pas abattre. Enfin, en apparence, bien entendu, mais au moins, elle avait un minimum de contenance. Ils reprirent donc leur ascension vers le fameux restaurant dont l'homme avait parlé, une jeune femme qu'il n'avait même pas remarqué avant prenant les devants. Avec tout ça, il n'avait pas dû la voir, ce qui n'était pas totalement surprenant pour tout avouer. L'intérieur du restaurant était une catastrophe, mais au moins, ils allaient pouvoir tenter de se protéger mieux qu'en restant sur la plage, c'était certain. Alors qu'il allait rejoindre les autres, Madeline l'attrapa par la manche, le faisant s'arrêter et se retourner. Il lui sourit en entendant sa question, amusé de la voir l'examiner comme une mère. « Tout va bien, Maddie, ne t'inquiète pas. » Il entendit vaguement les deux jeunes femmes parler des problèmes de réseau, mais il ne dit rien, prévoyant de réfléchir à ce problème plus tard. Madeline semblait vouloir lui dire quelque chose, mais la vague était bien trop proche. Déglutissant nerveusement, il l'attrapa par la main, et l’entraîna en fond de la pièce, se cachant avec elle. Il n'avait pas lâché sa main, son regard rivé sur la vague jusqu'à ce qu'il les ferme quand celle-ci frappa le bâtiment de plein fouet.
@Abigail Keegan, @Madeline Steel, @Keziah E. Anderson, @Sky N. Hamilton
La vague se rapproche de plus en plus et son impact avec le restaurant brise la baie vitrée. @Abigail Keegan, tu es encore debout à ce moment là, tu glisses sur l'eau et te cogne violemment la tête contre une table.
Au final, t’es pas mal plus une spectatrice qu’une actrice dans cette tragédie. Et ça te pèse, même que ça te pèse plus que ta peur en fait. Parce que tu as l’impression d’être inutile - ce que tu es - et que t’as l’impression de trop te prioriser. Certes, c’est normal dans ce genre de situation, mais à tes yeux, ce n’est pas ça être médecin à tes yeux. Enfin, ce n’est pas non plus le moment que ton égo se mette en branle, ça n’aiderait personne au fond. Puis la brune t’a dit de monter, alors autant l’écouter. Tu ne peux donc qu’observer les difficultés qui se mettent au travers de leur route alors qu’ils escaladent les escaliers qui s’effritent à cause du contrecoup. Ils parviennent tout de même à monter tandis que la menace de la vague ne se fait que plus effrayante. Tu vois qu’elle se rapproche dangereusement et tu commences encore plus à craindre pour ta vie. Tu ne peux pourtant pas te résoudre à les abandonner. Pour autant, tu ne fais rien de plus alors que c’est l’asiatique qui vient en aide à votre leader autoproclamée. Tu soupires de soulagement en voyant qu’elle est saine et sauve - ou presque vu votre situation.
Puis vient le temps de vous réfugier, ça devient pressant vu la vague qui se rapproche toujours un peu plus. Tu suis donc le groupe, à défaut de pouvoir le diriger. Vous trouvez finalement un restaurant ce qui devra faire comme abri. Vu la tête de l’endroit, tu ne peux t’empêcher de te demander s’il va tenir, mais tu gardes tes doutes pour toi. À la place, tu suis encore. L’endroit fait peine à voir tellement il est saccagé. Si tu avais eu le temps d’y penser davantage, tu aurais sérieusement plaint les propriétaires.
Sauf que tu n’as pas le temps. Peut-être que cet instant passé à souligner mentalement les dégâts t’a trop ralenti. Peut-être que tu es juste trop lente en fait. Mais tu manques de temps, il t’échappe avant même que tu ne puisses t’abriter sur une table ou dans un recoin plus ou moins solide. La vague frappe le restaurant et tu sens la secousse, conséquence de l’impact. Ce n’est qu’à ce moment que tu penses (enfin) à t’abriter. Trop tard. Un faux mouvement et tu glisses, violemment. Tu sens ton coeur sauter un battement alors que tu chutes pour finalement terminer ta descente sur une table. Ta tête en percute le coin. Pas assez fort pour que tu ne perdes connaissance, mais assez fort pour que tu la sentes vibrer. Instinctivement tu portes ta main où ça fait mal. Lorsque tu la retires, tu remarques le sang qui colore tes doigts. Ça ne semble pas si grave, mais ça fait mal. Très mal, trop même. Et tu ne sais plus trop quoi faire. Tu n’oses pas trop bouger, mais tu as plutôt peur qu’une nouvelle vague vienne. Si bien que tu t’efforces de te trainer sous la table que tu viens de percuter. Au moins elle pourra te servir d’abri après t’avoir éclaté la tête. Tu as besoin d’aide, vraiment.
@Madeline Steel, @Connor Jang, @Keziah E. Anderson & @Sky N. Hamilton
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